Créé en 2007, STORYVILLE c’est avant tout la rencontre de trois musiciens passionnés de musique improvisée...
Aldo BOUCHY à la guitare, Philippe CATTAFESTA aux percussions et Jeremie Levi-Sanson au violon et à la guitare.....................................................
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Le "leitmotiv"de STORYVILLE c’est de puiser dans la richesse et l’ecclectisme du Jazz, en survolant les standards des initiateurs jusqu’aux artistes contemporains…
C’est un hommage à ceux qui ont créé cette musique, à ceux qui la font, à ceux qui l’enrichissent et enfin à ceux qui la métissent.Respecter les auteurs tout en arrangeant de façon personnelle chaque standard, voyager de la Bossa Nova aux grands thèmes américains en passant par le Blues ou encore le Jazz-Manouche,Voila le cheminement de STORYVILLE .C'est la force de STORYVILLE : une multitude d'influences et de styles qui convergent vers une identité affirmée et un style original.
Fin septembre sortira un album de 14 titres incluant des versions personnelles de "Besame Mucho", "Recado bossa-nova" et plein d'autres surprises...De nombreux concerts à venir !!!---------------------------------------------------------
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Pour les curieux :
En 1897 La Nouvelle Orléans étant
un port très actif où il y avait une
demande de plus en plus importante
de plaisirs et de divertissements.
Un Magistrat s'appelant STORY décida
de réserver un quartier entier à cette
de demande qu'il appela Storyville.
Cette ville, fort animée, connaissait
une vie musicale importante, fondée
essentiellement sur un répertoire
français de marches, quadrilles et
autres danses à la mode. Les Créoles
en étaient les principaux exécutants.
Les Noirs, enfermés dans le quartier
de « Perdido », s’amusèrent à recréer,
selon leur sensibilité et leur malice, les
airs qu’ils entendaient, s’assemblant en
des orchestres d’instruments bricolés
(banjos faits d’une boîte à fromage,
contrebasses obtenues à partir d’un
tonneau) que l’on dénommait
« spasm bands ». À partir des brisures
et des syncopes que les Noirs avaient
apportées à ce répertoire, une nouvelle
formule s’élabora, le ragtime (morceau
de piano déhanché, écrit autour de trois
thèmes), qui fit fureur dans les bars de
Storyville, le quartier réservé de La
Nouvelle-Orléans.
C'est un ravissant bouquet de fraîcheur
mélodique et d'entrain rythmique.
Jusqu'en 1917, dans différents quartiers
de la Nouvelle Orléans, et notamment
à Storyville, le jazz était souvent un
combat de rue. Des cabarets aux
portes ouvertes, pour échapper
à la chaleur suffocante du Sud, provenait
le son d'un orchestre, plus loin dans la rue
ou sur le trottoir d'en face une formation
les provoquait musicalement...
L'orchestre qui jouait le plus vite, le soliste
qui montait le plus haut, ou l'orchestre qui
chauffait le plus, était proclamé vainqueur.
De ces joutes musicales, naquit une
nouvelle structure mélodique, grâce au
cornet, instrument incontournable des
orchestres, la rythmique prend forme
et même un semblant d'organisation
avec l'apport de la contrebasse, de
la guitare et surtout de la batterie,
tout en laissant une part à l'improvisation…
Le résultat fut que la musique dépendit
finalement bien plus de la spontanéité
des accords que de la mélodie. C'est ce jazz,
le jazz des origines, qui envahit désormais
les rues, les bistrots et les parcs de Chatel Guyon.
Une musique synonyme de joie, faîte
de phrases courtes et de sonorités bien timbrées...
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