Je suis né le 12 septembre 1494 à Cognac, en Charente.
Mes parents sont Charles d'Angoulême et de Louise de Savoie, j'appartient donc à la branche de Valois-Angoulême de la dynastie capétienne.
On me surnomme
Le père et restaurateur des Lettres,
le roi guerrier,
le Grand Colas,
le Bonhomme Colas ou encore
François au Grand Nez.
J'ai été sacré roi de France le 25 janvier 1515 dans la cathédrale de Reims, et j'ai règné jusqu'à ma mort en 1547.
Je suis aujourd'hui encore considéré comme le monarque emblématique de la période de la Renaissance française. Mon règne a permis un développement important des arts et des lettres en France.Sur le plan militaire et politique, Mon règne est ponctué de guerres et d'importants faits diplomatiques. Mon plus puissant rival, est
Charles Quint et je dois compter sur les intérêts diplomatiques du roi Henri VIII d'Angleterre toujours désireux de se positionner en allié d'un de nos camps. J'ai su enregistrer succès et défaites. Nos efforts pour nous combattre l'un l'autre ont de lourdes conséquences pour l'Occident chrétien en limitant la répression de la Réforme naissante.
My mother, Louise de Savoie
Mon prénom me vient de mon parrain, François de la Rochefoucauld. Mon père Charles d'Angoulême, que je n'ai pas connu, était le cousin germain du roi Louis XII et le petit-fils de la duchesse de Milan Valentine Visconti. Faute d'héritier, Louis XII m'avait fait venir à la cour d'Amboise, accompagné de ma mère Louise de Savoie et de ma s,,ur aînée Marguerite de Navarre. C'est dans ce château et sur les bords de la Loire que François grandit.Louise de Savoie, veuve à dix-neuf ans en 1495 alors que je n'ai que 2 ans, élève seule ses deux enfants. Enfant, je m'entoure de compagnons qui resteront influents dans ma vie adulte tels Anne de Montmorency, Martin de Montchenu, Philippe de Brion et Robert de La Mark, seigneur de Fleuranges, à qui l'on doit une description de leurs jeux et activités. En 1502, Je tombe de cheval et me retrouve dans un état critique. Ma mère en tombe presque malade et ne vit que pour ma guérison moi qu'elle appellait son « César ».Quand J'accède au trône en 1515, j'ai l'image d'un roi humaniste. Je choisit comme emblème la salamandre. Mon entrée dans Paris le 15 février 1515, donne le ton de mon règne. Vêtu d'un costume en toile d'argent et incrusté de joyaux, Je fais cabrer son cheval et jette des pièces de monnaie à la foule. Alors que mes deux prédécesseurs, Charles VIII et Louis XII, ont consacré beaucoup de temps à l'Italie, ils n'ont pas saisi le mouvement artistique et culturel qui s'y développait. Ils ont néanmoins planté le décor qui permet l'épanouissement ultérieur de la Renaissance en France.
Le contact entre les cultures italienne et française pendant la longue période des campagnes d'Italie introduit de nouvelles idées en France au moment où Je reçois mon éducation. Nombre de mes précepteurs, notamment François Desmoulins, mon professeur de latin (langue que j'aurai beaucoup de mal à assimiler), l'italien Gian Francesco Conti, et Christophe Longueuil m'inculquent un enseignement très inspiré de la pensée italienne. Ma mère s'intéresse également de près à l'art de la Renaissance et me transmet cette passion : durant mon règne, je maîtrisait la langue italienne à la perfection. On ne peut affirmer que je reçu une éducation humaniste; en revanche, je reçu une éducation qui me sensibilise, plus que tout autre de mes prédécesseurs, à ce mouvement intellectuel.
J'aime les femmes.
Le 18 mai 1514, j'épouse Claude de France (1499-1524), fille du roi Louis XII et d'Anne de Bretagne. Elle m'apporte en dot le duché de Bretagne, les Comtés de Blois, Coucy, Ast et Monfort ainsi que les droits à la succession du duché de Milan et une cassette de 100 000 écus d'or[29]. Elle est sacrée Reine de France à Saint-Denis le 10 mai 1517.
Le 7 août 1530, j'épouse en secondes noces Éléonore de Habsbourg (1498-1558) s,,ur de Charles Quint, veuve du roi Emmanuel Ier de Portugal et fille de Philippe Ier de Habsbourg et de la reine Jeanne Ire de Castille. Sacrée à Saint-Denis en 1531, elle ne me donnera pas d'enfants.
Claude de France, ma première épouse, donnera naissance à sept enfants dont deux décèderont en bas âge.
Louise (1515-1518), promise en mariage à Charles Quint.
Charlotte (1516-1524).
François (28 février 1518 - 10 août 1536) 1er dauphin dit "de Viennois", duc de Bretagne.
Henri (31 mars 1519 - 10 juillet 1559). Second dauphin, il me succède sous le nom d'Henri II.
Madeleine (10 août 1520 - 2 juillet 1537). Elle épouse Jacques V, roi d'Écosse (1512-1542).
Charles (22 janvier 1522 - 9 septembre 1545),duc d'Angoulême puis duc d'Orléans.
Marguerite (5 juin 1523 - 14 septembre 1574). Elle épouse en 1559 Emmanuel-Philibert (1528-1580), duc de Savoie.Certains attestent d'un huitième enfants, Philippe, né en 1524 et mort en 1525, ce qui laisserai croire que Claude de France serai morte en couches.j'eus également un fils d'une dame inconnue qui ne sera pas légitimé par la suite : Nicolas d'Estouteville, seigneur de Villecouvin.
Je meurt d'une septicémie le 31 mars 1547 au château de Rambouillet et suis enterré le 23 mai avec ma première femme la duchesse de Bretagne Claude de France à la basilique Saint-Denis. Mon deuxième fils Henri II lui succède.Anne de Pisseleu, ma maîtresse, est contrainte de quitter la cour.Ma tombe fut profanée pendant la Révolution, le 20 octobre 1793, en même temps que celle de ma mère et de ma première épouse.