Impossible de mettre une étiquette sur Beneros… Il n’appartient a aucun clan. On peut tout juste le rattacher à une génération, celle quasi - pathologique des amoureux de la chanson. Ben est un vrai juck-box vivant. Il parfait son écriture en écoutant William Sheller et Claude Nougaro et perfectionne ses mélodies aux sons de Michel Jonasz et quelques que grands noms de la musique noire (Stewie Wonder…). Ses rencontres avec Michel Rivgauche (La Foule pour Edith Piaf) et Jean – Charles de Fontbrune (La biographie controversée des prophéties de Nostradamus), donnent respectivement naissance à Captif de l’amour et L’ami de misère ; Morceaux au sein desquels se développe un certain romantisme qui n’est pas sans rappeler celui de Michel Berger.
Sa voix, aérienne, directe et sans fioriture, fait planer l’ombre d’un certaine Balavoine dont Ben reconnaît assumer la référence.
Ses expériences théâtrales lui permettent d’apprivoiser le « live», se révélant au fil des concerts et tremplins, un showman énergique.
Les multiples collaborations de Beneros, ses amitiés, son classicisme empreint de modernité, voilà autant de preuves de son éclectisme manifeste et de sa volonté de décloisonner les familles musicales.