Si MéLET était la fille improbable de Georges Brassens et de Diane Tell, ce serait plus simple. On pourrait dire qu’elle tire de l’un son amour des beaux textes, et de l’autre le sens de la mélodie tel qu’on le pratiquait dans la variété des années 70.
Si encore son oncle s’appelait Mick Jagger et sa tante Louise Michel, on expliquerait mieux l’énergie rock’n roll qu’elle déploie pour servir ses textes si féminins.
Mais MéLET n’est rien qu’une femme.
Bon d’accord, elle a appris le violon dès son plus jeune âge, puis écumé les scènes du Nord de la Loire en tant que violoniste du groupe de musique orientale Nouraï. Elle a biberonné au son de Schubert, de Brassens, d’Ellington et de Nougaro. Les romans de Jim Harrison lui ont donné la force de résister dans les moments difficiles. Sa vie mouvementée l’a remplie d’humour et de dérision qui la poussent naturellement à enrober ses textes même pas marrants de musiques enjouées... Son univers très personnel, tout en pudeur et sensibilité, et sa voix pleine d’émotion, ont su séduire Herbert Stengele, contrebassiste de jazz et musicien d’exception qui met son savoir et son grain de folie au service des ambiances des chansons de cette artiste atypique.
Et pourtant, ceci n’explique pas tout, alors…
viens si tu l’oses !
Orange Bleue 22/11/2008 première partie d'Alela Diane [photos Titoine ]
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