GraiL’oLi

UN COP DE MAï , CARNAVAL...
Le Groupe Fruit d’une fusion entre tambours et hautbois, GraiL’oLi est né à St Martial, village du Gard, le jour de la St Blaise.
Nourri également de rencontres festives arlésiennes, sétoises et niçoises, GraiL’oLi réunit des musiciens sensibles aux cultures occitanes, aux rythmes syncopés, et à l’esprit carnavalesque.
La Gralla, l’âme de GraiL’oLi, est un hautbois tellement catalan qu’il permet le jeu de toutes les identités musicales.
Les percussions, le cœur de GraiL’oLi, sont avant tout brésiliennes, avec ce que le Brésil contient déjà de multiple : rythmes de samba carioca, funk, coco nordestino, samba-reggae bahiano, ou maracatu recifense, la syncope nous mène jusque dans les Caraïbes.
Enfin la voix de GraiL’oLi est celle de tous les possibles : chants traditionnels festifs ou témoignages de cultures minorisées, sa langue est caméléon.
En cherchant des ponts entre expérimentation et traditions, GraiL'oLi crée une fusion « brasilocatalanoccitane » et devient une fanfare à la fois « festive et érudite ». L'ambiance varie donc d'une écoute attentive à l'hystérie collective… Mèfi à GraiL’oLi !
Le spectacle GraiL’oLi présente sa première création, Caramentranse, un spectacle centré sur l’esprit carnavalesque essentiel dans le parcours de ses musiciens.
Qu'il s’exprime en créole, provençal, languedocien, français, dunkerquois ou brésilien, qu'il dévale les rue en « vidés », « marchinhas » ou « charivaris », Carnaval demeure la revanche des peuples et des langues minorisés, Carnaval conteste les colonialismes, les centralismes et la confiscation des fêtes populaires. Carnaval botte le cul de ses avatars mégalomanes et reprend ses droits dans la cité ! Une fois les masques tombés, Carnaval devient le Caramentran, le coupable idéal, accusé de tous les maux de l’année écoulée.
C’est par la transe que GraiL’oLi brûlera le Caramentran pour un renouvellement constant de la musique, des rencontres, et de la magie du Carnaval.
L'Association Collectif montpelliérain né en 1997, les Gros Moyens réunissent de nombreux musiciens, amateurs de batucada et de percussions en général, de spectacles de rue, de fêtes populaires et traditionnelles.
Ils animent les festivals, les bars, les réseaux associatifs sympathiques, ainsi que des ateliers de percussions brésiliennes pour adultes, adolescents et enfants, mais aussi des groupes dans le Languedoc jusque dans les Cévennes (Lou Bertouk, Le ganges Bang, Les Débandades de morue, etc…). Ils restent depuis plus de 10 ans des agitateurs essentiels du carnaval de Montpellier et d’autres fêtes carnavalesques dans toute l’Occitanie et au-delà.
Après Les Petites Frappes, leur première création « théatro-percussive », les Gros Moyens forment GraiL’oLi et Caramentranse.
En espérant l'indepedança de Marsilho e de Nissa, l'unificacioun dau Gard, di Cevenno, de l'Eraü, dau Pernambuco e de Rio de Janeiro, vaqui GraiL'oLi, la célébracioun pagano de la ràbi e de l'estrambord d'aquesto collo clafido de jouinesso e de pantai... Mai qu'uno chourmo, es un sincretismo .