"S'abreuvant de musique de toute horizon depuis sa naissance, Hocsid découvrit très jeune la pratique de la musique buccale, essayant d'imiter toutes les rythmiques qui lui passent sous la main, ou l'oreille. Qui n'a jamais chantonné ou sifflé en marchant dans la rue ?
Très vite, son amour ira pour la musique, les musiques, rap, electro, dub, drum'n'bass, dubstep, grime, trip-hop, turntablism, disco, funk, jazz, soul, flamenco, tango, bossa,... Bref, tout ce qui swing et qui donne envie de s'éclater la mâchoire.
Sur son chemin, il rencontre un énergumène que l'on surnomme Nitram et qui lui montrera très tard ce qu'est le beatbox pur et dur. Voulant relever le défi d'en faire autant, la future créature à perruque suivra avec sa seule bouche des centaines d'albums en entier: De Lucy Pearl à High Tone en passant par EZ-Rollers et Charlie Parker, aucun n'y échappera véritablement.
Trois ans plus tard, Hocsid fera son entrée dans le monde de la scène au "4bis" à Rennes en compagnie du groupe qui n'a pas encore changé de nom pour qui il fait la première partie et avec qui il réalise certaines compositions, notamment avec le dénommé Pierre, grand professionnel de l'écriture.
Sur scène, Hocsid se transforme, coiffé comme le très funky John Shaft, et sur le nez les lunettes de Clarence de "True Romance". Il jongle avec les rythmes, il jongle avec les mélodies, il jongle avec les genres. A première vue ridicule, il s'impose sur scène dès les premières notes, et le public comprend vite que ce personnage plutôt comique n'en est pas moins sombre, utilisant son costume comme une armure face à eux, tout comme un moyen de ne pas se prendre au sérieux."
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