collectif en projection

COLLECTIFENPROJECTION =5 metteurs en scène bordelais.
Un désir partagé d’aborder des zones de rencontres et de frictions entre différentes disciplines artistiques, en faisant appel aussi bien à la vidéo, qu’à la musique, la danse ou les arts plastiques.
L'essentiel n'est pas de savoir mais de chercher


Et puis les artisans , Conception Camille Adam. Des installations plastiques déambulatoires composant des tableaux vivants. Un parcours des sens prenant vie dans les corps, dans la voix, dans le souffle... Mais aussi et surtout le théâtre défendu comme un artisanat.

Garden Party , Conception Magali Banquey. installation in situ et performance avec quatre danseurs non-danseurs, masculins/féminins dans un potager. « Mon corps est un costume de feutre sans boutons ni passementeries. Sans aucun espoir de médaille ». Et c’est bien là tout le piquant de l’affaire…
POURQUOI TROIS?, conception Magali Banquey, 2006

Je pense au jour artificiel –medley , Conception Elise Simonet. imagine qu’on ait l’impression que ça s’écrit sous nos yeux. Imagine qu’on bascule de la réalité à la fiction sans arrêt. Ok c'est pas ultra simple à comprendre, c'est chaotique, en même temps c'est assez idéaliste, assez contemporain… Bref, l'important ce serait de voir qu'il y a des gens sur un plateau, avec des dialogues, une chanson et que tout cela écrit sur l'amour.
JE PENSE AU JOUR ARTIFICIEL -MEDLEY, conception Elise Simonet, 2008 texte: GGF / lumières: Nicolas Feuillet
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EXUTOIRE, conception Elise Simonet, 2006

Organik in Cathodhuitre , Conception Marianne Stenger. de l’organique, du cathodique et… de l’huître. Ne pas céder à l’art de la coquille vide. Le spectateur, consommateur de vide en creux, de vide en plein, ingurgite les huîtres servies sur un plateau jusqu’à l’arrivée de la pensée, ou bien… de la nausée.
Organik in cathodhuitre, conception Marianne Stenger, 2006

Le bruit de l’air après le souffle du vent , Conception Franck Warryn. ce qui aurait pu être un avant ou ce qui aurait pu être un après ; un instant où se croisent des corps en présences, des corps en suspens. Avec une Fender Stratocaster, des Phyllostachys Aurea et des Ampoules 25W.
Le bruit de l'air après le souffle du vent, conception Franck Warryn, 2008
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Le bruit de l'air après le souffle du vent, Franck Warryn/Manu Deligne, 2009
« Il est stupide de parler de « création émergente » : toute création ne devrait-elle pas être surgissement d’un inconnu, éclosion d’un imprévu ?
Evidement on est loin du compte. Entre la rente patrimoniale et la rentabilisation des produits culturels, l’invention de l’art semble aujourd’hui reléguée à l’arrière plan. Pourtant l’effervescence est palpable, dans la multiplicité de projets, de lieux et d’initiatives qui sans cesse trouent les frontières des identités stables, ouvrent de nouveaux champs, préparent ici et maintenant l’à venir.(...)
Des expériences en actes. Des questions à partager. Des inflexions à suivre. Les émergences sont forcement plurielles, elles s’inventent en se réalisant. Une seule condition pour que cela advienne, parfois contre vents et marées (...): ne jamais renoncer à prendre l’initiative. Ou, en d’autre terme, à prendre la tangente. »
mouvement n°46