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Alors voilà . Il s’appelle Vince, donc. Vince pour les intimes, qui soulignent chez lui son penchant très angliche. Et oui, fallait pas passer son temps entre les briques rouges de Manchester et les stades où l’on chante qu’on ne marchera jamais seul. Parce que même s’il était là -bas pour commenter des matches de foot, la musique n’était jamais très loin, comme toujours Outre-manche.Bref, voilà le Vince qui se met à faire sa musique à lui. Ça faisait déjà un bon moment qu’elle lui trottait dans la tête, depuis sa première guitare d’adolescent, c’est dire. Et forcément, il y a un peu d’angliche là -dedans. Dans l’esprit et dans la langue, qu’il a choisie comme on choisit un instrument, comme on préfère les cordes folk aux cordes en nylon. Et s’il s’agissait de trouver des influences, elles se situeraient sans doute quelque part entre la pop orchestrale de The Divine Comedy et les accords torturés de Radiohead. Entre ces deux références, il y a suffisamment d’espace pour que le style de Vince soit singulier, original et authentique. Loin du stéréotype du petit frenchy qui se la joue british. D’autant que parmi les influences, le dénommé Maurice Ravel n’est jamais très loin…Donc, il y a là des guitares, un piano, et le violoncelle de l'indispensable Clémence, diplômée de la Guildhall School of London, of course. Ah, ce violoncelle. Tellement indispensable que le Vince est devenu Vince United. Parce que l’union fait la force, s’entend (toute référence à Manchester United est officiellement fortuite… officieusement, faut voir). Pendant plus d’un an, l’essentiel tenait en ces dix cordes : six pour Vince, quatre pour Clémence. Ces deux-là ont enchaîné les concerts parisiens, dans des bars, des caf-conç’ tels que l’OPA, le Truskel, ou dans des salles réputées comme Le Divan du Monde ou La Locomotive. En 2008, leur titre « This Photograph » est repris sur la compil Indie Moods dédiée aux artistes émergents de la scène indépendante ; et leur reprise de « The Boy With the Thorn in His Side » des Smiths a été sélectionnée par les Inrockuptibles à l’issue d’un concours organisé par le label anglais Rough Trade.Et depuis peu les United comptent deux nouveaux membres : Yann et ses subtiles partitions de cor anglais et de hautbois (de formation classique, il a collaboré avec Yaël Naim après avoir goûté à la comédie musicale sur la tournée du Roi Soleil), et Franck aux percussions (lui aussi de formation classique, il est fondu de rock et de blues). Le duo acoustique est donc devenu quatuor, à la fois plus harmonique et rythmique, tout en gardant la légèreté d’une petite structure scénique.
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So. He is French but his friends call him "Vince". An english nickname for a guy who is fond of english culture. Well, he is officially a sports commentator. He often crosses the Channel to work around football grounds or tennis courts. But above all he likes guitars. And the piano. And Clemence's cello. And Yann's english horn. And Franck's percs. So he found time to write songs. In english, of course. United we stand !
VINCE UNITED A LA LOCO
Photos Laurent Gehant ©www.reflex-photo.net
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