Julie’S Cape

"I need a joint to abide my day, another pill to feel myself away".Une voix à se pendre avec ses propres cordes vocales. Le diaphane s'écroule dans les déferlantes rauques de tabac à rouler californien. Julie'S Cape interprète en anglais ses propres textes dark rongés de gothique mélodique, servis par un son rock alternatif checké d'Oasis, enragé de Lacuna Coil, bercé de Tracy Chapman, sevré d'Alanis Morissette et de K's Choice..."Some time i'll wait someone to lighten my faces".Il était une fois une petite fille née entre deux piles de vinyls des Doors et de Clapton. Possédée par la Musique, Julie d'un mètre et moins se tapait des trips "yaourt déchainé" devant la glace, en brandissant Barbie Rockstar bras arrachés et tête rasée (à cause des poux). Vocation. Guitare classique parents obligent: têtes blondes à jupes plissées; elle: tâche en jeans troués. Appel du rock façon appel de la forêt et retour rapide à l'état sauvage: 13 ans, la manche avec des punks paie sa première guitare électrique (maman rallonge la sauce, outrée). "I'm gonna run and yell, do you already take all this out of your head"Sa barque d'ado vacillante flotte dans un vague monde artistique jusqu'à heurter un iceberg: Fred Geler. Mentor. Ju fournit textes et musique, Geler bières et talent. Fondations. Destin : à 24 ans, deviendra-t-elle la pochette vinyl devant laquelle une petite fille rasera les cheveux de sa poupée ?"Give me all heat that you can get right now"Enclavée derrière son home studio, guitares sentinelles dressées autour d'elle en attente de leur tour, courbée sur sa Variax hurlante, saoulée d'inspires de Ventoline pour finir les phrases, Julie'S Cape est une petite fourmi de studio, légère comme un rêve qui passe, obsédée du refaire, engouffrée dans sa bulle. Elle tricote, enragée, les cordes de son premier maxi-CD, "Broken silences". Attendre ça."Unclench your fangs"