About Me
http://spartak-althorn2003.fr.nf/ "my boudellem vesgda bezzavetno verny" ( nous resterons fidèles pour toujours ). Ce cri du coeur dans la langue de Pouchkine, tiré d'un couplet de l'hymne soviétique, est aussi la devise du très bucolique Spartak Althorn, véritable lumpenprolétariat du district moselle-est.Au départ de l'aventure, en septembre 2002, Anthony Rohr et Nicolas Burgun, soit la version short et moulées pointure 43 du couple Rosa Luxembourg/Karl Liebknecht.On est ici dans le Pays de Bitche, l'extrème nord du massif vosgien, surnommé "la Petite Sibérie" du fait d'un microclimat plutôt frisquet d'octobre à mai.S'il cite volontiers Spartacus et l'idée de révolte sous jacente à propos du nom du club, Rohr parle également d'un " coup médiatique car on se sentait en décalage par rapport aux autres clubs du coin". Althorn, obscur lieu dit perdu au fin fond de la forêt, "une centaine d'habitants en comptant les vaches", n'ayant pas de terrain, la révolution spatakiste se met en branle doucement...Tous les matches se jouent à l'extérieur.Pour remplir le cochon, les joueurs, "des baroudeurs ayant connu beaucoup de bas et peu de hauts" vendent des briquets (avec la mention "En Avant les Spartakistes", un must), organisent des concerts rock ou livrent des pizzas à domicile. Quant à la couleur du maillot, le Spartak opte pour un orange dont la laideur n'est pas un critère:"On n'avait pas assez d'argent pour s'acheter deux jeux de maillots, et comme aucune équipe de la région ne joue dans cette couleur..."Forcément , le Spartak enfile les grosses vestes et jongle toujours sur la corde raide. Une manière de renouer avec la grande tradition du cirque russe. SO FOOT 2006 .