Beaucoup de slide. C'est trop bon les slide...« Phrase-verbe » ; à la manière de Nicolas Pages, essai6h30, nuit agitée, le réveil sonne, deux fois, trois fois, je l'éteinds, me recouche, fixe l'heure, referme les yeux, deux fois, trois fois, les rouvrent : 7h30, je me lève, les yeux collés, pied droit puis pied gauche, E. dort encore, je ne la réveille pas, je lui caresse les cheveux, zappe la douche, enfile le couloir, arrive à la cuisine, le salon dort encore, fait fonctionner la Senseo, le frigidaire est vide, les placards aussi, je me roule un clope, bois mon expresso, regarde dans le flou, pense à E., le mégot se finit seul, je suis en retard, je m'habille vite, descend les escaliers, évite les merdes de M. dans le hall, traverse l'allée, rejoint ma voiture, roule un clope, commence à le fumer, à 13km du boulot, dans 10mn j'y suis.7h45, j'enfile mon uniforme, prends ma première course, la termine, enfile sur une autre, puis une autre, la matinée suit son cours, 13h pause déjeuner, jambon-beurre-tomate-emmental, une eau minérale, café soluble, clope, j'allume la radio, 13h30 je renchaîne sur l'après-midi, sieste au volant, ou presque, le train-train habituel, 18h débauche, pointage, je rentre, 13km, 15mn, du trafic sur la nationale, des poids lourds.18h15, E. n'est pas là . B,T et M m'accueillent, je m'assieds, canapé-télé, un bourbon, de la glace pilée, un pétard, un stick pour commencer, E. n'est toujours pas là , je l'appelle, elle ne répond pas, un autre stick, un gin ; puis deux, un clope, au tube, B. et T. sont affamés, je les nourris, je rappelle E., sa boîte vocale, énervement, je sors, je promène M., il est heureux, moi aussi.