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Poête Occitan ( 1861- 1944 ) Antonin PERBOSC est un paysan du Quercy : il en a la tête, grave, burinée, expressive, en harmonie avec le paysage natal, comme ses compatriotes Bourdelle, Jean Calvet, Bayrou, Cayrou.Antonin Perbosc naquit en 1861, à Labarthe (Tarn-et-Garonne), entre Cahors et Montauban, à la jonction des deux Quercy, pays tourmenté, mais de relief modéré : « Le Quercy, tout plaines et monts, combes et coteaux, Lo Carsin, tot planòls, tucs, combas e costals. » (1) Ses parents étaient des bordièrs, des fermiers, illettrés. Il eut pour premier maîtres, il le dit lui-même, « Mes aïeux qui ont tenu la charrue et la bêche, Mos rèires qu'an tengut lo dental e la gòbia. » (2) Ou encore un bon valet de ferme, le «...Cadet de Sicardon, - de son nom officiel bien nommé Cantemerle, - ... qui me contait dans les champs tout ce qu'on apprend à l'école des paysans. ... Catèt de Sicardon, - per son nom de papièrs plan nomat Cantamèrle, - ... que me dizia pels camps tot sò que sola apren l'escòta dels pacans. » (3) Ses maitres ? Avant tous autres, sa mère, son aïeule et toute la belle vie d'un enfant de la campagne en ce temps-là : « ... J'étais allé en classe sur les genoux de ma mère et de mon arrière-grand-mère, Dans les haies, dans les prés et sur les ruisseaux qui chantent ; Je savais les vieux contes que disent les anciens... Et les usages antiques qui sont comme la fleur Parfumée du passé de notre terroir... ... Eri anat à l'escòla Sul faudat de ma maire e de ma rèire-aujòla, Per las lisas, pels prats e pels rius cascalhants ; Sabiai los contes vièls que dison los ancians... E los uses antics que son coma la flor Nolenta del passat de nòstra terrador... » (4) Ses maîtres enfin, I'école qui fut pour lui comme une aurore qui se lève! Etudes primaires supérieures, Ecole normale. Il sera instituteur dans plusieurs villages du montalbanais, Labastide-de-Penne, Arnac-sur-Seye, Lacapelle-Livron, Laguépie, Comberouger, Lavilledieu-du-Temple, avant de devenir, en 1914, bibliothécaire de la Ville de Montauban. Dans chaque poste il approfondit sa connaissance de la langue d'oc et recueille les contes populaires. De très bonne heure il a découvert la richesse de ce « patois » qu'on méprise à Montauban encore plus qu’à Paris, cette langue dans laquelle il a appris à parler. Une livre de Castelà, meunier-poète, Mos Farinals, lui ouvrira l'esprit à cette belle aventure qui remplira toute sa vie : « ... Cette fine poussière (de farine) Fleurit à son heure et me fit chanter. ... Aqueta fina posca Florisquèt à son ora e me fasquèt cantar. » (15) Mainte vocation d'homme sera née ainsi d'une heureuse rencontre.Au cours d'une vie toute simple Perbosc va accomplir une ,,uvre considérable. Quelques dates plus importantes ? En 1892 il est aux côtés de Xavier de Ricard et d'Auguste Fourès à la fondation de l'Escolo moundino. Cette même année il devient félibre majoral avec la Cigale de la Liberté tenue auparavant par ce même Auguste Fourès, un rouge du Midi, s'il en fût. Elu maître ès Jeux Floraux de Toulouse en 1908, il participe à la fondation de l'Escôla Occitana à Avignonnet en 1919. Cette école qui avait pour but, la première, on l'oublie trop souvent, de restaurer et de mettre en honneur l'écriture historique de la langue. Il en deviendra Capiscòl (président) de 1939 à sa mort survenue à Montauban le 6 août 1944


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