About Me
La Société Sportive du Parc Pommery est fondée en 1911, sur l'initiative du marquis Melchior de Polignac. Promu en Division d'Honneur de la Ligue du Nord-Est en 1929, le club adopte le nom de « Stade de Reims » le 18 juin 1931. Entraîné par Harrisson et renforcé par Garabedian, Serra, Samano et Lee, l'équipe champenoise est championne du Nord-Est en 1935. Écartant ensuite notamment Quevilly (3-2), le Stade de Reims atteint la finale du Championnat de France Amateurs 1935. Face au FC Bordeaux, les Rémois s'imposent 2-1 à Maisons-Alfort, s'adjugeant le titre de champion de France Amateurs 1935. Les Stadistes adhèrent au professionnalisme dans la foulée de ce titre dès l'été 1935 et participent au championnat de deuxième division, sous la houlette de Aitken, au club depuis 1934. Toujours en 1935, le groupement des supporters Allez Reims est créé. Installés depuis 1935 au flambant neuf Stade Municipal, inauguré cette même année par le président de la République Albert Lebrun, les Rémois connaissent les pires difficultés à suivre le rythme de la D2 durant trois saisons malgré les efforts des entraîneurs successifs : Kielhotz, Garabedian, Besvekony et Biener. En septembre 1938, le Stade, dirigé depuis 1936 par Maurice Hutin, fusionne avec le Sporting Club Rémois, fondé en 1904, grand rival du Stade et dont le prestige local était considérable. Le SC participa notamment aux 32èmes de finale de la Coupe de France en 1923, 24, 26, 27, 29, 32 et 34, et fut sacré champion du Nord-Est en 1938. Le Stade donne son nom à la nouvelle association, le Sporting ses couleurs : le rouge et le blanc. Le Sporting apporte surtout ses dirigeants : MM. Hiltgen, Canard et Germain, tous trois futurs présidents du club. L'amélioration des résultats est immédiate : en 1939, le Stade de Biener se hisse à la 6e place au classement final et atteint les quarts de finale de la Coupe de France
Après la Seconde Guerre mondiale, le championnat de France se professionnalise. Reims se trouve alors en première division et occupe des places d'honneur dans la première partie de tableau. En 1949, le Stade Rémois devient pour la première fois champion de France et remporte l'année suivante la coupe de France, devenant ainsi l'un des clubs phares en France. L'arrivée d'Albert Batteux en 1951 et de Raymond Kopa en 1952 permet au club rémois de poursuivre son ascension, mais il faut attendre deux ans et plusieurs essais de schémas tactiques[1] pour faire du club une équipe imbattable. Sacré champion et vainqueur de la Coupe Latine en 1953, Reims est parti pour marquer les années 1950. Après un nouveau sacre en championnat en 1955, Albert Batteux se voit offrir le poste de sélectionneur de la France, qu'il accepte tout en restant au club. En 1955, la Coupe d'Europe des clubs champions est créée, ce sera alors l'objectif du club qui y concentre tous ses efforts (sa dixième place en championnat le prouve). Reims écarte successivement l'AGF Århus, le Budapesti Voros Lobogo et le Hibernian FC, se qualifiant pour la finale face au Real Madrid. Après un match épique au Parc des Princes, les Espagnols l'emportent sur le score de 4 buts à 3. La désillusion est grande pour le club et les joueurs, qui avaient tout misé sur cette compétition, d'autant que Raymond Kopa doit les quitter à l'issue de la rencontre pour rejoindre le Real.
Mais Reims voit l'arrivée d'un nouveau joueur, débarquant de l'OGC Nice : Just Fontaine qui, après une année d'adaptation, éclate littéralement en 1958 en devenant le meilleur buteur du championnat de France (34 buts), ce qui permet au club de le remporter, de retrouver la coupe d'Europe et d'en refaire son objectif prioritaire. Après un parcours parfait, Reims retrouve en finale de nouveau le Real Madrid (qui a remporté les trois dernières coupes d'Europe) à Stuttgart. Cette fois, Raymond Kopa joue dans le camp adverse. Reims s'incline logiquement mais semble mieux digérer cette défaite, atténuée par le retour de Kopa dans l'équipe pour la saison suivante.
Reims remporte deux nouveaux titres de championnat en 1960 et en 1962, mais sont suivis de mauvais parcours en coupe d'Europe, ce qui amène le président à ne pas renouveler le contrat d'Albert Batteux à la fin de la saison 1963. Just Fontaine avait, de plus, pris sa retraite en 1962. Le départ de l'entraîneur marque la fin de l'épopée rémoise et du football champagne
La période du « grand Reims » a coïncidé avec l'arrivée au premier plan international de l'équipe de France, qui, avec bon nombre de Rémois dans ses rangs (Raymond Kopa, Just Fontaine, René Bliard, Robert Jonquet, Michel Hidalgo, Roger Piantoni ou Jean Vincent), atteint la troisième place de la Coupe du monde de 1958.
1. ? dont en particulier la technique de tir de corner, dite « corner à la rémoise
À partir de la saison 1963-64, les stars du Stade de Reims sont parties et le club descend en seconde division. La seule note d'optimisme de cette saison calamiteuse est la victoire des espoirs rémois en Coupe Gambardella. Le club navigue alors entre la D2 et la D1 : remontée parmi l'élite en 1966 après un titre de Champion de France de D2, nouvelle descente en D2 en 1967, pour les trois saisons suivantes : d'abord troisième et barragiste malheureux en 1968, Reims termine à la huitième place en 1969, année marquée par la dernière apparition de Raymond Kopa en rouge et blanc. Puis le Stade rate les barrages la saison suivante à cause de sa quatrième position au classement. Les instances du football français décident de repasser la première division de 18 à 20 clubs, le club en profite pour remonter parmi l'élite en 1970-71. Suit une période sans grands éclat : le Stade de Reims ne parvenant pas à retrouver pas son lustre d'antan. Le club reste toutefois sans trop de difficultés dans la première partie du classement. Deux bonnes saisons dans les années soixante-dix : la saison 1973-74 où les Rémois finissent sixième notamment grâce aux 30 buts de leur « goaleador » argentin Carlos Bianchi sacré meilleur buteur du championnat, et la saison 1975-76 où Reims termine cinquième, sa meilleur place depuis treize ans, Bianchi obtenant une seconde fois le titre de meilleur buteur avec 34 réalisations. La Coupe de France permet à Reims de sortir de l'anonymat en 1977, avec une finale perdue 2 buts à 1 face à l'AS Saint-Etienne. Puis la situation se dégrade. Les difficultés sportives sont suivies de difficultés financières en 1978 : le club menace de déposer le bilan et doit licencier plusieurs joueurs pour pouvoir continuer le championnat. Reims accumule les défaites et termine à la dernière place avec seulement trois victoires à son actif, en 1978-79. Le club retourne en D2, mais parvient à trouver une solution à ses difficultés financières et à poursuivre son activitée
Avec une situation financière précaire, le Stade de Reims joue avec une équipe rajeunie en 1979-80. Mais les rouges et blancs évoluent en milieu de tableau et le stade Auguste-Delaune se vide peu à peu. Deux années plus tard, Reims échoue dans les barrages pour l'accession en D1. Le retour de Carlos Bianchi en mars 1985 comme joueur et entraîneur, n'est pas suffisant pour permettre à l'équipe de retrouver les premiers rôles.
En 1986 et en 1987, le club parvient tout de même à se qualifier à deux reprises pour les demi-finales de la Coupe de France. Les entraîneurs se succèdent ensuite et l'effectif rémois, fortement remanié, ne parvient pas à relancer l'équipe : Reims reste dans l'anonymat du milieu de tableau. La situation financière du club est mauvaise au début de la saison 1990-1991. Malgré des résultats à la hausse avec une inespérée sixième place et une victoire en Coupe de la Ligue, les caisses du club restent désespérément vides. En l'absence de repreneur financier, le Stade de Reims est rétrogradé en D3. Une dette de plus de 50 MF pousse le Tribunal de Grande Instance de Reims a prononcer la liquidation judiciaire du club au mois d'octobre 1991. Le Stade de Reims devient le Stade de Reims Champagne FC, auquel la fédération permet de continuer le championnat. Malgré les bonnes prestations de l'équipe sur le terrain, le club ne peut disputer le dernier match de la saison : une nouvelle liquidation judiciaire est prononcée le 11 mai 1992 par le tribunal, avec pour conséquence la cessation de toute activité. Les 230 coupes, 200 fanions brodés et la totalité des archives du club sont alors vendus aux enchères.
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