Alexey Asantcheeff

Je suis né en France, d'un père français d'origine russe et d'une mère écossaise. C'est par ce mélange culturel que mon oreille s'est formée dans un premier temps, avec la chanson française par mon père, et la pop et soul par ma mère. Mon grand-père maternel étant lui-même pianiste et compositeur, c'est par lui et mes régulières visites en Ecosse que le virus du piano s'est lentement mais sûrement propagé jusqu'à faire de moi la personne passionnée que je suis aujourd'hui.
J'approche le piano nonchalament durant ma petite enfance, puis vers mes 10 ans je prends des cours avec une amie de la famille, la pianiste italienne Carla Segalini, à raison d'une heure par semaine, et ce pendant 4 ans. C'est elle qui m'apprend tout ce qui constitue la base de mon jeu au piano, en décidant de concentrer mes efforts sur la technique et surtout l'interprétation des pièces classiques que nous travaillons, au détriment du solfège qui restera mon talon d'Achille pendant de nombreuses années. Lassé et immature, je cesse de prendre des cours avec Carla à mon entrée au lycée, et entame une période de réflexion intense propre à l'adolescence, où la musique perd sa prépondérance au profit de motivations plus ou moins existentielles!
Perdu dans mes incertitudes et mes interrogations à la sortie du lycée, m'engageant dans des filières que je délaisse au bout de quelques mois, l'étincelle se déclare néanmoins lorsqu'un très bon ami, Yohan Abou, me fait écouter "Somethin' Else", l'album d'Adderley, plus particulièrement "Autumn Leaves", la première chanson de l'album...Wooooo hoooo...Je peux toujours l'écouter encore et encore, quand Miles part, mon âme le suit comme au premier jour! Je me remets au piano avec Yohan à la guitare, Thibaut Caroli à la batterie, et commence à défricher en autodidacte les grilles et une ébauche d'improvisation...
Nous sommes au printemps 2005, cela fait deux ans que j'ai eu mon bac, six-sept mois que j'ai commencé à me frotter au jazz, quand une rencontre va bouleverser le cours de ma vie. Cyrille-Aimée Daudel, jeune chanteuse franco-dominicaine, fraîchement débarquée de la République Dominicaine où elle enflammait les salles(!) me fascine et me pousse à m'inscrire à cette école de jazz qu'elle a fréquenté deux ans auparavant. C'est ainsi que commence ma scolarité à l'American School of Modern Music, une école aux maigres moyens, mais à l'enseignement excellent et pointilleux de professeurs tels que Peter Giron, Steve Browman, François Fichu, Sami Bangerter ou encore Phil Hilfiker et Bernard Vidal. Voilà comment, grâce à eux, aussi bien Cyrille que ces excellents professeurs, mon destin sera lié à la musique.
Je suis maintenant impliqué dans divers projets, et avant tout, mon duo avec Lucie Le Guillanton, chanteuse extra-ordinaire. Son talent se passe de mots, ouvrez vos coeurs et vos oreilles...
Autre émulsion musicale, VOLYN, ma rencontre avec le trip-hop, résultat maintenant évident de mon amour pour le hip-hop et la musique électronique.
Tout est dit. A vous de savourer...

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