Un être. Parmi tellement d’autres que cela donne le vertige rien que d’y songer.
Je m’imagine nous voyant tous, et je comprends qu’en somme, je ne suis pas grand-chose. Juste une anonyme de plus. Une ombre au milieu de milliards d’autres.
Seul ce qui tourne autour de moi, ce que je peux voir, toucher, sentir, goûter, entendre, me préoccupe, pour peu que je sois capable de le reconnaître et/ou de l’assimiler.
Et pour celui ou celle qui marche près de moi, qui me frôle ou me bouscule, qui me regarde sans me voir, c’est le même refrain.
Nous sommes seuls, même si nous sommes des milliards. Et au milieu de tout ça, je ne suis qu'une poussière. Une poussière dans l'univers.
..
Layout by:
..