About Me
Dès l’âge de 5 ans, Claes Jude s’essaye au piano sous l’égide autoritaire de sa mère, elle-même professeur de piano. C’est un échec noyé de larmes. Il se tourne alors vers la flûte traversière, soutenu par son père avec lequel il pleure beaucoup moins, celui-ci étant en voyage une bonne part de la semaine.
Les années passent et outre son père, les professeurs particuliers et/ou de conservatoire se succèdent pour faire jouer Claes Jude dans les églises, aux auditions, etc... L’enfant, du signe des gémeaux, un signe d’air, n’en manque pas (d’air), si bien qu’à l’âge de 15 ans, il troque sa flûte pour un saxophone alto, et ce pour s’imposer d’avantage parmi les amis qui se sont mis à la guitare ou à la batterie. Après une année passée à traumatiser le pion qui lui servait de professeur, il suit des cours avec un Jazzman qui lui fera dès lors préférer le ternaire au binaire.
Il abandonne néanmoins le saxophone pour s’essayer à la guitare, qu’il trouve nettement plus original à l’aube de ses 18 ans. Gaucher qu’il est et s’obstinant sur des guitares de droitier, il en joue mal, mais suffisemment pour accompagner son chant sur des classiques de blues (John Mayall, Robert Johnson, Lenny Kravitz!!!).
Après quelques années, il mue pleinement, découvre le raclement de gorge des clopes, les variétés de l’alcool, le gospel, le ragga et le hip hop, toujours sur fond de blues. Il est bilingue, aussi différents groupes tentent de se l’arracher en tant que chanteur. Seulement, le malheureux se pose difficilement, préférant le raclement de gorge des joints et les variétés de l’alcool à la rigueur des répétitions. Pour asseoir tout ça, donc, il va suivre des cours de chant lyrique pendant deux ans. Mais le ternaire à déjà pris le dessus et son professeur a du mal à voir en lui un élève assidu... Il retourne au blues, accompagné par sa propre guitare et ses accords tremblants.
Il a entre-temps développé tout un tas d’artifice propre au vent (instruments à vent...): l’harmonica (John Mayall oblige), flûte indienne, saxo (il a repris dans le cadre d’une harmonie musical et d’un big-band), chant guturaux (le ragga peut avoir ses origines dans les chants mongols et tibétains), ocarina, etc...
Aujourd’hui, il travaille en collaboration avec des guitaristes dans les bars et les soirées, et notamment avec le compositeur John-Peter Beautiful (Cf. myspace).