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5 CHANSONS EXTRAITES DU CONCERT A LA COCOTTE MINUTE (LYON) LE 10 NOVEMBRE 2007
PRISE DE SON ET MIXAGE : ETIENNE PAILLARD
1975-1993
J'ai commencé la musique à peu près à cet âge-là :

[Photomaton été 80]
Au début, c'était modeste, un orgue bontempi avec une ventilation au ronflement insupportable, mais quand même : j'ai le souvenir de mon premier concert, un jour de noël, à la fin du repas de famille, j'ai joué "oh, when the saints" en lisant le code couleur des notes (bleu = do, rouge = ré,etc...) !
Après, je me suis détourné un bon moment de tout instrument. Ce qui me plaisait, c'était de "faire des cartons" avec la carabine à plomb de mon père ! Je dégommais mes playmobils !
Je suis revenu à la musique à l'adolescence (je vous passe les photos !) J'ai appris la guitare et je me suis mis très vite à composer (je vous passe aussi les chansons : il reste quelques K7 que je cache soigneusement !)
Pour ça, la guitare, ça marche du tonnerre pour emballer les filles : suffisait d'apprendre à jouer les trucs à la mode (dont je vous passe les noms !)
1993-1996
Ma première vraie scène, c'était à 18 ans, seul avec quelques chansons dans les "boites à chansons" au québec (j'ai vécu là-bas de 18 à 21 ans). Et puis, j'ai rencontré un chouette type avec qui on a monté mon premier vrai groupe : Les Indécis. Ca tournait bien : on jouait dans les rues, dans les festivals universitaires.
1996-2000
Quand je suis rentré à Lyon, ça a été la traversée musicale du désert. J'ai joué quelques semaines dans un groupe de reprises, genre groupe de bals. Un truc incroyable : des types qui répétaient tous les samedis dans leur garage mais qui ne faisaient pas de concerts car le chanteur avait le trac. Il vomissait tellement avant d'entrer sur scène qu'il se vidait et ne pouvait plus chanter !!! Pas très glorieux, non ?! Je me suis vite cassé...
2000-2003
Ensuite, j'ai fait coups sur coups plusieurs belles rencontres et on a très vite monté un groupe de reprises (piaf, brassens, ferré, gainsbourg) : Les Passe-moi l'sel !
On a rebaptisé le groupe, quand les premières compos ont vu le jour : Le Bruit des Touches. Ca a duré trois ans. On a joué dans les bars, fait des premières parties, des co-plateaux avec des groupes lyonnais. Au total, une vingtaine de concerts.
En avril 2003, on a sorti un premier vrai album : "Trouvailles en tout genre".
Si cet album vous intéresse, il m'en reste une bonne centaine : profitez-en, c'est gratis ! Et puis le groupe s'est séparé...Nous étions trois à vouloir prendre un virage plus électrique et à vouloir accélerer la cadence des concerts...


2003-...
A trois, nous avons monté le King Kong Vahiné. Nous avons enregistré une première maquette. Nous avons multiplié les dates de concerts, avons écumé tous les rades et les petites salles de Lyon. Nous avons remporté le tremplin Dandelyon en mars 2006. Un batteur nous a rejoint dans la foulée et on a enregistré un premier album sorti début 2007 :
Pour plus d'infos sur le groupe, je vous renvoie sur notre page :
http://www.myspace.com/kingkongvahine
ou sur notre site :
http://www.kingkongvahine.com
Il y a de la musique à écouter, des photos à regarder...
Aujourd'hui, j'ouvre une parenthèse en solo : j'ai l'impression de pouvoir enfin assumer de jouer seul sur scène. L'envie me taraude depuis des années...Le King Kong Vahiné reste ma priorité : je porte ce projet à bras le corps avec mes compagnons de route. J'ai simplement envie d'essayer quelque chose tout seul, m'ouvrant un espace de jeu et liberté supplémentaires.

My Interests

Music:

Member Since: 30/06/2007
Band Website: aucun " aucun
Band Members: denis rivet : voix, guitare, boites à rythme, orgues bontempi

Influences: la chanson française et francophone des années 50 à nos jours, avec quelques piliers : léo ferré , alain souchon, yves simon, dominique a. + quelques trucs anglophones : radiohead, björk, arcade fire,...mais pas trop...




la ville est tranquille : la video

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la ville est tranquille


Nous sortons prendre l’air
Au beau milieu du jour
Voilà bientôt deux jours
Que nous n’avions pris l’air
Un peu abasourdis par autant de lumière
Sous un ciel aussi gris et sans aucun repère

La ville est tranquille, étrangement tranquille
Ne trouves-tu pas cela suspect ?

Pas un bruit de moteur
Personne aux alentours
Nos pas soudain si lourds
Nous poussent à l’effort
Est-il tombé une bombe dans la nuit d’avant-hier
Pour que rien à la ronde n’apaise nos paupières ?

La ville est tranquille, étrangement tranquille
Ne trouves-tu pas cela suspect ?

Deux amants marchent au pas,
D’un amour militaire,
Pris dans un courant d’air
C’est la bérézina
Comment tenir debout,
Jusqu’où et pour quoi faire ?
Si tu poses un genou, te voilà ventre à terre.

La ville est tranquille, étrangement tranquille
Ne trouves-tu pas cela suspect ?
N’avais-tu pas vu qu’il neigeait ?

Sounds Like: Le village

On partait du village
Bien vite on l’oubliait
Oubliant au passage
Celui que l’on était

Bien des années plus tard
Il fallait revenir
Agrippés au comptoir
Ils en redemandaient

D’aucuns voulaient savoir
Ce que l’on devenait
Ce qu’on peut devenir
Une fois loin du village

Le meilleur et le pire
Le bon et le mauvais
Et d’aucuns d’enchérir
Si l’on se souvenait

Du mal qu’on avait fait
En partant du village
Oubliant au passage
Qu’il faudrait revenir

Rocky-Lee

Merci la pluie
Merci le vent
Sans vous aujourd’hui
Tout serait différent

Merci la nuit
Merci l’hiver
Tous ces samedis
A ne savoir quoi faire

Je jouais seul (X4)

J’étais Rocky,
J’étais Bruce-Lee
J’étais un bagarreur
Une terreur

Merci l’ennui
Merci grand-mère
Ces vacances pourries
Au bord de la mer

Je jouais seul (x4)

J’étais Rambo
J’étais Zorro
J’étais un justicier
Un guerrier

J’étais Musclor
Terminator
J’étais un bagarreur
Une terreur

Un feu de paille

Dieu que tu es frileuse, nous sommes en plein été
Tu as mis ma vareuse par dessus ton gilet
Ça sent l’herbe tendre que l’on vient de couper
L’avant-goût de septembre, en plein mois de juillet

Quand nous marchons ensemble, tu te tiens à mon bras
Nous marchons toujours droits, sans gestes déplacés
Allons-nous en d’ici, et allons-nous coucher
Allons-nous en d’ici, je veux dire pour de vrai

Mais où veux-tu qu’on aille
Nous sommes un feu de paille
Nous finirons, c’est sûr, dans le mur

Dieu que tu es peureuse, tu n’veux pas t’approcher
De la paroi rocheuse, malgré le parapet
Et mes mains qui se tendent ne peuvent rien changer
Et mes mains qui se tendent ne changeront rien, jamais

un feu de paille

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Le désir

Ça vient comme ça s’en va
Sans jamais crier gare
Ça te ferme les bras
Quand tu baisses la garde
Ça glisse entre les doigts
Ça file comme du sable
Le désir, le désir, le désir

Ça ne dit pas pourquoi
Ça ne met pas en garde
Quand tu ouvres tes bras
Ça ne baisse pas la garde
Ça va couçi-couça
Ça te rend pitoyable
Le désir, le désir, le désir

Ça a des hauts, des bas
Ça te prend, ça te largue
Te repêche parfois
Dans le creux de la vague
Ça te prend, ça te broie
Et te recrache à table
Le désir, le désir, le désir

le désir : la video

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