La musique des Apocalypse Dei and the Funky Warriors est indomptable, elle ne se laisse déguster que par les plus fins gourmets. Là où l’oreille néophyte n’entend que grotesque cacophonie, l’auditeur plus avisé se voit transporté dans un univers fantasmagorique aux couleurs chamarrées.
De par leur aisance diabolique à mêler la sensualité de Danny Brillant et la brutalité de Cannibal Corpse, les Apocalypse Dei and the Funky Warriors sont à la musique ce que William Saurin est au plat cuisiné : une évidence.
En bref, l’écoute d’Apocalypse Dei and the Funky Warriors se révèle être une expérience proche du dépucelage auditif.
Toutefois, avant de remplir les stades et d’enregistrer son double white album, le groupe est jusqu’à présent resté méconnu du public, se complaisant dans la scène de l’ultra-underground Tourangeau.