Sarazvati - HKY !!

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Salut, je suis le profil (un peu moche) du premier album de Sarazvati, "Happy Kali Yuga" (2005) ! Me cherchez plus, je suis écoulé (beurk), mais je suis toujours téléchargeable, gravable, et j'aime qu'on me chatouille sur la tranche du dixe. Mon but était de vous annoncer la période de merde que nous traversons tous (et on a pas fini), et vous inviter à pas vous laisser abattre : crier, danser, aimer, voyager, vivre ! Je me sens un peu abandonné depuis que ces enfoirés de Saraz se sont mis en tête de faire un autre album, comme si que je leur suffisais pas !
Quelques chroniques :
Depuis 2001, les quatre lillois de Sarazvati explorent un rock electro dont le curseur penche nettement du cote rock, comme en atteste leur premier album : gros son, importance des guitares, voix (anglophone) aux accents pop, climats tendus. Optant le plus souvent pour un rythme offensif, les morceaux s'imposent grace a une densite exigeante, une energie constante et une inventivite experimentale qui font la différence. Rock'n'Folk - fevrier 2006
pop-songs enervees et dansantes par des branlotins lillois Peut-etre parce qu'ils ont grandi frontaliers, hésitants entre France et Belgique, les gandins de Sarazvati ne parviennent toujours pas à choisir leur camp : un pied sur le dancefloor, l'autre sur la fosse ou s'organisent les pogos, ils jouent ainsi une pop assistee (agitee?) par ordinateur mais aussi par la sueur. Une musique aussi martiale que debridee, croisement tres etonnant entre la nonchalance survoltee de Weezer ou de Bloc Party et la science de Placebo ou de Garbage. C'est justement quand cette maitrise sonic parfois tape-a-l'oeil et castratrice se fait deborder par les dynamiques folasses de ces chansons, quand l'excentricité melodiques casse les tibias de la raison que ces morceaux - qui vivraient confortablement dans l'Angleterre de Bloc Party ou Futureheads - impressionnent vraiment : puissants et pourtant mal fichus, ils dansent en boitant, avec classe et malice. Lucie Dunois Les inrockuptibles - 11 janvier 2006
A la croisée des chemins des Beastie Boys, des Sonic Youth, de Whale (pour ceux qui se souviennent encore de ce groupe,ovni d'un seul album) et de Gorillaz se tient fièrement Sarazvati, qui n'hésite pas à mélanger pop enfantine sucrée, scratchs et samples qui évoquent un hip-hop serein et amusé, sonorités électro et riffs métalloïdes sous acide. C'est avant tout une impression de joie, de détente, qui se dégage de "Happy Kali Yuga", comme un périple à pieds à travers une ville ensoleillée, où l'on retrouverait ses souvenirs à chaque coin de rue, d'où ressurgissent les endroits aimés pour notre plus grand bonheur secret, que ne peuvent comprendre les passants pressés et étonnés de voir votre large sourire alors que tout le monde fait la gueule autour de vous. Sexy, bourrée de références (à des films ou des dessins animés) et d' arrangements inattendus, la musique de Sarazvati ne se démarquera pas à première vue, ni par sa complexité, ni par la présence du chanteur (correcte sans jamais trop en faire), mais plutôt par son aspect totalement décalé, inclassable et profondément jouissif. En ces temps moroses où l'espoir paraît de plus en plus lointain, Sarazvati est là pour nous rendre le sourire et il ne serait pas raisonnable de passer à côté d'une telle occasion de se détendre ! Ptit Boy The frenchtouch.org - avril 2005