Il n’aura fallu finalement que très peu de temps à Jean-Marc Foltz pour s’imposer au tournant des années 2000 comme l’un des clarinettistes les plus inspirés et novateurs de la riche scène jazz européenne. Il faut dire que ce styliste d’exception, époustouflant de facilité technique et d’intelligence musicale, s’il n’a choisi que récemment de se consacrer entièrement et exclusivement aux musiques improvisées, possède un solide bagage théorique et une expérience extrêmement poussée dans le domaine aventureux et protéiforme de la musique contemporaine la plus radicale. Membre de formations prestigieuses - l’Ensemble Intercontemporain, le groupe Accroche Note, Musikfabik à Düsseldorf, l’ensemble Alternance-, Foltz aura pendant des années participé à de nombreuses créations d’oeuvres de compositeurs marquants , avant d’insensiblement dériver du côté de pratiques musicales plus ouvertes à l’imprévu. Complice de la première heure de Bernard Struber, découvert par Claude Tchamitchian qui l’intègre aussitôt à son Grand Lousadzak, révélé également aux côtés de Bill Carrothers dans son Septet "Armistice 1918" et désormais partenaire indispensable de quelques-uns des musiciens les plus créatifs du jazz hexagonal - Oliva, Chevillon…- Jean-Marc Foltz franchit un nouveau cap en présentant en trio sa propre musique. Soutenu par une rythmique concentrée sur ses fonctions pulsatives, Foltz, avec des sonorités mystérieuses et hantées de forêt profonde et un phrasé labyrinthique, révèle un univers sonore d’un raffinement extrême, à la fois rigoureux et aventureux, expérimental et sensuel.
(D'Jazz à Nevers 2007)
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C’est probablement en France, et en particulier depuis le début des années quatre-vingt, que la clarinette trace sa voie royale dans le jazz et les musiques improvisées: Michel Portal, Jacques di Donato, Louis Sclavis, Sylvain Kassap, Denis Colin et aujourd’hui un nouveau ' son ' le strasbourgeois Jean-Marc Foltz. D’abord remarqué dans le groupe Virage (premier laureat ' jazz migration ' de l’Afijma), puis dans le quintet de Stephan Oliva , dans le projet ' Armistice 18 ' du pianiste américain Bill Carrothers ou en duo avec Bruno Chevillon, Jean-Marc Foltz trace désormais un chemin singulier dans le jazz d’aujourd’hui. Un ' son ', des idées, des compositions originales et passionnantes, et des compagnons de route chevronnés (l’une des plus belles rythmiques françaises!) soudent avec grand bonheur ce nouveau trio qu’il faut découvrir.
(Europa djazz Festival 2006/Le Mans)
« Dans le format plus conventionnel du trio (avec Sébastien Boisseau et Christophe Marguet), le strasbourgeois Jean-Marc Foltz est en train de s’imposer comme « la relève » (s’il en était besoin) de plusieurs générations de clarinettistes made in France par sa sonorité et son imagination nourries de son expérience d’interprète "contemporain". Aujourd’hui le sideman est devenu leader, et ça promet !»
(Gérard Rouy / Jazzmagazine)
« Die Kompositionen und die Spielweise des elsässischen Klarinettisten Jean-Marc Foltz sind grossartig und verückt genug, um aus ihm einen grossen in der Reihe Portal/Sclavis werden zu lassen. Immerhin hat er in seinem trio mit Sébastien und Christophe Marguet schon eine der besten französichen rythmus-gruppen.»
(Peter Bastian / Jazz Thetik)
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Dolphy, le grand défricheur, l’avait sorti du pupitre d’orchestre pour la propulser à l’avant de la scène, mais c’est en France que, depuis quelques décennies, la clarinette trace sa voie royale dans le jazz et les musiques improvisées. Nouvelle voix boisée de la scène hexagonale, Jean-Marc Foltz - le strasbourgeois de l’étape - crée son nouveau trio aux côtés de deux jeunes piliers du jazz français : Sébastien Boisseau et Christophe Marguet. Remarqué dans le projet “Armistice 1918†du pianiste américain Bill Carrothers mais aussi dans le quintet de Stéphan Oliva ou dans son duo avec Bruno Chevillon, Jean-Marc Foltz trace désormais un chemin singulier dans le jazz d’aujourd’hui. Le plus beau son de clarinette qui soit : à découvrir absolument !
(Festival Jazzdor 2005/Strasbourg)
« Pour la première fois en leader et en trio, dans sa ville natale, Jean-Marc Foltz s’affirma d’emblée comme une voix profondément singulière. Des compositions qui installent un climat rêveur ou tonique, une conception originale de l’interaction empathique avec un Boisseau et un Marguet visiblement concernés, une vision des clarinettes qui transcende nos habitudes d’écoute : passionnant !»
(Thierry Quenum/Jazzmagazine)
« Affranchi de ses aînés trop célèbres Michel Portal et Louis Sclavis- il n’appartient pas à leurs générations respectives - Jean-Marc Foltz peut assumer sa filiation sans complexe, dégagé des divers modèles, français, américains ou traditionnels que sous-entend en général l’usage de la clarinette. Evitant toute influence balkanique, sans le moindre soupçon klezmer, il utilise un langage qui lui est propre. (...)Tension et relâchement, douceur après le tumulte, éclats de free, sons hypnotiques, un goût certain et maîtrisé de la transe... une recherche permanente autour des tonalités et des timbres, une joie de vivre et d’aimer... Voilà ce qui prime dans cette musique fougueuse, emportée par un déchaînement lié à la fantaisie et un des plus beaux sons de clarinette basse.»
(Sophie Chambon/Citizen Jazz-www.citizenjazz.com) ............................................................ ............................................................ .....
La création du jean-marc foltz a été produite et présentée par le festival Jazzdor de Strasbourg (2005), puis à l’Europadjazz Festival du Mans (2006), Una Stricia di Terra Feconda à Rome (2006), Jazzmeile Thüringen (2006), North Sea Jazz Festival (2007), D'jazz à Nevers (2007)…
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