Projet de création et de résidence entre Sylvie Egret
aka Ybrid
et un orchestre symphonique dirigé par Norbert
Genvrin.
Après une résidence à la salle « Le Cargö
» à Caen,
la 1ère de ce spectacle aura lieu le 14 Novembre 2007
lors du festival Nordik Impakt à Caen.
Composition originale : Sylvie Egret aka YBRID.
Arrangeur : Stéphane Lechien
Orchestre symphonique dirigé par Norbert Genvrin
Chanteuse Soprano Dramatique : Camille Hamel
Scénographe : William Dubourg
Illustrateur : Santiago Olivera
Création lumière : Jérôme Houles
Bio YBRID :
Elle signe en 2003 un premier vinyl sur le label Epileptik, puis crée son propre label Ark-Aïk où arrive la première référence en 2004. Juin 2005, un double vinyl et un double Cd Defixio/ Ex Nihilo Nihil sort sur le label Xunk, distribué par PIAS.
Septembre 2006, « Khaos De Viscera », album Cd Live d’une heure sortira sur son propre label Ark-AïK, distribué par Rue Stendhal Distribution.
Poussée par le désir de ne pas s’enfermer dans un style en particulier, elle développe des projets parallèles, composant des bandes son pour des compagnies de danse et théâtre, élaborant la BO pour le film de Murnau, Nosferatu, à la demande de UWE dans le cadre de Electronic Cinéma (Jeff Mills avait réalisé celle du film Metropolis de Fritz Lang), ou développant le projet Silencio de Metem, en collaboration avec la chanteuse Camille Hamel, qui verrait Dead Can Dance et Creatures jouer avec des ordinateurs épris de primitivisme avant gardiste et de tribalité sophistiquée.
Pourtant, bien que différentes, on retrouve dans les diverses compositions de Ybrid, des éléments fédérateurs tels que le goût pour les petites voix espiègles, les cordes tendues flirtant parfois avec le classicisme, des pieds aux saturations démoniaques…
Ybrid joue à l’alchimiste, conciliant ses influences et un certain goût pour l’humour noir. Puissant, indus, rageur, le tout animé par un certain goût du risque et de l’expérimentation. Les titres issus d’un idiome parfois inventé ou fortement influencés par les langues antiques, sont le parfait reflet de cette gestation musicale sans âge, qui semble raviver un panthéon de dieux paillards et fêtards, obnubilés par le simple désir de se mouvoir en toute libertés sur les eaux mouvantes de la créativité, sans avoir à se fixer de limites ou de barrière. Oubliez les étiquettes et laissez les préjugés ..é pour plonger les oreilles vierges dans ce monde catatonique, où spectres, machines et humains dessinent les contours de l’indépendance artistique. Darkement Jouissif ! Roland Torres (Coda Magazine)
Ybrid_Requiem_fin_acte1_structures
par Sangre-De-Drago