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d.e.v.i.a.n.c.e.

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This is d.e.v.i.a.n.c.e baby ! 4
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Deviance live sarcophage
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Deviance live viande
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"Le premier disque de D.E.V.I.A.N.C.E. est une tuerie. Je me souviens de la première fois où j'ai passé une démo du groupe à l'antenne, c'était le morceau intitulé " petites plaies entre amants ". Il y a eu quelques secondes de silence après la diffusion, une sorte de trou noir qui exprimait le choc ressenti dans le studio. Technicien et invités se sont regardés, comme si une tornade venait de passer. Aujourd'hui sort enfin l'album, qui tient toutes les promesses qui sont venues depuis bousculer les ondes de Radio libertaire, via Place Aux Fous Musique. Dense, intense, intègre, remarquablement équilibré, D.E.V.I.A.N.C.E., le disque, a manifestement été conçu comme un tout. Ce qui renforce le propos qui, dans une atmosphère trop uniforme ou hermétique, aurait pu être étouffé. La musique est d'obédience électronique, à la fois expérimentale, minimaliste (sans être pauvre, loin de là) et accessible. C'est là une des forces du duo, cette volonté d'être abordable, sans verser dans la facilité pour autant. La tonalité générale de l'album est sombre, prenante, souvent angoissante, voire terrifiante, c'est une descente dans les arcanes de l'être humain, du quotidien jusqu'aux tréfonds de l'âme, là où stagne l'inavouable. Et l'inavoué. Et si nos deux poétesses (quel autre mot pour les désigner ?) – Sick Lust et So. Noël – nous rapportent leurs tourments, leurs excès, leurs colères ou leurs souffrances, c'est avec ce talent particulier qui fait que les mots et ce qu'ils décrivent dépassent toute forme de nombrilisme pour éveiller un écho dans chacun(e) d'entre nous. Et puis il y a les voix. Qui parlent. Ni rap, ni slam pourtant (heureusement !). Nous sommes ici entre spoken words et chant. Une forme particulièrement moderne, inédite, ancrée me semble-t-il dans le Sprechgesang, ce chant parlé de la musique contemporaine (cf. Arnold Schönberg, Alban Berg, Luciano Berio), tout en s'en affranchissant par l'introduction du rythme, issu du rock and roll, et qui parcourt les textes comme une décharge électrique. Nous sommes en présence d'un véritable ovni qu'on pourrait définir comme une forme d'opéra électronique au format rock. Il y a quelque chose de théâtral dans les chansons, quelque chose qui vient en droite ligne de l'Expressionnisme. Les mots claquent, entre cris et murmures, miaulements et hurlements, scandés, martelés, distordus parfois, avec de brusques échappées lyriques qui ouvrent une respiration quand l'atmosphère s'épaissit, glauque, violente ou poignante. Les voix s'entrechoquent, filent à l'unisson avant de s'entrelacer, chacune de leur côté, toujours ensemble. Chaque chanson raconte une histoire, c'est un instantané cru, cruel, d'une des composantes de la condition humaine, un scénario écrit au scalpel d'une représentation kaléidoscopique de la réalité, qui ne farde ni n'esquive aucun sujet : excès en tout genre, maladie, sexe, suicide, brutalité... Une dimension à ne pas négliger cependant est l'humour. Un humour noir, qui aurait sa place dans l'anthologie du même nom, élaborée et publiée par André Breton (" la tête dans le four ", par exemple, est un chef-d'œuvre du genre), une ironie qui glace le sang (" Petit viol consenti... ", chantonné comme une comptine ; " Maman, est-ce que tu dors ? Papa, détruis-moi encore " susurré d'une façon presque guillerette avec une voix de fillette, comme un défi – un jeu, sinistre jeu ? " sarcophage médical "). Secoué, et pour masquer l'émotion, on sourirait presque, comme on sourit en Asie quand on est mal à l'aise – alors oui on sourit... jaune, très jaune, comme le jaune de l'hématome, des ecchymoses... et puis les cris explosent, vous saisissent à la gorge, ne vous lâchent pas (" Pourquoi ? " - petites plaies entre amants - " Arrête ! "). D.e.v.i.a.n.c.e. est un miroir qui nous renvoie une image de nous-même, qui est d'autant plus effrayante qu'elle baigne dans la lumière froide de la lucidité. Le jugement ne vient pas des textes mais de ce qu'on en retire, de notre propre conscience. Le reflet qu'on contemple suffit, lui, à nous coller une baffe. Un disque indispensable."
D.E.V.I.A.N.C.E. : Sick Lust et So. Noël, voix & composition
Eric Tessier
18 mai 2008
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Clip xtcod
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Clip Sarcophage médical
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Clip Communion
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La tête dans le four clip
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Deviance trip
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My Interests

Music:

Member Since: 6/19/2007
Band Website: www.nosite.com
Band Members: Sick Lust : Poètesse bruitiste
So. Noël : Poètesse instrumentaliste

Influences:
DOLOROSO ERGO SUM (JE SOUFFRE DONC JE SUIS)
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Sounds Like:
Teaser pcx
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Deviance trip 2
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Record Label: Unsigned

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"Le premier disque de D.E.V.I.A.N.C.E. est une tuerie." Par Eric Tessier

"Le premier disque de D.E.V.I.A.N.C.E. est une tuerie. Je me souviens de la première fois où j'ai passé une démo du groupe à l'antenne, c'était le morceau intitulé " petites plaies entre amants&n...
Posted by on Thu, 22 May 2008 06:09:00 GMT

This is d.e.v.i.a.n.c.e. baby ! By Fred Ambroisine

Check this out ! Enjoy ! http://www.alivenotdead.com/fredambroisine/THIS+IS+D.E.V.I.A .N.C.E.+BABY--profile-155094.html  
Posted by on Thu, 22 May 2008 05:58:00 GMT