Non, non et non. Le post-rock n’est pas l’apanage des seuls Canadiens. Preuve en est faite par les sept musiciens qui composent le collectif français George Adamski & His Slowly Drunk Heart From Venus. Si ces jeunes gens partagent avec leurs homologues d’outre-Atlantique le goût des noms à rallonge, des chœurs puissants, des climats orageux et mélancoliques, ils amènent dans leurs valises de nombreuses particularités. Né de l’envie de deux guitaristes fanatiques des envolées d’A Silver Mt Zion, pour ne citer qu’eux, George Adamski mélange les genres et établit des connexions inespérées entre Paris, Jérusalem, Montréal et Brest. Cosmique et tellurique à la fois, George Adamski se promène aux antipodes des clichés rocks ou post-rocks. En yiddish ou en anglais, avec du saxophone, du bugle, de la clarinette ou du violon, le groupe se démarque toujours et prend systématiquement à contre-pied un public qui n’attend que cela.
bio par Thomas Rozec.
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