Didier Boeuf / Didier Bullock profile picture

Didier Boeuf / Didier Bullock

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About Me

Artiste plasticien tavaillant principalement à partir de son nom de famille:BOEUF. ----------A plastic artist, whose work originates essentially in his surname : BOEUF "Bullock". ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ _______________________Mon approche artistique: Je ne ferai pas une étude critique ou théorique du ‘grand Verre’ de Marcel Duchamp et du ‘Carré blanc sur fond blanc’ de Malevitch. Bien d’autres l’ont fait et tel n’est pas mon propos.Ces deux oeuvres sont pour moi le basculement et l’inversion de l’esprit de modernité._________________________________________________ _________________________‘ Carré Blanc sur Fond Blanc’ (Malevitch 1918) : Un infime décollement d’un carré blanc sur un fond blanc. L’ultime représentation de la perspective rétinienne. Nous pourrions dire un léger décollement de la rétine. L’absence de toute représentation de perspective se fera plus tard avec les ‘Carré noir sur fond blanc’ 1923, les croix etc.________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________ Que n’a-t-on pas écrit sur le ‘grand Verre’ : études, thèses analyses etc. Et si Marcel Duchamp dans ‘Le Grand Verre’ ou ‘ La mariée mise à nu par ses célibataires, même’ (1915-1923) prenait tout simplement la définition du mot perspective à partir de sa racine étymologique ; Lat.mediév. perspectiva ; de perspicere, pénétrer/voir à travers ; revenant au sens originel du mot, épuisant ainsi la première acception de ‘perspective’ et de ce fait toute représentation seulement rétinienne de celle ci. Il fait alors basculer le mot perspective dans sa seconde acception : "Avoir des perspectives", "avoir en perspective" ce qui fait entrer la notion de temps.______________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________ Nous avons donc fait le tour complet de la perspective dans sa première acception. Le sujet est épuisé. La boucle est bouclée. Il nous faut Passer à la deuxième acception du mot, « Avoir en perspective », « avoir des perspectives » qui est une notion aléatoire dans le temps avec une incertitude de résultat.__________________________________________________ _ Ce basculement de la perspective rétinienne à la perspective dans le temps nécessite donc l’implication de l’Artiste dans ce temps. L’implication dans le temps de l’artiste nécessite alors la notion de réflexion. La notion de réflexion entraînant la notion de stratégie pour que l’artiste arrive à ses fins : la démarche, le concept. Une dimension disparaissant, une autre prend sa place. N’oublions pas que Marcel Duchamp a travaillé sur ses créations, même une fois terminées, et qu’il se consacra au jeu d’échecs, lois de la stratégie par excellence. Nous entrons dans l'inversion de l'esprit de modernité.____ __________________________________________________________ Marcel Duchamp et kasimir Malevitch inversent donc l’esprit de modernité. Ils sont ceux qui tirent le rideau et qui repoussent définitivement l’énigme de la représentation au plus loin, au paradoxe de l’anecdote, vers les marges du ‘ faire semblant’ et de ses inconséquences ironiques. En même temps, la peinture dont le rôle traditionnel était encore de s’étaler, est investie d’une autre mission : celle de ne plus apparaître, d’être à peine un indice : Le coefficient de la modernité désormais se jaugera à cette règle hétérogène d’une inscription par la parenthèse ; la où, à la même époque, Sigmund Freud théorise définitivement le « retour du refoulé »__________________________________________________________ _________Marcel Duchamp semble donc être le père de toutes les modernités où l’on pose des enjeux, des énigmes des stratégies; étant le père sans nom de tous les manques, de tous les vides, de toutes les absences ; est par la même, un père sans descendant possible ou encore un père qui dit l’absence du père. Tout cela pourrait être fastidieux, fort ennuyeux mais c’est qu’il faut y ajouter un sens de l’humour, et dans le mot sens, une ironie suprême quant aux finalités de l’art.____________________________________________________ ____ Pour ma part je signe nommément, avec application, et déjoue le fait de signer en accentuant dans le paraphe sa nature symbolique. C’est une autre application de l’individu, plutôt un manque définitif autour de ce qui faisait la définition possible d’une attitude. D’où le ‘petit fumet’ qui signifie très peu, même presque rien, mais où je m’accorde à camper, sans bouger d’un millimètre. C’est que chaque fois la stratégie est à ce point minimaliste que rien n’est montré sinon à si perdre. Je suis dans l’état limite évoqué par Duchamp dont même l’humour ne rend pas raison, pas plus que le corps ou même le nom. Dès lors l’Etre, sous enveloppe fermée, ne correspond à aucun autre message qu’à l’énoncé blanc et n’a d’autre preuve à donner que l’enveloppe qu’il s’adresse.________________________________________________ __ Mon acte de création est une petite musique, un léger pas sur le côté en utilisant mon nom comme lentille minimale déformante, un léger frémissement indispensable à mon oeuvres, remplissant ainsi un des vides offert par Duchamp le nominé. J’envoie par là, à chacun, un fragile message de détresse et d’espoir qui semble dire que la meilleure façon de marcher et de tourner en rond._______________________________________________________ ________ J’appartiens à la génération d’arpenteurs à ‘petites figures’, répétitive, qui resserrant son propos, l’immobilise sur un horizon mental indescriptible, ou que je feins d’ignorer, toujours avec douceur, parce qu’on ne peut pas faire autrement. Comme si seule l’angoisse latente pouvait être vécue sous le mode du silence.____________________________________________________ ____________ Par là se découvre encore une autre forme de distribution et d’économie, en d’autres termes de politique qui se fonde sur la parcimonie, qui ne coïncide plus avec les données admises du social et de l’économique. A système différent de report, attitude différente et même différenciation dans l’ordre du pensable et du visible qui ajoute à la caducité des vieux systèmes. Mon travail ne conteste pas, il semble étranger aux systèmes qui le précède. Il ne rationalise pas. Il est ‘hors position’. L’information la désinformation, la mystification sont seulement les avatars faiblement signifiants d’une attitude sociale qui pourrait aussi bien n’être qu’un jeu. C’est presque une théorie des ‘souffles’ qu’il faudrait supposer pour ordonner un sens, le référer à un genre qui appartiendrait encore à l’histoire de l’art.____________________________________________________ __________ Parce que cela n’a jamais eu lieu (comme dans'Alice in Wonderland') faisons comme si cela été encore possible ou seulement vraisemblable. ____________________________________________________________ _________En résumé. Mon travailest est l'affirmation de mon existence, de mon nom ou de mon univers avant même de constutuer mon oeuvre. Infomation: émission des indications nécessaires à ma définition. Désinformation: distorsion par les médias des indications que je leur fourni. Mystification: technique par laquelle je joue de cette distorsion à fin de rétablir ma position_d'origine. ____Mon nom comme attribut du sujet est la seule chose qui puisse être présnté afin de préserver mon intégrité de créateur, conscient d'être le principal sujet de mes créations. Quand on se nomme Boeuf, sans être castré, comment éviter le vagin denté cher aux "psys" et ne pas se vouloir taureau?____________________________________________________ ______ ____________________________________________________________ ___________ ___________________TRANSLATION._____________________________ _____________________________________________________My artistic approach.I won't undertake a critical or theoretical study of Marcel Duchamp's "Large Glass" and Malevitch's "White on White". Many others have already done so and such is not my purpose. To me, those two works are a reversal of the spirit of modernity, which they turned totally upside down.._____________________________________________________" White on White" (Malevitch 1918) : a minutely detached white square floating weightlessly in a white field. The ultimate representation of retinal perspective. One might say, a minute detachment of the retina. The absence of any representation of perspective will come later with "Black on White" (1923), the crosses etc._______________________________________________________ So much has been written about the "Large Glass" : essays, theses, analyses etc. What if Marcel Duchamp in "The Large Glass" or "The Bride, Stripped Bare by her Bachelors, Even" (1915-1923) simply drew the definition of the word ‘perspective’ from its etymological root – Medieval Latin perspectiva from perspicere, to penetrate / see through – thus reverting to the original meaning of the word, thus exhausting the primary meaning of ‘perspective’ and consequently any merely retinal representation thereof. He then topples the word perspective into its second meaning : "to hold perspectives / prospects / outlooks", "to keep in perspective" which introduces the notion of time.______________________________________________________ We have now explored the primary meaning of perspective from every angle. The topic is worked dry. We are back to square one. We must now proceed to the second meaning of the word, "to hold in perspective" "to hold perspectives" a notion of randomness in time with uncertain results.____________________________________________________ ___________________________________________________________ This switching from retinal perspective to perspective in time thus requires the Artist to involve himself in such time. The artist's involvement in time then calls for the notion of reflection. The notion of reflection entailing the notion of strategy whereby the artist may achieve his goals : the approach, the concept. As one dimension fades away, another takes its place. Let us not forget that Marcel Duchamp kept going over his works, even after they were completed and that he dedicated himself to the game of chess, a game archetypically ruled by the laws of strategy . This is where we enter the field of reversal of modernity._________________________________________________ Marcel Duchamp et Kasimir Malevitch thus turn the spirit of modernity upside down. They are the ones who draw back the curtain and set down once and for all the enigma of a representation reaching far beyond to the paradox of the anecdote, towards the boundaries of "make believe" and its ironical inconsistencies. Concurrently, painting, whose traditional role was still to expose oneself, was invested with a different mission : no longer to appear, to remain a mere clue : henceforth, modernity will be gauged according to the heterogeneous rule of an inscription by parenthesis; when, in the same period, Sigmund Freud theorises once and for all the "return of the repressed"._________________________________________________ ___________________________________________________________H ence, Marcel Duchamp appears as the father of all modernities wherein stakes are laid down, the enigmas of a strategy, being the nameless father of all lacks, of all voids, of all absences; and by this very fact, a father without any possible descendants or yet a father who states the absence of a father. All that might prove tedious, even quite boring, but one must perforce add a sense of humour, and within the word sense, a supreme irony as to the finalities of art..______________________________________________________ For my part I sign by name, diligently, and elude the fact of signing by emphasising the paraph's symbolical nature. It is another application of the individual, rather a definite lack around what might have possibly defined an attitude. Hence the "faint aroma" which signifies very little, even hardly anything, but where I choose to stand my ground, never moving an inch. Indeed, every single strategy is so minimalist that nothing is shown for fear of losing oneself in it. I find myself in that borderline state mentioned by Duchamp whose humour itself fails to convey, likewise the body or even the name. Therefore the Being, under sealed wraps, no longer fits any other message than the blank utterance and has no other proof to offer than the self-addressed envelope it has sent.______________________________________________________ My creative act is a faint tune, a slight step aside using my name as a minimal distorting lens, a slight ripple my work cannot do without, thus filling one of the voids offered by Duchamp the nominated. I thereby send to each and everyone a fragile message of distress and hope which seems to say that the best way of walking is to go around in circles.___________________________________________________ I belong to this generation of "small figures" surveyors, a repetitive one, which by condensing its point, holds it down to an indescribable mental horizon, or one that I pretend to ignore, always gently, for there is no other way. As if only latent anguish could be experienced in silent mode.______________________________________________________ Hereby is revealed yet another form of distribution and economy, in other words of politics based on parsimony, no longer coinciding with the accepted data of the social and the economic. A different deferment system calls for a different attitude, even a differentiation in the order of the thinkable and the visible which further adds to the obsolescence of the old systems. My work does not protest or dispute, it seems alien to the systems that came before it. It does not rationalise. It is "beyond positioning". Information, disinformation, mystification are only the weakly significant avatars of a social attitude that might as well be a mere game. One would practically need to elaborate a theory of "breaths" to arrange a meaning, to refer it to a genre still belonging to the history of art.______________________________________ Since it never happened (as in Alice in Wonderland) let's pretend it were still possible or merely plausible.__________________________________________________ ____________________________________________________________ ______________________________________________ TRAVAIL SUR LE A. Avons nous souvenance, lorsque nous traçons la lettre a, d'évoquer par ce signe une tête de boeuf? Lovée au sein de la petite "arrobe" ( @ ) de notre courrier électronique, elle fête allègrement ses cinq mille ans d'âge.(ref: BnF)---------------Are we aware, as we trace the letter a, of recalling thereby the sign of a bullock's head ? Snugly coiled within the little arobace (@) of our e-mail addresse, it blithely celebrates its five thousand years of existence.__________________________________________________ __________ _________________________________ A l'âge de dix mois,alors que l'on ne sait ni lire ni écrire, a la vue de la lettre a je la pointais du doigt et disais a!. D'après les souvenirs de ma maman c'est le a de la marque "Gloria"( Glori-A )inscrit sur les boites de lait concentré que nous utilisions qui en est à l'origine. Troublant mais véridique.----------At an age (10 months) when a child is quite unable to read or write, on spotting the letter a I pointed at it and said "a". According to my mother's memory, this originated with the a in the "Gloria" (Glori-A) trademark printed on the tins of condensed milk we used. Mind-boggling but true.
Lettriste.
Lait triste.
Les N font N. Clin d'oeil cacodylate à: M.D et F.P
Etant donnés 1° La chute de toile 2° Le tampon encreur ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ________________________

My Interests

I'd like to meet:

C'est en partie fait. ____________________________________________________________ __Le nomade aux cantines de voyage et sachets plastique._______ Rendez-vous à 14H, à 16H Raymond arrive. Tu n’avais pas pu résister à un loup grillé et un bon rosé. Tu avais déjà changé d’hôtel en 3 jours et ce n’était pas fini. Tu ne vivais alors que dans les hôtels. Nous partions dans l’aventure des mots, des cascades de l’esprit. Tout s’enchainait en un tourbillon de pensées dans le jeu de ton univers et de ton immense culture polymorphe. Nous étions dans un ‘ locus solus’ une ‘impression d’Afrique’ de l’instant; s’écrivant en temps réel. Tu avais le même Prénom que Roussel: Raymond. Toi que j’ai si peu connu tu me manques. Tu manques à l'Art. Avec toi l'humour avait ses lettres de noblesse, avait sa place en Art. Heureusement tu es ce Phoenix(mis en promotion sur l'affiche),ce phénix renaissant de ses cendres donc toujours et encore là. C'est tout toi ça.________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________

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