« Le Vortex est présent partout, en vous, en nous, présent dans l'esprit de ceux qui le comprennent, le respirent et le vivent. Il n’est ni une réalité, ni totalement imaginaire. Il est une façon de penser, de vivre et d’interagir en harmonie avec ce(ux) qui nous entour(ent). Il n’est ni bon, ni mauvais. Il nous permet juste de vivre de façon différente, plus libre que ce que nous « autorise » la société actuelle. Le Vortex est une boite à émotions. En échange des émotions qu’il nous procure, il se nourrit de celles que nous refoulons. »
Un trio adéquat...
C’est d’abord en 2004 que trois musiciens se rencontrent par le biais de l’omnibus. Trois musiciens aux influences variées qui tardent pas à comprendre que si le feeling passe aussi bien entre eux, c’est parce qu’ils sont chacun animés par la même volonté de vivre et de jouer. C’est en laissant dériver des morceaux sans structure, au gré de leurs envies et de leurs émotions, qu’ils découvrent un jour, presque par hasard, que toutes ces sensations qu’ils ressentent en jouant et qui les poussent à étendre leur recherche musicale dans des styles aussi variés qu’atypiques, sont toutes reliées par une incroyable envie de s’extérioriser, de faire découvrir aux gens la possibilité de se lâcher l’espace d’un instant, sans se laisser rattraper par les tracas de la vie quotidienne.
Ils nomment cette envie le Vortex...
Groupe principalement musical, ils enregistrent leur premier morceau studio en avril 2005. Ils tentent, avec ce premier extrait de leur univers nommé « Blue Dream » et à l’aide de quelques concerts, de faire découvrir aux gens leur façon de concevoir le divertissement et la musique. Le public est réceptif et se prend même au jeu.
Après une fête de la musique réussie dans les rues de Dinan et récompensée par un article dans le Ouest France « le rock survitaminé de Vortex a mis le feu au passage de l’horloge hier soir » avec en photo de tête le groupe surexcité et un publique qui suit le mouvement, Vortex décide de faire une pause de quelques mois, pour se concentrer sur la composition, et ainsi éliminer une partie du répertoire comprenant beaucoup trop de reprises. C’est durant cette période qu’ils découvrent le style musical correspondant le mieux à leur musique, malgré l’esprit large de leurs compositions : « rock métal et électro » sont désormais les adjectifs attribués à leur univers.
En perpétuelle évolution…
De cette façon, ils composent une grande partie de leur répertoire entre 2006 et 2008. Ils profitent de quelques opportunités pour faire quelques concert et ainsi tester en live les compositions et les différentes ambiances afin de déterminer les sections appréciées du public, et surtout, l'adéquation entre l'esprit de composition d'origine et le ressentit réel des gens. Arrivent-ils réellement à transmettre leur message et rendre leurs émotions perceptibles ?
Oui et non, car les gens sont sensibles au style décalé du groupe, mais il manque quelque chose. Les passages instrumentaux sont appréciés, mais le manque de chant est un gène pour un public habitué à se raccrocher à une voix et les sections électro mériteraient le renfort d’un instrument plus adaptés qui se fondrait avec l'idée originale de faire de la techno avec des instruments électriques « traditionnels ».
C'est là que Master G entre en piste. Ami du groupe, il est chanteur machiniste ! Toutes les conditions sont réunies pour qu'il s'insère au sein du mouvement. Il fait ses premiers essais en janvier 2008 et deviens membre du groupe à part entière en mars pour les premiers enregistrements studio de cette "nouvelle" formation sur les morceaux "Contrôle total" et "Life at any price".
Jusque fin 2008, ils continuent de travailler tous ensemble à l'intégration de Master G sur l'ensemble du répertoire et à l'élaboration de nouveaux sons et de nouvelles ambiances à développer sur scène...