BUT DE L'ASSOCIATION BALAKATUM
"Promouvoir et faire connaître la culture du Candombé".
Le candombe est un rythme traditionnel du folklore Afro-Uruguayen,
interprété sur des tamboriles par des formations populaires (à l'instar des écoles de Samba au Brésil).
HISTORIQUE
Le premier esclavagiste en Amérique fut don Cristobal Colon, car il convoya des aborigènes pour la vente en Espagne. La reine Isabelle refusa en disant :
"Qui est le monsieur amiral pour faire des esclaves de mes sujets?".
Mais l'Espagne était loin et la pratique continua. Les abus et les conditions de travail firent beaucoup de victimes.Vers la moitié du XVI siècle,
Fray Bartolomé de las Casas protecteur des aborigènes demanda à la cours d'Espagne l'importation d'esclaves africains afin d'alléger les esclaves aborigènes.Les trafiquants d'esclaves étaient hollandais, portugais, français, et anglais, qui ses derniers obtinrent par le traité d'Utrecht(1713) le monopole de cet odieux commerce.
En Uruguay, les premiers furent déportés en 1680 à Colonia.Et c'est en 1743 que commence officiellement l'importation d'esclaves.A cause des conditions horribles de détention pendant la déportation; beaucoup d'entre eux mourraient ou tombaient gravement malades, et à leurs arrivées à Montevideo ils étaient mis en quarantaine où ils étaient examinés comme une vulgaire marchandise.
A l'origine, le candombé faisait parti des danses et des chants rituels des esclaves africains amenés en Uruguay au XVIII siècles. Petit à petit,
les afro-uruguayens participent aux manifestations populaires de rue en formant les comparsas lubolas, groupes qui réalisent des actions scéniques accompagnées de percussionnistes. Dés 1830 le candombé existe d'une manière à part entière et devient vite un élément essentiel du carnaval dans tout l'Uruguay avec ses personnages fantasques qui défilent en dansant au son des tamboriles. A la différence de beaucoup d'autres courants musicaux d'Amérique Latine, le candombé n'a pas subit l'influence de la musique indienne. En effet, les Charugas furent exterminés avant 1830. Aujourd'hui le candombe est l'un des principaux courants culturels du folklore uruguayen. Il s'épanouit ainsi dans de nombreux autres domaines, arts plastiques, jazz, fusion.
UNE CULTURE POPULAIRE
Le candombe est par-dessus tout une musique jouée par des percussionnistes de rue, des groupes de quartiers. Il est donc accessible à tous. Il peut se jouer à partir de deux jusqu'à .... Il faut savoir qu'il y a des comparsas qui ont plus d'une centaine de personnes. Les tamboriles son fabriqués sur le même principe que les tumbas, c'est à dire, des lonjas clouées sur un tonneau de rhum ou de mate. Avec le temps les tamboriles ont changés de formes et ils sont devenus plus légers. Le candombé est joué avec une main et une baguette, et est caractérisé par l'utilisation soutenue de la syncope. Le candombé se joue sur trois tamboriles qui ont chacun un rôle, dans la polyrythmique précise:
- le chico (petit) donne la cadence
-le repique (moyen) est la figure d'improvisation
-le piano (gros) qui est la base.
LE CANDOMBE
Le candombe est un rythme traditionnel du folklore Afro-uruguayen, interprété sur des tamboriles par des formations populaires. Il est donc accessible à tous. Il peut se jouer à partir de deux personnes jusqu'à .... Il faut savoir qu'il y a des comparsas qui ont plus d'une centaine d'intégrants. Elles sont composées d'un corps de ballet (Danseurs, danseuses, la Vedette, la Mama vieja, le Gramillero, le Escobillero,), de tambours au minimum 60, de portes drapeaux.