Music:
Member Since: 06/06/2007
Band Website: myspace.com/daniipadpe
Band Members:
Dani:
Passeur de Danses issues de répertoires Traditionnels, Percussionniste, Harmoniciste.
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Influences:
J'ai été/suis élève de... ou j'ai travaillé avec...:
Cl. Brotto, Ph. Marsac, P. Corbefin, E. Nicolas, D. Dauba-Madier, Ch. Mosquès, M.Cl. Hourdebaigt, J.Cl. Arrosères, J. Déjean, L. Dubertrand, Fr. Farenc-vieussens, B. Coclet, S. Sore, A. Servant, E. et D. Champion, M. Clerivet, J.F. Mignot, P. et A. Perez, P. Larralde, B. Kowalczyk, Y. Guilcher, Fr. Etay, P. Boissière, Joan-Frances Tisner, J.L. Imianitoff, Ph. Destrem...Quelques ami(e)s:
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Musiques du Monde: anciennes, traditionnelles et populaires, actuelles, avangardistes, "futuristes"...
Sounds Like:
INTERVIEW du 9 MARS 08 a BRUSSELS
C’est à l’occasion du « Bal & Basta » (voir réportage) du 9 mars dernier que nous avons fait la connaissance de Daniel Detammaecker, venu en Belgique pour animer un stage de danse ainsi qu’un bal. Je l’avais déjà rencontré dans des festivals en France, aperçu dans des « bœufs » jouant des percussions, mais surtout sur les parquets… et en particulier sur les danses du Pays Basque, les sauts béarnais, les rondeaux… A son aisance sur ce type de danses et son accent chantant, typique du Sud de la France, j’étais d’ailleurs persuadée qu’il était originaire de cette région. Il nous a d’abord parlé de ses origines.
«Avant de parler de Pays Basque, du Béarn…, il faut savoir que je suis, à moitié français, à moitié polonais, et que je suis né en Afrique. Donc, je ne suis pas originaire de ces régions. Je suis arrivé en France, à côté de Toulouse, à l’âge de 6 ans ».
A 14 ans, sa mère l’emmène pour la première fois dans un cours de danse où il rencontre d’autres jeunes. C’est là que tout commence. La danse d’abord, dans sa région, le Tarn et Garonne, mais également dans le Béarn et le Pays Basque.
« il y a des gens là -bas avec qui j’ai eu beaucoup d’affinités, et c’est comme cela que je me suis enrichi de leur culture ».
Il y a deux ans, Daniel fait une rencontre déterminante : Bruno Kowalczyk, un musicien d’origine polonaise qui joue de l’harmonica.
« Quand je suis allé le voir, ce n’était pas spécialement pour la musique, et j’ai été impressionné par sa panoplie d’harmonicas. Avant de partir, il m’en a donné un. Depuis lors, je joue avec. J’ai encore joué avec ce soir. Il m’a donné le goût de l’harmonica. ».
Comment réagissent les danseurs dans ta région quand tu utilises ta loop station ?
« Du moment que la cadence, le rythme, le tempo de la danse est là , ça se passe bien. D’ailleurs, je n’utilise pas encore toutes les possibilités. A chaque bal, je découvre quelque chose. »
Est ce que tu penses que c’est indispensable de connaître la danse que l’on joue quand on est musicien ?
« Honnêtement, je pense qu’il n’y a aucune règle. Mais, il faut qu’il y ait une relation entre les musiciens et les danseurs, entre les musiciens et la musique "à danser". Et je trouve également important de savoir ce que le bal porte comme aspects culturels, sociaux. Pour moi, c’est même indispensable. Si un de ces éléments manquent, ce n’est plus du bal, c’est plutôt une simple fête. Ce lien entre danse et culture, c’est quelque chose qui ne doit pas se perdre.»
En dehors des bals et ateliers de danse qu’il propose, Daniel projette également un jour de faire un CD, avec des invités, des musiciens qui "savent ce qu’ils ont sur les épaules en faisant de la musique traditionnelle à danser d’une région".
Et à la question « si tu devais quitter ta région et choisir un autre endroit pour vivre, où irais-tu ? »
«Je retournerais en Afrique : Mali ou Côte d’Ivoire. Ou en Pologne aussi…»
Extrait de l'interview d' Emilie;
Vertaling: JÃ¥k
folkroddels.be
Pas si loin de chez nous...
"(...) Si la transmission des répertoires traditionnels et anciens, désormais, ne peut plus faire l'économie de l'enseignement, au moins doit-on veiller à ce que les moyens mis en œuvre par cet enseignement ne dénaturent pas l'objet à transmettre. L'instructeur de danse doit pour cela respecter quelques principes fondamentaux :
- apprendre à danser plutôt qu' enseigner des danses , c'est-à -dire privilégier l'intelligence - vécue de l'intérieur - de l'esthétique particulière à la danse traditionnelle aux dépens de la pure et simple acquisition de répertoire.
- lier étroitement l'apprentissage du mouvement à l'intelligence de la musique (architecture en phrases et motifs, place et nature de la pulsation, rôle d'impulsion variable du temps fort et de l'anacrouse, rapport de la pulsation au remplissage du temps, etc.)
En retour, l'intelligence musicale s'appuiera plus sur l'expérience musculaire que sur l'analyse arithmétique.
Tout cela suppose une collaboration entre les instructeurs de danse et les musiciens d'atelier . Le travail avec cassette ne peut donc être qu'un pis-aller : il ne remplace pas le musicien d'une part ; il revient d'autre part à concurrencer ce dernier avec le produit de son propre travail.
- éviter autant que possible de recourir à la décomposition du mouvement pour le rendre accessible . Une telle dissection - possible en danse classique - passe à côté des exigences de la danse traditionnelle, pour laquelle le mouvement est un tout organique, entier et premier .
La pédagogie de l'instructeur doit donc plutôt être soucieuse de simplifier le geste, tout en lui conservant une fluidité et une cohérence qui sont celles de la danse elle-même.
A chaque moment de l'enseignement, encourager l'imitation plutôt que l'analyse.
- l'enseignement de la danse doit s'articuler sur les acquis de la recherche et inclure sa propre critique, la première vertu d'un formateur - outre ses qualités de danseur - étant de reconnaître son insuffisance : communication des sources de son savoir, limites de son information, distance de sa performance aux modèles, doute quant à la valeur de témoignage de ces modèles eux-mêmes, etc."
Extrait de Pratique et transmission dans la rubrique "MOTION D'ORIENTATION" de l' A telier D anses P opulaires. (http://www.adp-danse.com)
PRENEZ LE TEMPS!!
Record Label: unsigned
Type of Label: Indie
