Photo © Sylvie Le Parc
Né en 1993 de 3 copains (Sébastien Audra : chant, guitare – Karl Halby : basse, guitare – Emmanuel Boivin : basse, batterie, guitare) voulant s'exprimer à travers le blues, BUDDY BLUES vit ses premières heures autour de standards du genre. Le groupe, finalement obligé de se séparer, Karl en profite pour rejoindre une formation de blues progressif dans laquelle il rencontre un bassiste "qui roule comme une Mustang !" : Stéphane Lemarchand.
1994, Karl est sous les drapeaux ! et il s'ennuie tellement... qu'il en profite pour composer.
À son retour en 95, il s'essaie à un répertoire blues-boogie-psychedelic avec Christophe Petit et sa guitare au fluide tranchant. Ensemble, ils s'entourent de Stéphane Lemarchand : basse, Gilles Oussaïd : batterie et Bruno Deshayes : harmonica.
C'est dans cette formation baptisée SELFISH LOVER que Karl – sans jamais abandonner sa guitare slide typiquement blues – pose sa voix corrosive.
1997, Karl et Christophe décident de reprendre le concept BUDDY BLUES, et bien que la formation se réduise au trio : Karl, Christophe et Bruno, leur style se fait plus nerveux, leur répertoire plus rock ! Ils participent au Festival de Blues de Lisieux puis "troque" l'harmonica de Bruno contre la basse de Stéphane.
En 2000, l'arrivée de Nicolas Petit (le frère de Christophe) à la batterie solidifie leurs fondations par une frappe puissante et efficace résolument rock !
Aujourd'hui, BUDDY BLUES – tout en conservant leur culture blues-trad – s'affirme autour d'un blues très rock saupoudré de hard et de progressif, style qu'ils ont eu l'occasion d'exprimer à Cléon (Blues de Traverse) en première partie d'Ana Popovic et d'Imperial Crowns le 18 mars 2006, et dans la Sarthe avec notamment l'ouverture des 24H du Mans moto le 21 avril 2006.
Les BUDDY BLUES (les potes qui font du blues) vous feront irrésistiblement taper du pied et headbanguer !
Photo © Sylvie Le Parc
CHRONIQUE D'UN CONCERT
Buddy Blues est une machine à débiter des stères qui use et abuse de ses 2 guitaristes et qui nous sert un blues rock mâtiné de prog et même de hard, mais qui soigne ses classiques en intercalant des reprises, dont le "Crossroad blues" de Robert Johnson, au milieu des compos.
Pour l'anecdote, on signalera que la journée des Buddy Blues a connu des bas et des hauts puisque c'est derrière une dépanneuse qu'ils sont arrivés à Cléon, c'est devant Anna Popovic qu'ils en repartent... une belle histoire non ?
ZICAZINE/Fred Delforge DECEMBRE 2005
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