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AU BOUT DES DOIGTS ..... (myspace quand tu nous tiens ...)
A l’occasion J’irai cocher demain matin
Un ami de plus ou de moins -
Tous aux abris derrière le voile
du côté sombre, non, vous n’aurez rien -
j’irai glaner vos messages sibyllins,
croiser vos profils et vos regards -
j’en oublierai même en sortant de voir
et saluer mes deux voisins
Puisqu’on a le monde au bout des doigts,
en moins d’une seconde la vie des uns,
la vie des autres, personne n’en saura rien
J’irai traîner la nuit sur vos platebandes
comme on s’immisce chez quelqu’un -
J’irai … chasser des noms d’autres visages
votre espace c’est aussi le mien -
Je rentrerai dans mes pénates,
les rangerai dans le bon ordre
avant de m’éclipser d’un simple clic,
pour quelque amour sans lendemain
Puisqu’on a le monde au bout des doigts,
en moins d’une seconde la vie des uns,
la vie des autres, au moins chacun pourra …
Ni vu ni connu compter le vide
planqué derrière le rideau l’avatar
combler la vacuité le rien -
Impudique et sans reproche
oser faire étalage
et ne reculer devant rien -
S’avancer de près en proche
vers l’amitié factice,
un artifice de plus en poche -
Un peu voyeur selon l’humeur,
vous laisser même un commentaire
qui en dit long… mais ne dit rien
On a le monde au bout des doigts,
en moins d’une seconde la vie des uns,
la vie des autres, personne n’en saura rien
(décembre 2007)
© lyrics : Evie / musique : I. Brover - Evie
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« La route est longue, la route est blanche » …
Un premier album au sein du duo electro pop Time Factory, et rien à regretter.
Ni les années passées entre Paris et Saint-Malo, entre studio et scène, depuis 1998 - prémisses de « No Borders »* - au côté du complice de toujours, Guillaume Rossel, aujourd’hui batteur, entre autres, de Rachid Taha.
Ni les concerts en tous genre du café du coin à l’Elysée Montmartre jusqu'à "Calvi on the Rocks" pour la première partie de Feist, laquelle s’était même fendue d’un sympathique « beautiful !» glissé à l’oreille à notre sortie, avant de retourner la scène armée d’une guitare et d’un sampler, la grande classe…
Pas même l’aventure à bord d’un label indépendant aujourd’hui défunt, en proie à une réalité brutale et chaotique : les années 2000 et le disque.
Quelques années et concerts plus tard, l’heure est venue peut être de s’en aller vers des chemins plus intimistes, voire introspectifs …. Retour au piano. Retour au français.
Une ou deux intrusions d’Outre-Manche malgré tout, le londonien Julian Chown (qui co-signe « Décembre ») et toujours à la console, le plus parisien des producers British, Steve Prestage (de Palmas, Japan, Peter Gabriel..).
Un premier morceau voit le jour en mars 2007, « La Route » ouvre la voie. Une voie qui sera plus acoustique, mais toujours marquée par une vraie présence de cordes et des ambiances mélancoliques. Le reste ne tardera pas à suivre : Mademoiselle, Décembre, Au bout des doigts….
Avec à mes côtés Isabelle Sajot, Lulu Zerrad et Rémi Sanna, me voilà donc solo, mais bien entourée ...
« ces ombres qui s'éloignent immenses, qui s'ouvrent et dansent, c'est la route qui recommence ... » EVIE
* Time Factory « No Borders » (Coming Soon/Artsonor/ProdSpé, 2006)