About Me
Je suis né à Genève le 28 juin 1712 même si ma famille est française à l'origine, mais nous nous y sommes réfugiés à partir de 1549 pour échapper à la persécution religieuse. Ma mère est morte 9 jours après ma naissance et toute mon enfance j'eus un sentiment de culpabilité atroce.Abandonné à 10 ans par mon père, je passai deux années de bonheur parfait chez le pasteur Lambercier à Bossey. Mon oncle me plaça comme apprenti chez un greffier, puis en 1725 chez un maître graveur.
Je quittai Genève à l'ae de seize ans et fus envoyé par Benoit de Pontverre, curé de confignon à une récente catholique, Mme de Warens, qui me fit convertir aprés m'avoir envoyé à Turin.Je retournai avec elle, que je surnommai maman et que j'aimais plus que tout au monde près de Chambéry, dans une petite maison, "Les Charmettes".Plus tard, en 1742, je m'installai à Paris où je présentai une méthode de notation musicale; ce fût un échec. Néanmoins je fréquentai de grands noms du milieu littéraire tel que Diderot, Condillac, Grimm ou encore d'Alembert. Je participai notamment à la confection de L'encyclopédie et rédigeai des articles de musique. En 1744 je rencontrai Voltaire qui fut mon ennemi quelque temps aprés.
En1749, tandis que je rendai visite à Diderot, emprisonné à Vincennes, je découvris dans Le Mercure de France le sujet d'un concours organisé par l'Académie de Dijon et en remporte le prix. Ma thèse défendue était l'antagonisme entre la civilisation et la vertue: c'est le début de mon oeuvre philosophique.Après 1953 et Le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, je devins célèbre et décidai de me retirer à Montmorency; je publiai en 1761 La nouvelle Heloïse , un roman épistolaire puis en 1762 Du contrat Social et L'Emile; mais hélas le Parlement condamna L'émile la même année pour ses idées religieuse: je décidai alors de m'enfuir en Suisse, alors que mes ouvrages étaient brûlés publiquement.
Accablé de honte, fustigé de partout, je commençai la rédaction de mes Confessions en 1765 et rentrai à Paris en 1770, aprés un séjour à Londres. Sentant la fin de ma vie arriver j'écrivis les Réveries du Promeneur Solitaire;tout le monde pense que je suis mort à Ermenonville en Juillet 1778...
Est-on sur que ce sont mes cendres qui ont été transférées au Panthéon en 1794?