ARIEL PRAT

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Member Since: 5/20/2007
Band Website: www.arielprat.com.ar
Band Members:Nouveau disque d’Ariel Prat« Negro y Murguero »Produit par JUAN SUBIRA du groupe « la Bersuit », le 6ième disque du jongleur portègne est arrivé. Il a été enregistré, mixté et masterizé dans « Del Cielito Records » au cours des mois de mars et juillet 2007.Le nom suggestif provient non seulement d’un postulat éthnico-musical, mais il joue aussi sur l’identification certaine qui persiste dans l’imaginaire culturel argentin, d’une association entre « le noir » – au delà de l’afro-argentin – et le fait d’ « être murguero » aujourd’hui. Une conjonction qu’Ariel fait, convaincu qu’il s’agit des deux bouts d’un même fil d’une société imprégnée de négation et de velléités européennes qui se poursuivent depuis un hier non si lointain, dans ces non si « bons airs » qui se respirent et qui à leur manière répètent vices, discriminations et « zonceras » locales.Plusieurs invités spéciaux se sont ajoutés à la proposition en apportant éclat et qualité à un matériel rythmiquement basé sur des sonorités murgueras et afro-argentines, qui se sont combinées mieux que jamais en chansons grâce à la caractéristique poésie « pratienne », qui s’est enrichie à cette occasion par la découverte de poèmes du grand Julian Centeya et d’Alejandro Szwarcman, l’un des nouveaux poètes du style tanguero.« Rumba y tres saltos » (los amantes de la Boca) est le morceau de coupure dont la musique provient de la même «Bersuit », grâce à Pepe Céspedes. Il retrace une espèce de fiction romantique entre une murguera portègne et un murguero de Montevideo. Daniel Buira qui se trouve à la direction du groupe « la Chilinga », apporte toute sa sagesse en matière rythmique à plusieurs morceaux du disque, comme « El negro Bamba » ou l’afro-chacarera « La del perro ». Ce thème est inspiré du lutteur du Nord argentin Carlos « el perro » Santillán, et trouve son auteur partagé dans l’association largement consolidée de Subirá et Prat qui a commencé avec la légendaire chanson « Al olor del hogar ». Au violon se trouve Irène Cadario. Maria Volonté avec son unique style ajoute sa voix dans « Sr Pamela », qui raconte l’histoire délirante d’un travesti triomphant en tant que chanteur de tango et en tant qu’homme. Lito Vitale y excelle au piano et Marcelo Fernandez de « Xeito Novo », à la flûte traversière. « El pelado» Cordera, Carlos Martin de « la Bersuit » et le clarinétiste Gachi Soler, jouent ensemble dans « Milonga de las quimeras ». Le jeune orchestre « Fervor de Buenos Aires » met toute sa touche de couleur milonguera au classique « Charol » d’Osvaldo Sosa Cordero. « Bailaba Delia » qui est une milonga dédiée avec beaucoup d’émotion à sa grand-mère maternelle, est porteur d’une façon très inspirée des arrangements et guitarres de Marcelo Predacino. Les morceaux tels que « El zurdito » ou « Al viejo britanico » nous rapprochent du monde enfantin du football et de ses intermédiaires douteux, ou de la bohème transhumante, non si lointaine, qui peuplait le bar mythique de San Telmo. La voix extraite d’un vieux vinyle inspiré sur les afro-argentins, du poète Julian Centeya, débouche sur sa propre poésie « Te duele negro », qui est mise en musique par Prat et qui compte sur les ch--urs del « Condor » Sbarbatti de la « Bersuit » et sur la voix du chanteur uruguayen Horacio Silva, puis conclut le disque qui offrira aux auditeurs curieux une surprise en plus…Les musiciens… Les musiciens stables sont ceux qui accompagnent depuis 4 ans sur toutes les scènes argentines l’aventure musicale d’Ariel baptisée « Tango milonga de corte murguero » :Miguel Suárez à la basse, ch--urs et percussions Mariano “Nano” Campoliete à la guitarre, accordéon et direction chorale Alejandro Caraballo et Esteban Buazzo au bombo de murga et percussions Juan Subirá au clavier, accordéon et ch--ursMais aussi :Pepe Céspedes à la basse Patricio “tripa” Bonfiglio au bandonéon Peyo Campoliete au trombone Le ch--ur “Palo Salva” Javier Giangualani au bombo de murga Rubén “gallego” Espiño, au chant Daniel Tejeda au bombo legüero Entre autres…Les morceauxLe transport est de « Lite et Todo musicos » L’art graphique et le design ont été réalisés par l’artiste Martin Vega. Ingénieur du son EDU PEREYRAProduit par « LA MURGA CAMINA » et « AGENDA MURGUERA PRODUCCIONES » -avec la collaboration d’ « Isdisir emprendimientos » Pour UNIVERSAL MUSIC ARGENTINAAriel Prat (un peu de tout)Il est né à Buenos Aires dans le quartier de Villa Urquiza. Il passe les premières années de son enfance jusqu’à l’adolescence, entre le chant et le foot (il joue pendant presque 3 ans avec les légendaires « Cebollitas » d’Argentina Juniors auprès de Diego Maradona). Ses premières chansons datent de la dernière étape de la dictature militaire et reflètaient l’environnement du quartier sous le régime, par une poésie dure et crue qui l’améneront rapidement à intégrer les premiers groupes d’art alternatif de résistence par son témoignage de chroniqueur urbain. Parallélement, il formait partie des auto-dénomés « Borrachos del tablón », fidèles supporters de River Plate, en tant qu’agitateur de chants que la masse scande en ch--urs à chaque rencontre. Il est aussi à l’origine d’autre chants dans le cadre de manifestations d’organismes des droits de l’homme. C’est à cette époque qu’il se relationne avec Luis Felipe Alegre de la compagnie des jongleurs aragonaise « El Silbo Vulnerado » de visite en Argentine, qui l’invitera plus tard à représenter l’art des jongleurs portègne dans le prestigieux cycle « Más o menos juglares » en Zaragoze. Son premier voyage en Espagne date de l’année 1993.Une passion confessée de Prat est celle de participer aux carnavals en tant qu’intégrant d’une murga portègne, que cela soit comme chanteur, danseur ou auteur dans ces agroupations de qurtier qui, avec ses rythmes imprégnés de touches milongueras de nette ascendance noire, réveillent en lui l’attention à un panorama rythmique très puissant et singulier. Sons hérités de la négritude exterminée, pauvres fils non reconnus du tango mais qui aujourd’hui explosent dans la mpayorité de la jeunesse argentine comme symbole d’identité et de protestation social. Cette passion l’amène à impulser en 1997 une ordonnance municipal qui déclare ces agroupations de carnaval « patrimoine culturel de la ville de Buenos Aires ». Cette même année, il fonde le premier « Club Murguero del Río la Plata », scène sur laquelle confluent pour première fois les 2 versants de la murga de Montevideo et de Buenos Aires, avec leurs différences et similitudes. En avril de la même année, son spéctacle au Théâtre de la Ribera du quartier de La Boca « Corazon y navaja » est déclaré d’intérêt culturel par le gourvernement de la ville de Buenos Aires. Il est un véritable pionner en matière de croiser avec succès les sons murgueros portègnes avec le rock, ce que les critiques soulignent dans chaque commentaire de ses présentations et disques édités.DiscographieSon premier disque, « Y ESA OTRA CIUDAD » a obtenu un accueil impressionant de public qui a remplit le 25 juillet 1991 le Théâtre Presidente Alvear de l’Avenue Corrientes de jour de sa présentation. Le second, « MARCADO SOBRE LA RAYA », contient deux de ses chansons les plus connues : « Enzo unico rey » (inspirée par le grand idole de River, Enzo Francescoli) et « Agua y diamante». Il est réédité en mai 1998, avec une chanson additionnelle composée spécialement pour la télévision dédiée à la selection argentine en France : « Aguantes y juegue Argentina », accompagné par l’école de percussion « La chilinga » et partie du groupe « Los Piojos ». Ce morceau est aussi édité par la publication « Zonas de obras » dans sa compilation spéciale de football mondial. Son troisième travail discographique, « SOBRE LA HORA », qui s’est présenté avec grand succès à « La Trastienda », marque une référence dans la musique populaire argentine. La couverture et le design intérieur contiennent de la publicité des entreprises qui ont soutenues sa production d’une forme naturelle et surprenante. Comme invités spéciaux, les journalistes sportifs les plus prestigieux défilent sur le mode de chroniqueurs dans chaque morceau du disque. Au niveau musical, Prat se révèle comme grand chroniqueur des banlieues avec son meilleur costume, accompagné de son groupe « Houseman René Band » (joueur symbole s’il en a existé en Argentine) et de plusieurs invité de luxe comme Dani Buira, Gillespi, Tavo Kupinski, Ciro Pertusi et le ch--ur de la mystérieuse « Banda de los jueves ». Le directeur musical est le bassiste Pablo Sanchez.« Sobre la hora », il convient de remarquer, est présenté en société en Espagne par le magasin FNAC, en caractère d’ « autoproduit » au printemps 2003.CollaborationsAriel Prat a collaboré dans des travaux discographiques de León Gieco, La Chicana, Juan Carlos Cáceres, La Chilinga et dernièrement avec le groupe le plus prestigieux d’Argentine, la Bersuit. Il a plusieurs projets de scènes et discographiques qui le lient spécialement à Juan Carlos Cáceres, musicien argentin résidant à Paris, excellent pianiste et compsiteur, chercheur du style du tango et de ses origines noires. Ensemble, ils ont commencé en 2003 un travail de difusion et de collaboration musicale international qu’ils reprennent de temps à autres. Prat continue de montrere ses dons de chanteur et danseur murguero sur différentes scènes françaises face à des publics qui méconnaissaient complétement cette variété musicale portègne. Luis Bruni et Pascale Coquiny, jeune couple connu de danseurs de tango, ont intégré à leur stages parisiens habituels la murga portégne aux côtés de la milonga, avec la présence spécaile d’Ariel et plusieurs activités similaires du genre sont prévues à Paris et à d’autres points de France et d’Espagne.ActualitéSon quatrième disque édité « LOS TRANSPLANTADOS DE MADRID »-La murga camina a été enregistré à Buenos Aires au cours de l’hiver portègne de 2004 et la marque Universal Music le lance sur le marché. Les producteurs artistiques du matériel enregistré dans les studios « Del cielito », sont Juan Subirá et Pepe Céspedes (« Bersuit ») et Dani Buira (« La Chilinga », « Vicentico »), avec le d’invités spéciaux de taille de Flavio Cianciarullo (ex « Cadillacs »), « el pelado » Cordera (« Bersuit »), Juan Carlos Cáceres, entre autres talents et importants musicients argentins. Durant 2004 et au cours de l’enregistrement de « Los transplantados… », Ariel s’est présenté sur différentes scènes portègnes et la réponse du public et de la presse argentine fut ample et généreuse, pendant qu’il se présentait comme invité spécial de la « Bersuit » en chantant et dansant au cours de 10 nuits intenses dans le légendaire Luna Park, stade dans lequel le groupe présentait « La Argentinidad al palo », mettant un point d’honneur à sa brève et intense visite à sa ville natale. Au cours des mois de juin et de juillet 2005 il a enregistré dans le Laboratorio Musical del ayuntamiento de Zaragoza « LUNA DEL PILAR », travail dans lequel Ariel reflète sa production musicale dans cette ville espagnole et il s’est présenté à plusieurs festival de l’été espagnol. Ce disque est déjà sorti à la vente à Zaragoze et à Aragón. Il a été présenté le 14 janvier 2006 à la FNAC et dans le théâtre du Marché de la ville « maña”. En février 2007 il revient en tournée en Argentine, où il réalise un autre cycle dans le “Torquato Tasso”, il participe à la neuvième édition du Festival de Tango de Buenos Aires et l’enregistrement de son sixième disque “NEGRO Y MURGUERO”, qui sortira à la vente dans le mois de septembre par Universal Music, de nouveau avec la production musicale de Juan Subirá et des invités de luxe comme Lito Vitale, María Volonté, Daniel Buira, Pelado Cordera, entre autres, plus son groupe stable habituel.De Zaragoze à Madrid en passant par Buenos Aires jusqu’à Paris, sur un pont non si imaginaire et avec un répertoire nourri de sentiments et de poésie sensuellement âpre qui ne s’en tient pas seulement aux coins des rues de Buenos Aires ; le jongleur manifeste ses visions d’une Europe qui transite comme habitant curieux et naturel.Davantage d’informations sur …Contact en Argentine…Scènes à rappeler 1991/20071991 Teatro IFT (Cycle de nouveaux « cantautores », Buenos Aires) Teatro Presidente Alvear (25 Juillet, présentation du disque “Y esa otra ciudad”Buenos Aires) Programa Cultural en Barrios Ciudad de Buenos Aires (Toute l’année dans différents quartiers portègnes)1992 Centro Cultural del Sur (Carnavals, Buenos Aires) Primer carnaval de invierno en “Liberarte” (Cycle juin et juillet, Buenos Aires)1993 Teatro Corrientes (Cyclo avril y mai, Buenos Aires) Teatro Arbolé (Cycle “Más o menos Juglares”3 y 4 juin, Zaragoze) Fiestas de la Magdalena (23 de juin, Zaragoze)1994 Centro Cultural del Sur (Juillet, Buenos Aires)1996 Teatro Regio (Avril, Buenos Aires)1997 Teatro de la Ribera (Cycle mars et avril, déclaré d’“Intérêt Culturel” par le Conseil Delibérant de la Ville de Buenos Aires) Centro Cultural del Sur (Premier “Club Murguérico del Río de la Plata”, juillet, Buenos Aires) Galpón de Catalinas (Septiembre, Buenos Aires) Teatro Presidente Alvear (20 décembre, presentaction du disque “Marcado sobre la raya”, Buenos Aires)1998 Centro Cultural San Martín (Carnavals, Buenos Aires) Club Bristol (Carnavals, Buenos Aires) Cursos sobre ritmos del carnaval porteño (Ecole municipale de musique et danse de Zaragoza et Centro Culturel Ibercaja de Teruel, Avril) Parque de Delicias (“Noche de Juglares”, 14 mai, Zaragoze)1999 Tournée par circuit de bars espagnols et petites salles de théatres aux cötés de la compagnie aragonaise “El Silbo Vulnerado”2000 Forum de la FNAC(7 février, Zaragoze) Facultad de Ciencias Económicas (10 mai, Zaragoze) Antigua Casa Lac (Cycle toute l’année, Zaragoze) Fiestas del Pilar (13 de Octubre, Zaragoza) Megafón (Presentation du disque “Sobre la hora”, noviembre/diciembre, Buenos Aires)2001 La Trastienda (Carnavals mars, Buenos Aires) Parque de la Aljafería (28 septembre, Zaragoze) Casa Cultural de Burlada (31 octobre, Navarre) Obras Sanitarias (Novembre, comme Invité spécial de Bersuit, Buenos Aires)2002 La Trastienda (Carnavals 23 F et 1º M, Buenos Aires) Pabellón Municipal de Tafalla (Avril, Navarre) Centro Cultural de la Almozara (10 mai, Zaragoze)2003 Demostración de baile y canto de Murga Porteña (Atelier de Juan Carlos Cáceres, 19 mars, Paris) Libertad 8 (cycle annuel, Madrid) Monasterio de Veruela (aux côtés de Juan Carlos Cáceres, 19 juin, Zaragoze) Auditorio de Anger (aux côtés de Juan Carlos Cáceres, Août, France) Playa de Pornichet (aux côtés de Juan Carlos Cáceres, Août, France) Monasterio de Veruela (“II Festival Internacional de Poesía del Moncayo”, 13 septembre) Citté Universitaire (aux côtés de Juan Carlos Cáceres, 15 octubre, París) Stage Spécial Rythme Noir (avec Luis Bruni & Pascale Coquigny, RIDC, 18 y 19 octubre, Paris) Théâtre de L..Epée de bois ( 31 octubre et 1er novembre, aux côtés de Juan Carlos Cáceres, Paris) Salle Pablo Neruda (22 noviembre, Invité spécial de Juan Carlos Cáceres dans la Ville de Bovigny, Paris) La Maison de L..Amerique Latine (24 et 26 noviembre, Paris)2004 Centro Cívico de Huesca (26 février, Huesca) Día Internacional contra el Racismo (15 mars, Casa de las Culturas à Zaragoza) Théâtre de la Vieille Grille (18 mai, Paris) La Maison de L..Amerique Latine (28 mai, dans La Casa de Santa Fe à Paris) Salón La Vitrola (5 et 6 juin, Toulouse) Sala A-B Centro Cultural San Martín (1er juillet, Buenos Aires) Luna Park (invité spécial de la BERSUIT toutes les nuits, juillet, Buenos Aires) Niceto Club (17 juillet, Buenos Aires)2005 Plaza Municipal de Chivilcoy (19 février, Chivilcoy) VII Festival Internacional de Tango de Buenos Aires (2 mars, Teatro Regio, Buenos Aires) Banfield Teatro Ensamble (4 mars, Banfield) Festival de Verano en Medina del Campo (juillet, Valladolid) Festival de los Castillos (Août, Valderobres) Teatro Ateneo (29 octobre, présentation du disque “Los Transplantados de Madrid”, Buenos Aires) Chacarerean Teatro (2 et 9 décembre, Buenos Aires)2006 Forum de la FNAC (14 janvier, présentation de “Luna del Pilar”, Zaragoze) Teatro del Mercado (16 et 23 janvier, présentation du disque “Luna del Pilar”, Zaragoze) Teatro Empire (28 février, Buenos Aires) Plaza del Pilar (19 mai , “Zaragoza Diversa”, Zaragoze) La Maison de L..Amerique Latine (22 mai, dans la Casa de Santa Fe de Paris) VII Festival Internacional de la Oralidad de Huesca (27 mai, “Noche de Murga Porteña” C C Matadero, Huesca) CC Torcuato Tasso (cycle mardi juillet/août, Buenos Aires) La Estación de los Deseos (25 août, Buenos Aires) Fiestas del Pilar (9 octobre, Zaragoza) Sala Galileo Galilei (1er novembre, Madrid)2007 U3 penal de mujeres de Ezeiza (26/02/07, Pcia. De Buenos Aires) Teatro de la Ribera (Festival Internacional de Tango, Buenos Aires 28/02/07) Torquato Tasso (ciclo de jueves de marzo, Buenos Aires) El Aserradero (Rosario, 09/03/07 y 21/04/07) Teatro Empire (29/04/07, Buenos Aires) Asociación Cultural Contrapunto de Vallecas (07/06/07, Madrid) Babel Café (08/06/07, El Escorial, Madrid) XVl Festival Pirineos Sur (21/07/07, Sallent de Gállego
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Influences:

en el plano musical tanto la milonga como el tango van a la cabeza en mis influencias,del mismo modo que en la manera de cantar,la inflexión y la dicción fueron fundamentales de cantores como Hugo del Carril,Julio Sosa,Alberto Castillo,Corsini y el polaco Goyeneche para dar color a mi voz;Discépolo,Contursi,Celedonio Flores,Expósito,Manzi,Centeya,Cadicamo,Castillo... en la poesía,sumados los poetas del rock como Cantilo,Moris,Spinetta y en la música Piana,Troilo,hasta Pugliese pasando por Serrat,el "sabalero" Carabajal o Sandro,todos más los poetas y escritores que sigo leyendo y me cultivan,desde Horacio Quiroga y Arlt hasta Mc Ewan,Auster,Somerset Maugham o mismo Buarque como Dylan...que se yo...en general todo lo que mi curiosidad y azar me permitieron...
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rumba y tres saltos (en directo en el Teatro Empire)

Añadir a mi perfil | Más Videos“La conjuración del aguante” Ariel Prat en el Tasso (marzo de 2007)Por Pupita La Mocuda “…Y una más, la vuelta iluminada Donde esta historia da vueltas como un carrusel…” El delicado engranaje gira y el portal vuelve a abrirse en otro pliegue del tiempo invitándonos a recordar que lo colectivo, la común – unión, es también el más profundo de los sueños, allí donde se desvanece la huella de su espíritu en el último horizonte mítico - legendario. El juglar, el mago, el creador arquetípico, se apresta a conducirnos una vez más hacia una nueva unidad dentro de nosotros mismos. Para la ocasión ha vuelto a vestir su levita verdirroja y avanza hacia el escenario uno - dos - uno - dos como el Gatica del mito que quisiera Favio – ese que va a subir al ring una noche de diciembre de 1945 comenzando su carrera de rabia larga – en busca del combate inaugural. Va a guiarnos, el arcipreste profano, hacia el submundo de nuestro yo conjunto (nuestro ser – con – otros – más profundo), hacia lo nuestro trascendental a la búsqueda de ese pequeño trozo de eternidad interior que no podrá ser tocada ni siquiera por la muerte, hacia nuestra propia identidad. Renacimiento y continua metamorfosis sobre un fondo que siempre es esencial. Calle Defensa, San Telmo al sur, empedrado, afuera garúa fina, adentro el escenario que trae desde la borrosa memoria, alguno de esos otros de la primera mitad del siglo pasado que trajinaran aquellas típicas, un Castillo, un Julio Sosa. Ariel Prat, que de él se trata, recoge las herencias plebeyas de nuestra sangre porteña y las conjuga con sentida destreza: tango, milonga, candombe, murga. El alquimista, en fin, nos revela la realidad fundamental, la intimidad que subyace a todo, el milagro, la sincronía, esa conciencia llena de significado, ese ordenador del desorden, ese fenómeno de coincidencia significativa de hechos que aún separados en el tiempo y en el espacio son una irrupción de la unicidad del mundo, de la gran unidad, el unus mundus.“…Hoy los nuevos morenos dan movimiento, Con sus saltos y parches: son los murgueros; Con sus cachengues sones y corazón Le dan vida al milongón…” Negro y murguero. Esta es la cifra plurisémica, que Prat elige para condensar su sentir y su decir alrededor de ese “cimiento básico de la nación” que asoma, ese subsuelo sin tiempo y de todos los tiempos que se subleva, palpita y sacude la entraña de la ciudad. Encendida, valiente y tozuda proclama de pertenencia – de filiación – porteña y argentina. Que es justamente allí donde estamos, entre polos opuestos, adentro y afuera de nosotros mismos. Nuestra historia es, en este sentido kuscheano de mirar lo nuestro, la historia de su dualidad, inaugurada con la espada de la conquista y madurada al calor de sucesivas colonizaciones y dibujada como el itinerario conflictivo de dos proyectos que en su despliegue teje la gruesa trama de nuestra cultura. “…de las zonceras yo reí, Habiendo tantas por purgar En esta patria de papel…” La idea de esta América bifronte en donde nos ubicamos como argentinos, de antagonismos acalorados, alimenta modelos interpretativos que van desde la dualidad fiel – infiel que introduce el discurso teológico hasta la consagrada fórmula sarmientina civilización – barbarie, esa “zoncera madre”. Esta dualidad, que tiene también una topografía determinada por lo indígena vertebrado en la serranía y lo sucesivo colonizatorio en los llanos y las costas, representa dos modos distintos, incluso simbólicos, de situarse y de transitar. Por detrás de ambos vectores culturales se alienta una diferencia cualitativa entre lo que se juzga deseable – su “progresismo civilizatorio” – y lo indeseable – su “primitivismo bárbaro”. La diferencia sobrelleva un mensaje axiológico que nos predetermina categorialmente: existe, por una parte, una racionalidad conquistadora y fundante, mientras que, por otra, hace su aparición una irracionalidad demoníaca y arcaizante que, siempre pero siempre, se cree preciso contener, sin escatimar sangre. “¡Ay, mi murguita querida! Pedazo de alma porteña; Con los sones de tus parches Qué pena no harás pequeña…” El hedor y la pulcritud. He aquí la máxima tensión arquetípica de este contraste que evoca el drama existencial de los que habitan estas tierras. Unos llevan encima el miedo al exterminio; los otros apuntan a un triunfo ilimitado pero imposible. En tanto dos modalidades de situarse, el primero – la mácula originaria, la América profunda – representa la manera mítica y religiosa de instalarse en la tierra mientras que el segundo – la América de superficie – expresa la manera excluyentemente racional y contractual del espacio. Así como el pensar “culto” históricamente exige la exclusión, en nombre de su racionalidad abstracta, de todo pensar “bárbaro”, la pulcritud exige también, por definición, remediar todo hedor posible. Aún así no ha podido. Siempre se ve a América con un rostro sucio que debe ser lavado.“…Y el tuerto cayó contando Ya sin ojos las estrellas…”Y es aquí precisamente donde Ariel Prat y sus conjurados – su clan tangomurguérico – van a edificar el bastión empecinado de su “tango – milonga de corte murguero” con la argamasa de la negritud, del compadrito, de la murga, hibridaje ancestral. Los buscan, con Borges, en su leyenda. En esa postrera brasa, que – a modo de vaga rosa –, guarda algo de esa chusma valerosa de los Corrales y de Balvanera o de Palermo. Ruda mitología de puñales perdida y recuperada. Plena de una beligerancia balsámica ante la conformación de una mentalidad y un comportamiento que, en términos jauretcheanos, constituyen un aparato cultural que evita la creación de un pensamiento propio, su poética y su música se constituyen en eslabón fundamental que ayuda a restañar valores pisoteados por décadas en contra de la pretensión de seguir imponiendo una cultura marginada de toda elaboración propia.La incomprensión de lo nuestro preexistente como hecho cultural o, mejor dicho, el entenderlo como hecho “anti-cultural” hubo de ayudar a que fuera privado de todos los medios de expresión. Sólo la tradición oral y los hábitos cuya perdurabilidad es lentamente afectada por el cambio de condiciones parecen haber subsistido como factores yacentes de la cultura derogada y con preferencia en aquellos lugares no útiles a los fines concretos perseguidos por la “civilización” en remotos rincones. “…La murga camina Y está por llegar La loca milonga Del baile ancestral…”Pero también artística y éticamente inclaudicable ante visiones y posturas desclasadas – rémoras de un ayer inconcluso que seguirá volviendo – para las que todo lo mejor siempre viene de otro lado y tienen lo propio como ignominioso y degradante sólo por esa razón: ser de acá. Porque así es como suena Prat. De acá. Busca en las raíces, restaura aquello sumergido que no ingresa a las jerarquías oficializadas y construye una especie de fe en la genuinidad de lo nacional. Con toda la fuerza histórica y mito-poética de lo natal. Retomando las voces y los sones del pobrerío, como lo hiciera Solanas en los minutos iniciales de “Los Hijos de Fierro”: “…Meta bombo y a contar, la memoria popular”. Mas no se demora en lo ya cristalizado para siempre sino que como un orfebre talla nuevas e inesperadamente profundas facetas del arte y la cultura popular argentinos.“…De las entrañas viejas de mi ciudad Suena esta modernidad…”Muchos han sido las rupturas y los quiebres sufridos por todo el espectro de las culturas populares a lo largo de las últimas décadas en la Argentina. El corte contemporáneo más oscuro y siniestro se produce a mediados de la década del setenta. Sin embargo, hay un resquebrajamiento fatal exactamente veinte años antes, momento en que comienza a desdibujarse el entramado cultural de lo nuestro profundo. No es casualidad. Arturo Jauretche, quien ubica el comienzo de lo que denomina colonización pedagógica – circunstancia muy distinta a la espontánea incorporación de valores universales a una cultura nacional – después de Caseros, sostiene que en la pueril imitación de este momento histórico que significa el advenimiento de los fusiladores allí cuando promedian los años cincuenta se intenta reproducir el aniquilamiento de toda fuente o prestigio que permitiese en el futuro encontrar las bases de un pensamiento nacional. Hay un modelo de integración y cohesión social que comienza a romperse allí y cuyo paulatino desmantelamiento va a culminar varias décadas más tarde con los resultados evidentes y devastadores de destrucción de solidaridades, la fragmentación y la exclusión de muchos hundiéndole el puñal traidor a aquel bagaje herético que trastoca e invierte las formas y el sentido de los límites.“…carnaval de mi barrio Donde todo es amor…”Ya en las postrimerías del conjuro, surge lo inexpresable en fórmulas preconcebidas, y vamos corriéndonos cada vez más hacia el ojo del mandala. Accedemos al lugar donde acontece la revelación, que en este caso es el estar - siendo criollo como conciliación y como resistencia, haciendo de la periferia el centro, el meollo. Y divisando en la hondura sentimos Buenos Aires – como declara Borges – en esta ciudad que creímos nuestro pasado y que es también nuestro porvenir y nuestro presente. Volvemos a cruzar la ciudad bañada de silencio, como cantara el gran Homero. En la luz brumosa y mortecina de la madrugada Colodrero y Lugones (o tal vez, fuera Triunvirato y Rusvel, a esta altura vaya uno a saber ni tampoco es que importe demasiado: “ya no hay regreso, todo es pasado” ) nos parecen un buen lugar para hacer un alto. No falta mucho para que empiece a blanquearse el horizonte ya villurquense de esta “noche impune de arrabal”.
Record Label: Universal Music Argentina
Type of Label: Major