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About Me

J’ai voulu dans ce blog donner une explication simple et compréhensible pour tous sur le le sujet de l’association du drapeau sudiste et du racisme. Je suis contre cette idée reçue et je me bat pour la faire disparaître.Le drapeau sudiste que l'on appel également Southern Cross, Battle Flag, Rebell Flag, ... reste aux yeux de certaines personnes synonyme de racisme voir de nazisme.Est-ce que tous les drapeaux du maghrebe représentent des nations terroristes de la branche d'Al Qaïda? Non biensur.Pourquoi faire ce raccourci simpliste ? D'où vient cette idée reçue ?Le Battle Flag a une longue histoire derrière lui. Il représente comme tout drapeau une nation, un pays : les Etats Confédérés d'Amérique = ECA (ou en Anglais "Confederate State of América" = CSA).

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L'origine du Battle Flag : Le Battle Flag est né dans l'Armée de la Virgine du Nord, il était de forme carrée et entouré d'une bande jaune. Pendant la guerre civil Américaine, il a pris toute son importance. Les étandars des Régiments Sudistes ont évolué vers la croix du sud naturellement. Le 1er drapeau officiel Confédéré le "Stars and bars" se confondait sur les champs de bataille avec le drapeau des Etats Unis. Le 2ème drapeau officiel donnait l'impression de loin du drapeau blanc celui de l'abandon. Le seul qui était reconnu rapidement et aussi bien par les Confédérés que par les ennemis Yankee c'était le Battle Flag. Il est ainsi devenu le symbole de reconnaissance de tous les Etats du Sud de l'Amérique. Il a été repris par toutes les Armées Confédérés de l'Est et de lOuest avec des variations différentes suivant les Brigades. On retrouvera l'influence de la Southern Cross dans les premiers drapeaux officiels de chaque Etat sudiste après la fin de la guerre et lors de leur entrée dans les Etats Unis.Les États Confédérés d'Amérique est un Etat indépendant né, en 1861, de la sécession des États du Sud des États-Unis d'Amérique. Cet Etat exista de 1861 à 1865, avant d'être réintégré suite à la guerre de Sécession.Le territoire des CSA comprenait la plupart des Etats du sud des États-Unis de l'époque. À cause de la guerre frontalière menée entre les CSA et l'Union, il n'y eut en fait jamais de délimitation définitive de la frontière nord de cette confédération (mais sa limite sud de son territoire en fut sa frontière d'avec le Mexique).La création de ces États confédérés (CSA) fut une réaction politique à une volonté de réforme de l'esclavage par le gouvernement fédéral, faisant suite à l'élection d'Abraham Lincoln comme Président des États-Unis (en 1860) sur la base d'un programme opposé à l'extension de l'esclavage.La création de la confédération résulta donc de l'existence de deux cultures aux États-Unis : celle du Nord (plus industrialisée) et celle du Sud (dominée par l'agriculture et l'esclavage).Sept États esclavagistes du Sud choisirent de faire sécession des États-Unis pour alors former les États Confédérés d'Amérique le 4 février 1861 : la Caroline du Sud (le 20 Décembre 1860), le Mississippi (le 9 Janvier 1861), la Floride (le 10 Janvier 1861), l'Alabama (le 11 Janvier 1861), la Géorgie (le 19 Janvier 1861), la Louisiane (le 26 Janvier 1861), le Texas (le 1er Février 1861).Le jour suivant Jefferson Davis fut désigné pour en être le premier président. Ces sept états prirent alors le contrôle des installations militaires et navales de l'Union situées dans leurs frontières, déclenchant ainsi la Guerre de Sécession.Suite à l'appel à la mobilisation du président Lincoln pour aller combattre les ECA, quatre autres États firent sécession : la Virginie (le 17 Avril 1861), l'Arkansas (le 6 Mai 1861), le Tennessee (le 7 Mai 1861), la Caroline du Nord (le 20 Mai 1861).D'ailleurs, dans deux états, des factions pro-sécessionnistes formèrent des gouvernements confédérés, alors même que ces états étaient également revendiqués par le gouvernement de l'Union : le Missouri (le 31 octobre 1861) et le Kentucky (le 20 novembre 1861).En tout et pour tout, les CSA représentèrent une confédération de 12 à 15 Etats comptant 9 millions d'habitants (dont 3.5 millions d'esclaves) répartis sur près de deux millions de km².La formation des ECA a précipité la guerre civile américaine dès 1861, et la plupart des combats eurent lieu sur le territoire de la Confédération. Ces ECA furent vaincus en 1865, et en 1870 le dernier des États confédérés, la Géorgie, fut réintégrée au sein des États-Unis.Son premier et seul président fut Jefferson Davis, du Missouri (avec Alexander Stephens, de Géorgie, comme vice-président).Les États confédérés d'Amérique connurent trois capitales : Montgomery, Alabama (du 4 février 1861 au 29 mai 1861), la capitale fut ensuite déplacée à Richmond en Virginie le 6 mai 1861. Peu avant la fin de la guerre de Sécession le gouvernement évacua Richmond dans l'objectif de s'installer au sud d'Atlanta (en Géorgie) ou à Columbia (en Caroline du Sud), mais entre-temps le général Robert Edward Lee se rendit aux troupes unionistes à Appomattox. C'est donc la cité de Danville (Virginie) qui leur servit de capitale du 3 avril au 10 avril 1865.L'esclavage un sujet de longue date : Depuis le début de la création des Etats Unis par les Pères fondateurs de la constitution (en 1776), le sujet de l'esclavage était pris en compte. Il était stipulé que les Etats rentrerais par paire dans l'Union : un Etat autorisant l'esclavage et l'autre non. Le but étant de maintenir l'équilibre politique au Sénat. Malgré plusieurs compromis (celui de 1820, 1850, la loi sur le Kansas-Nebraska en 1854, ...) ce système était sensible, la guerre civil était inévitable.Dans le Sud, près des trois quarts de la population blanche ne possédaient pas d’esclaves et n’étaient pas directement intéressés par l’esclavage. Un recensement de 1860 fait état de 400 000 propriétaires d’esclaves sur une population libre de 5 millions et demi d’individus. La différence entre le nombre de propriétaires et la part de la population concernée, s’explique par le fait qu’il y a des familles entières, et que les cadets, les filles non mariées ou veuves, les régisseurs, les contremaîtres ou artisans blancs vivent et dépendent du servage. Cependant être propriétaire d’esclaves ne signifie pas forcément être planteur. La majorité ne possédaient qu’un ou deux esclaves, alors que d’autres en comptaient jusqu’à 2 000. En 1860, la population en servage était de 4 millions d’esclaves. En tête, vient un groupe restreint de planteurs (300) qui possèdent en moyenne 200 esclaves. Mais à cette aristocratie de plantation, il faut ajouter ceux qui possèdent 50 à 200 esclaves et qui ont droit au titre de planteur ou sont sur le point de l’obtenir. En 1860, on compte 10 500 planteurs. En-dessous de cette aristocratie des planteurs, vient une classe de fermiers qui possèdent 10 à 50 esclaves. Mi-paysans mi-planteurs, on en compte 98 000, et ce sont eux qui forment l’ossature du Sud. La vie, les traditions, la civilisation du Sud, le coton et le tabac, l’esclavage et la plantation représentent pour eux le seul idéal à atteindre. Restent les 275 000 petits propriétaires, dont chacun possède moins de 10 esclaves. Tous ces fermiers, propriétaires d’esclaves sont non seulement attachés à l’esclavage, parce que l’esclave est la seule main d’œuvre disponible, mais c’est aussi parce que les esclaves représentent le seul moyen qui peut permettre au fermier de s’élever sur l’échelle sociale. Il existe également, une grande part de la population blanche qui ne possède pas d’esclave et qui cultive, de leurs propres mains, leur terre. Ces petites fermiers sont plus de 3 millions et se trouvent dans le Haut-sud. Ils espèrent acquérir un ou plusieurs esclaves, mais ce rêve est peu à peu détruit par les lois fédérales qui limitent peu à peu l’importation d’esclaves, pour aboutir à la suppression de ce commerce en provenance d’Afrique. Tous ces paysans sont nettement esclavagistes, même s’ils se sentent méprisés. Les « pauvres blancs », dont le nombre atteint 1 million, se révéleront durant la guerre d’excellents hommes de troupes. Les citoyens du Sud ont des modes de vie complètement différents de ceux du Nord, le Sud n’a pas d’intérêt à voir changer les choses.La société du Nord, dans la première moitié du XIXe siècle, est en majorité rurale. Elle se distingue déjà des sociétés européennes, par son taux élevé d'alphabétisation et par la forte pratique de la démocratie locale, mais l'économie reste en grande partie autarcique : chaque village produit sa nourriture, ses vêtements, ses outils. Cependant, la croisssance de l'industrie et du chemin de fer, la pénétration des modèles urbains transforment peu à peu l'Homme à la houe en consommateur moderne. Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que les grandes villes, la grande industrie, la banque deviennent vraiment les modèles culturels dominants. La richesse qu’apporte l’industrialisation croît, mais sa répartition est inégalitaire au fil des années. Au début de la révolution les salaires étaient bons à cause de la relative faiblesse de l’immigration et de la rareté de la main d’œuvre. Mais à cause des guerres et des famines européennes, des milliers d’Irlandais arrivent dans le Nord, et s’offrent aux industriels. Peu à peu, les ouvriers cherchent à s’organiser pour défendre leurs intérêts. Et quand l'industrie ne leur à pas permis de s'installer, ils restent libre de partir conquérir l'Ouest. Mais, il ne faut pas voir dans cette société du Nord, un paradis pour le pauvre et un idéal de démocratie et de respect de la condition humaine. Nombre de blancs méprisent tout autant les noirs que les gens du Sud et dans l’Ouest les IndiensLincoln un faux mythe.... (Rappelons qu'Abraham Lincoln était le Président des Etats Unis pendant la guerre civil, qu'il était Républicain et on le représente de nos jour comme la personne qui a libérer les esclaves).Abraham Lincoln n'échappe pas aux préjugés de son temps. Il ne croit pas les Noirs pleinement assimilables dans la société américaine, et s'il est prêt à leur consentir des droits économiques et sociaux, il refuse l'idée d'en faire des citoyens de plein droit, électeurs et membres de jurys. Il souhaite l'extinction de l'esclavage, mais il l'envisage comme une évolution lente, avec peut-être un retour massif des Noirs libérés vers l'Afrique (la création d'une colonie). Pour lui, la liberté américaine est indissociable de son fond culturel européen.Le 6 juillet 1852, à Springfield (Illinois), Lincoln prononça un éloge de Henry Clay au cours duquel il déclara que celui-ci “s’opposait au principe de l’esclavage, le tolérait dans sa pratique et se prononçait vigoureusement contre le mouvement abolitionniste”. Lincoln poursuivit en disant que Clay, comme lui-même, “avait une profonde dévotion à l’égard de la liberté de l’être humain”. Lincoln précisa cependant que M. Clay possédait des esclaves et qu’il n’envisageait pas de mettre un terme à cette institution. Lincoln s’enhardit même à condamner les abolitionnistes en les appelant des fanatiques qui “pourraient faire éclater l’Union des Etats, faire de la charpie avec sa Constitution et même brûler le dernier exemplaire de la Bible plutôt que de laisser l’esclavage durer une heure de plus”.Un mois avant le début de la guerre, que le Sud aurait soi-disant déclenchée pour préserver l’esclavage, le président Lincoln s’exprima comme suit lors de son discours inaugural du 4 mars 1861 : “Je n’ai pas l’intention, directement ou indirectement, d’intervenir à propos de l’esclavage dans les Etats où il existe”. Si nous devons croire ses paroles, il considérait que la souveraineté des Etats (autrement dit les droits des Etats) s’inscrivait clairement dans la Constitution. En quoi, alors, le vice-président confédéré Alexander Stephens et le président Lincoln différaient dans leurs propos ? Quel était le principe qui les opposait ? Lincoln ajouta ceci durant son discours inaugural : “Toute personne qui fuirait dans un Etat pour échapper au travail ou au service auquel elle est légalement contrainte dans un autre Etat, ne sera pas obligée d’accomplir ailleurs le même travail ou le même service. En revanche, cette personne sera restituée à celui à qui elle doit ses services, s’il en introduit la demande”.Le 22 septembre 1862, Lincoln émettait sa Proclamation d’Emancipation. Elle entra dans l’histoire comme la manifestation des vertus humaines du président Lincoln et la véritable justification de la guerre civile : la libération des esclaves. Nous citons la partie la plus importante de ce texte : “Au 1er janvier 1863, toutes les personnes détenues en esclavage dans un Etat ou dans une partie d’Etat bien précisée seront déclarées libres si le peuple de l’Etat ou de la partie d’Etat en question est encore en rébellion contre les Etats-Unis… ”. D’après ce texte, tous les Etats auraient dû affranchir leurs esclaves sauf les régions que les forces de l’Union occupaient ou avaient déjà reconquises à cette date. En outre, la déclaration d’Emancipation de Lincoln ne s’appliquait pas aux Etats esclavagistes restés fidèles à l’Union, à savoir : le Maryland, le Kentucky, la Virginie de l’Ouest, le Delaware et le Missouri.Le Spectator de Londres observa sarcastiquement : “Le principe de cette proclamation n’est pas qu’un être humain ne peut pas en posséder un autre, mais qu’il ne peut pas exercer cette possession s’il n’est pas loyal aux Etats-Unis”.La proclamation de Lincoln rendit furieux beaucoup de Nordistes. L’objet du conflit avait changé. Il ne s’agissait plus de sauver l’Union, pour laquelle mon arrière-grandpère combattit et mourut, mais de libérer le peuple noir. Il en résulta que les immigrants sans le sou, les “pauvres blancs” nordistes et les Noirs vivant dans le Nord s’en épouvantèrent. Ils pensaient que les anciens esclaves arriveraient en masse du Sud pour leur prendre leur travail, leur logement et leurs moyens de subsistance. Pour comble de la mesure, le Président requit encore davantage d’hommes en instaurant la conscription obligatoire. Cinq régiments qui avaient combattu à Gettysburg partirent d’urgence pour New York afin d’y réprimer les émeutes qui y avaient éclaté contre la conscription. On estime que l’armée abattit un millier de civils et qu’un nombre inconnu de ceux-ci périrent au cours des troubles.La création d'une organisation récréative : L'après guerre dans le Sud La reconstruction après la guerre va être difficile et pénible pour le Sud. Le pays est anéanti, les villes sont a reconstruire, les champs ont été brûlé, les ponts, écoles, églises, maisons détruites. Les destructions du pays sont énormes, la reconstruction s'annonce douloureuse.Le 24 décembre 1865 à Pulaski dans le Tennessee, six anciens soldats confédérés créent une organisation «récréative» pour briser la monotonie de leur existence en jouant des tours aux gens à la faveur de l'obscurité. Ils ne veulent au début que chevaucher la nuit et faire des farces. Le Ku Klux Klan ressemble à une fraternité collégiale. Les costumes, le secret se retrouvent également dans d'autres sociétés entièrement pacifiques. Le fait que le Klan préserve leur identité est intéressant pour les éventuels candidats. Le Klan n'est pas une organisation raciste à cette époque. Au début, les expéditions nocturnes ont un caractère «supranaturel» et sont peu violentes. Les membres du KKK font peur aux Noirs en leur disant qu'ils sont des fantômes de soldats confédérés. Quand ils s'aperçurent de la crainte qu'ils inspiraient aux Noirs et aux étrangers, ils réalisèrent le potentiel de leurs agissements….Le 25 janvier 1869, les organisations locales sont devenues si incontrôlables et violentes que Nathan Bedford Forrest décide de cesser jusqu'à nouvel ordre les activités du Ku Klux Klan . Sa décision est due au fait qu'il est désillusionné par les tactiques et les buts du Klan. Que les membres violents sont parvenus à pervertir les buts originels du groupe. Il déclare que l'opinion publique est dorénavant défavorable aux sociétés masquées. Il ordonne donc la destruction des archives, des items (masques et déguisements) reliés au Klan, et de cesser les rencontres. En passant d'organisation récréative à l'aile armée des Démocrates, le Klan est parvenu à ses fins aux dépends des Républicains et des Noirs. Andrew Nelson Lytle résume bien la situation quand il écrit que le Klan a balayé les efforts des vainqueurs de la Guerre dans leurs tentatives de détruire la culture sudiste. Les Sudistes ont peut-être perdu la Guerre civile mais ils sont parvenus à leurs fins sur le dos de milliers d'innocents afin de permettre aux Démocrates de reprendre le pouvoir politique dans les anciens états confédérés !La naissance d'une Nation : Le 2ème Klan de 1915, n'a plus rien à voir avec celui de Nathan Bedford Forrest. Ce Klan moderne prône la suprématie de la race blanche, il est contre le communismme, syndicalisme, socialisme, féminisme, catholicisme, ... On est très loin d'une organisation créée après la défaite sudiste. C’est une organisation raciste et néonazie. Ce 2ème Klan disparaîtra en 1944 après sa mise en liquidation judiciaire.Depuis cette époque, certaines personnes entretiennent l'association du Battle flag avec le Klan moderne. Alors qu’à l ‘époque les étendards des Klanistes étaient le drapeau américain au côté du Battle Flag. Pourquoi conserver que ce dernier comme image d’une organisation raciste et occulter le « Stars and Stripes ». Comment oublier toute l’histoire que représente un tel drapeau au détriment d’une idéologie qui n’a rien à voir avec l'histoire du Sud."L'histoire n'est pas faite par les protagonistes de l'époque mais par les historiens et par les journalistes. Ce sont ces derniers qui crachent des bombes avec l'ignorance du sujet, elles explosent et détruisent pour longtemps."Sources : Confederate Historical Association of Belgium (CHAB)/ Club Confédéré et Fédéral de France (CCFF)/ Echoes of Glory / Confederate history flags / Wikipédia,…

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