LCR CARHAIX CENTRE BRETAGNE profile picture

LCR CARHAIX CENTRE BRETAGNE

About Me

Notre santé n'est pas une marchandise !!! Carhaix la fronde Comment l’annonce de la fermeture de plusieurs services de l’hôpital de Carhaix a-t-elle mis le feu aux poudres du Centre-Bretagne ? Qui sont ces irréductibles qui osent défier le pouvoir et se disent prêts à aller « jusqu’au bout » ? Voici comment tout un pays s’est levé « pour résister ». Une maternité et un service de chirurgie menacés de fermeture, et c’est tout un pays qui se soulève. Jeunes et vieux, hommes et femmes, ouvriers et cadres, gens de droite et de gauche. Le rêve de tout politique. Un cauchemar pour l’Agence régionale de l’hospitalisation et le ministère de la Santé, en pleine réforme de la carte hospitalière. « Abandonnés, floués » À Carhaix, impossible de faire un pas sans croiser une affiche hostile au projet. « Non au désert sanitaire », « Sauvons l’hôpital, mobilisons-nous ». Un peu partout, des silhouettes en carton avec ces inscriptions : « Mort avant d’arriver à Morlaix, Brest, Quimper ». Ce sont les hôpitaux les plus proches... pas à moins de 45 minutes de Carhaix. Alors, en mars dernier, ils étaient plus de 7.000 à défiler dans les rues. Un feu de paille ? Loin de là. Deux mois plus tard, ils étaient encore plus de 5.000 à protester. Tous les jours ou presque, ils sont plusieurs centaines à bloquer les quatre voies, à investir et paralyser le centre-ville de Quimper et sa préfecture.« Les gens se sentent abandonnés, floués. Tout le monde ressent cette décision comme une profonde injustice, rapporte Christian Troadec, le tempétueux maire divers-gauche de Carhaix. En un siècle, la population du Centre-Bretagne est passée de 200.000 personnes à 100.000. Aujourd’hui, la décrue est enrayée, alors que l’Insee prévoyait le contraire. On regagne même doucement des habitants. Et c’est maintenant que l’État décide de nous enlever maternité et chirurgie ! ». Réactions en chaîne Dans nos colonnes, dès le 30 mars dernier, le cardiologue Jean-Yvon Roudaut, président du comité de défense de l’hôpital, tirait la sonnette d’alarme : « Si ces services ferment, nous aurons beaucoup de mal à garder nos médecins anesthésistes. D’autres spécialistes s’en iront, tel le gastro-entérologue, puisqu’il ne pourra plus effectuer certains actes endoscopiques... Une réaction en chaîne est inévitable. D’ailleurs, l’expérience prouve que la fermeture d’un service est souvent suivie d’autres ». Pour Christian Troadec, « l’hôpital est la clé de voûte des services publics ». « Sans ces services, comment attirer de nouveaux habitants et, notamment, de jeunes couples ? Et puis après, qu’est-ce qu’on va nous enlever ? Nous luttons pour la survie d’une région qui est désormais clairement menacée de désertification ». LCR, talkie-walkie, pierres et baraque à frites Carhaix est en lutte. Les soutiens affluent. Le président du conseil régional parle d’un « nouveau Plogoff », allusion à la farouche, violente et victorieuse opposition des Bretons à l’implantation d’une centrale nucléaire à la pointe du Raz, à la fin des années 70. Christian Troadec, régionaliste pur jus, savoure. Il encourage ses troupes. « On ne gagnera que s’il y a un vrai rapport de forces ». Il active tous ses relais. Le mouvement est encadré par la LCR. La logistique est assurée par les Vieilles Charrues. Les opérations sont préparées en petit comité, et maintenues secrètes jusqu’au moment du départ. Lors des actions coup de poing, les responsables échangent ordres et infos par talkie-walkie. Des voitures relais sont stationnées en retrait, en cas de repli précipité. Même la baraque à frites suit, de manière à ce que les troupes n’aient pas à quitter le terrain au moment des repas. Des camions sont loués pour apporter paille et pneus à brûler. Mais le jeudi 5 juin, quand éclatent de violents incidents à Quimper, ce sont des véhicules communaux, avec du personnel communal, qui sont en première ligne et livrent les pierres à lancer sur les forces de l’ordre. À Morlaix, deux jours avant, des incidents similaires vaudront une « convocation ultérieure » du parquet à Christian Troadec. La tension monte Chaque manifestation est suivie, en direct, depuis Paris. Du côté des autorités, pas question de toucher aux représentants du mouvement. Pas question d’en faire des « martyrs ». On joue l’apaisement. Le pourrissement ? Pari difficile, d’autant que la tension monte. Le mouvement, à force de cibler Quimper et Châteaulin, perd une partie de son capital sympathie auprès du public. Les commerçants, qui ne voient plus aucun client, sont exaspérés. Les Carhaisiens, échauffés par les contradictions quotidiennes de l’ARH. Qui remportera ce bras de fer ? « Nous ne plierons pas », ont promis les insurgés du Centre-Bretagne, qui se sont érigés en « symbole de la résistance face à l’État centralisateur ». « Ici, c’est une terre de révoltes », revendique Christian Troadec, qui cite les premiers maquis de résistance de la Seconde Guerre mondiale, la révolte des Bonnets rouges, en 1675, contre les nouveaux impôts royaux... et les Vieilles Charrues, dont les bénéfices sont reversés pour le développement du tissu associatif et culturel du Centre-Bretagne. Le combat des rebelles carhaisiens pourrait devenir un exemple. Et cela, l’État ne le souhaite pas du tout. Hervé Chambonnière
Hopital de carhaix "Camarade ! "
envoyé par merlindu29 Un rapport accablant très contesté L’ARH a bien justifié sa décision, en produisant un rapport révélant le « bilan catastrophique » de l’hôpital : plus d’une femme enceinte sur deux préfère accoucher ailleurs, près de deux patients sur trois pour le service de chirurgie digestive, qui affiche un taux de mortalité de 50 % (12 % au niveau national), nombre d’accouchements faible et en baisse continue (245 en 2007), taux d’infections nosocomiales et de césariennes deux fois plus élevés qu’au plan national, déficit de plus d’un million d’euros en 2007, manque de médecins spécialistes, d’où le recours à des intérimaires payés à prix d’or (plus de 1.500 € pour une garde de 24 h pour un anesthésiste)... « Honteusement instrumentalisé » « C’est un rapport à charge, honteusement instrumentalisé, gronde Christian Troadec. Les taux d’infection et de césarienne sont désormais meilleurs qu’au niveau national. Quant au taux de mortalité, il était effectivement plus important, puisque ce sont des personnes très âgées, intransportables, qui ont été opérées. On peut faire dire tout et n’importe quoi aux chiffres. Bien sûr, il y a des choses à améliorer. Qu’on nous laisse un peu de temps. Pourquoi parler de fermeture définitive ? Personne ne comprend cet acharnement. On se trouve face à un État autiste, qui refuse tout dialogue ». « Les déficits budgétaires concernent quasiment tous les hôpitaux, objectait également le Dr Jean-Yvon Roudaut. Tout ceci n’est qu’un prétexte pour supprimer les services manquant de rentabilité ». Une position combattue par Antoine Perrin, le très contesté directeur de l’ARH. « Nous ne sommes pas dans une logique comptable. La sécurité des patients et la qualité des soins avant tout. Par ailleurs, la ministre de la Santé a promis un million d’euros supplémentaires pour développer les énormes besoins en médecine, les urgences et les soins de suite à Carhaix. Je suis même prêt à aller plus loin, en prenant sur l’enveloppe régionale ».
Carhaix, fini !
envoyé par vieillescharruesofficiel « Méthode choquante et méprisante » Qu’en pensent les médecins généralistes, premiers prescripteurs de soins ? À quelques kilomètres de Carhaix, installé depuis 17 ans, le Dr Jean-Marc Le Coidic se dit « affligé » par la perte annoncée des services de chirurgie et de maternité. « J’ai trouvé la méthode de l’ARH très choquante et méprisante. Ce rapport n’est que calomnies, mensonges et manipulation. Le but de la réforme, c’est un hôpital par département et une santé à plusieurs vitesses pour les patients. À chacun de voir s’il est prêt à accepter cela... »---------------------------------------------------------- - .. ----------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------------

My Interests

I'd like to meet:

_-_-_- NOUVEAU PARTI ANTI-CAPITALISTE _-_-_-_- Nouveau parti, c’est maintenant ! Face à une droite et à un Medef musclés, nous avons besoin d’une opposition claire et déterminée. Une opposition dans les luttes et les mobilisations, qui seules empêcheront Sarkozy de « reformater la société française ». Mais nous voulons aussi une gauche qui ne lâche rien, qui n’a pas renoncé à une transformation révolutionnaire de la société. Or, nous constatons que la gauche institutionnelle est incapable de s’opposer au pouvoir. Pas parce qu’elle manquerait de chefs, serait sonnée par la défaite, mais pour des raisons de fond. Le PS est converti en profondeur au libéralisme. Un exemple : le pouvoir d’achat. Pour l’augmenter, c’est normalement simple : exiger l’augmentation des salaires. D’ailleurs, Sarkozy l’a bien compris, pour lui même… Mais des salaires en hausse, c’est des profits en moins... Ce qui est insupportable pour tous les convertis de droite et de gauche à l’acceptation des règles de compétition dans la globalisation capitaliste. C’est cette conversion, accélérée par les multiples passages du PS au pouvoir, qui explique les ralliements : DSK au FMI, les commissions Attali, Lang ou Rocard et la participation de socialistes au gouvernement de Fillon... Ce mouvement vers la droite entraîne une grande partie de la gauche non socialiste mais qui a besoin du PS pour survivre dans le cadre institutionnel actuel. Les Verts et le PCF ne peuvent pas incarner une alternative au social-libéralisme alors même qu’ils s’allient systématiquement au PS pour gérer ensemble des collectivités locales... qui privatisent des services publics !Et pourtant, dans ce pays, on continue à résister. Des dizaines de milliers d’hommes et de femmes sont disponibles : des jeunes, d’ex-militants de partis politiques écoeurés par l’orientation de la direction de leur ancien parti, des animateurs du mouvement syndical dans les entreprises, des féministes de toutes générations, des antilibéraux qui ne veulent pas dissoudre leurs convictions dans l’alliance avec le social-libéralisme... Sans oublier celles et ceux pour qui, dans toute la diversité de la société française, ce sera le premier engagement.À tous ceux là, nous proposons de nous unir dans un nouveau parti. Un parti des luttes, pour la rupture avec le capitalisme, pour inventer le socialisme du XXIe siècle, qui sera ancré dans le monde du travail. Un parti qui mêlera l’anticapitalisme, le combat écologique, la lutte pour toutes les émancipations, à commencer par celle des femmes, et qui veut rassembler le meilleur des traditions du mouvement ouvrier sans imposer une histoire, celle du trotskysme, comme marque de fabrique de ce nouveau parti. La LCR vient de décider, à son congrès, de se lancer dans un processus constituant qui implique la dissolution de la LCR. C’est dire notre engagement. Nous aurions pu nous contenter, après le succès de la campagne présidentielle, de gérer notre organisation. Nous avons pris nos responsabilités et nous avons décidé de proposer un parti plus large. On nous demande souvent : mais avec qui vous allez faire ce parti ? Eh bien, avec celles et ceux qui veulent s’engager parce qu’ils sentent l’urgence d’un nouveau parti. Qui peut contester la crise de représentation politique ? Pas étonnant alors qu’il faille un mouvement d’en bas pour bousculer la donne. Y compris à la gauche de la gauche. Mais que l’on se comprenne bien, nous n’avons pas renoncé à interpeller et à engager dans notre démarche des courants nationaux qui partageraient notre projet. C’est vrai, par exemple, de Lutte Ouvrière, des libertaires, des communistes ou des antilibéraux.À partir de l’adresse de notre congrès ou d’appels locaux, nous vous proposons de nous réunir dans des comités locaux pour agir et discuter ensemble des bases de ce nouveau parti. En s’appuyant sur la campagne municipale qui est le premier moment de discussion politique qui vient. Nous proposons également que ces comités se fixent comme objectif de se réunir nationalement en juin. Pour que soit désigné un comité de pilotage pluraliste et représentatif du mouvement en constitution, qui élaborera des textes de constitution du nouveau parti, afin qu’un congrès fondateur puisse se réunir en fin d’année. Tout ce qui fait la vie d’une force collective militante comme décider de son nom. Ainsi, pourquoi pas des conférences nationales thématiques rassemblant les jeunes, les salariés et les habitants des cités et des quartiers pour également préparer et nourrir ce nouveau parti ? Parallèlement, il s’agira de prendre toutes les initiatives pour oeuvrer à un tel rassemblement en Europe, dans le monde, car à l’heure de la mondialisation, l’internationalisme est plus que jamais à l’ordre du jour. Donc, du pain sur la planche, mais nous n’y arriverons que si nous nous y mettons tous ensemble.Olivier Besancenot

My Blog

The item has been deleted


Posted by on