Her(tz)oÃn is the first part of the conceptual trilogy Skinsitive. It represents the darkest album, the most violent of the next ones. It's also the most autobiographical. The scars from the past are the main theme of this album, it also deals with the teenage rage, the vision of oneself, adult, megalomania and the memories obsession, embodied by one of the "friendly enemies", who obsesses the narrator's mind.
The whole project is codified by an underground tale ; a blue fish who is swallowed by a red fish in an aquarium, and falls in a nightmare into her guts, where the Hell would be represented by some confused memories scraps, sensitive emotions, from a world which submerges the blue fish, become the heroïn in her own coma. She will finally go beyond this world, creating her own universe, her own drug : the hertzoïn.
Not only the music, but the going beyond onself, the infallible will to take out there, to grow up. At the end of this way, both tortuous and glorious, the blue fish is vomitted, she escapes from the red fish guts, she finally wakes up from her coma. The author of Skinsitive wakes up at the same time. We have been the witnesses of a dream into a dream, but reveals however true, because it's inspired from autobiographical facts.
Her(tz)oÃn is in fact a "mise en abyme", which doesn't stop to narrative, but goes beyond. Indeed, it also deals with the human relationships, the envies, the obsessions, the beliefs, the disappointments, where the schemas repeat endlessly.
A violent album which however finishes on a hopeful and positive touch : the serenity feeling. Something new for the blue fish/heroïn/author who couldn't help searching herself through different identities so far, different memories, different universes.
© E. Dumas, January 2007
Her(tz)oÃn marque la première partie de la trilogie conceptuelle Skinsitive. Il représente l’album le plus sombre, le plus violent de tous ceux qui vont suivre. Il en est aussi le plus autobiographique. Les cicatrices du passé sont le noyau de cet album, on y parle aussi de rage adolescente, de la projection de soi adulte, de mégalomanie et de l’obsession du souvenir, caractérisée par un(e) des "friendly enemies" qui harcèle l’esprit du narrateur.
Le tout codifié par un conte underground. Un poisson bleu se fait avaler par un poisson rouge dans un aquarium, et sombre dans un trip cauchemardesque au sein de ses entrailles, où l’enfer se traduirait par des bribes de souvenirs confus, de sentiments à fleurs de peau, d’un monde qui dépasse le poisson bleu devenu héroïne dans son coma. Elle finira par surpasser ce monde en se créant son propre univers, sa propre drogue : l’hertzoïn.
Pas seulement la musique, mais aussi le surpassement de soi, la volonté infaillible de s’en sortir, de grandir. Au bout de ce chemin à la fois tortueux et glorieux, le poisson bleu est vomit , il s’échappe des entrailles du poisson rouge, il se réveille alors de son coma. L’auteur de Skinsitive se réveille au même moment. Nous avons été témoin d’un rêve au sein d’un rêve, mais qui pourtant se révèle vrai puisqu’il s’inspire de faits autobiographiques.
Her(tz)oÃn est en fait une mise en abyme qui ne s’arrête pas qu’à la narration, mais qui va au delà . En effet, elle se distend aussi sur les rapports humains, sur les envies, les obsessions, les croyances, les déceptions, où les schémas se répètent inlassablement.
Un album violent qui cependant se termine sur une touche d’espoir, de positivité : le sentiment de sérénité. Un renouveau pour le poisson bleu/héroïne/auteur qui ne cessait jusqu’ici de se chercher à travers différentes identités, différents souvenirs, différents univers.
"Fuckorama" live - Skinsitive feat. Skr3amy