L'histoire débute en 2004 après Jean-Claude Dusse, quand deux p'tits minets de 14 ans, boutonneux et à appareils dentaires, impatients d'épater la galerie, eurent l'idée saugrenue de former un groupe de rock. Adrian (le plus petit des deux p'tits minets), un virtuose du clavier, avait déjà commencé à composer quelques chansons d'adolescents prépubers, prônant les relations amoureuses sans problèmes. Avec, il ne faut le renier, une forte insistance sur le suicide vers le dernier couplet.
De son côté, Alexis, grâce à ses riffs ravageurs et ses solos à n'en plus finir (remember boy’s don’t cry aux portes ouvertes du collège de thumeries), écrivait des chansons aux paroles rebelles et aux rimes qui vivaient bien en dessous du seuil de pauvreté : ça promettait grave sa mère comme dirait certains…
Mais ne crachons pas sur le passé, c'est ce qui les a fait évoluer; car déjà à cette époque ils haranguent les foules : 50 personnes présentes en moyenne , dont les parents, la maison de retraite de moncheaux thumeries et wahagnies.
En 2005, ils sont vite rejoint par Valentin : "un affreux" dit Ziac! qui joue de la guitare et qui voudrait être une star, puis Romain à la batterie, un enfant de coeur Monchealien adepte de la fête du poireau qui a rendu si célèbre son village paumé du Nord (main sur le cœur s’il vous plait). Ils travaillèrent dur, au rythme infernal d'une répét' tous les deux mois.
En 2006, l'arrivée du messie, longs cheveux, douce voix… ce n’est pas Jésus Christ mais Pierre, un ptit gars qui ne boit que du lait et ne mange pas de nourriture qui fait grossir, qui accompagné de sa Fender, redonne un nouveau souffle au groupe. Groupe qui s'appelle d'ailleurs à cette époque : les Dioud's.
Le 21 juin 2006, sans Romain qui préféra s'exiler six mois en Allemagne, ils mettent le feu à la place de Phalempin en jouant 3 heures non-stop. Mais en 2007, finie la rigolade, mélangeant rock festif aux blues et reggae, ils reviennent avec un nouveau nom (qui a de la gueule!): Mieux vaut boire ici qu'en face. Oui, n’en doutez pas trés chers amis, ils se sont améliorés et dépassent les bornes des limites de l'imaginable. Enfin, vous jugerez par vous même… Voilà .