« Papa, c’est quoi à la radio ? J’aime bien. » A la radio, ce sont les Beatles, la chanson I am the Walrus. Lucas a six ans et le voilà mordu à vie. Marqué à tout jamais par les Fab Four et la pop anglaise. Avec les années, se rajouteront Nirvana pour l’énergie, Noir Désir et Dutronc pour le verbe.
En grandissant, ça gratouille une Epiphone, ça chantonne du Guns, mais rien de très sérieux. On connaît la chanson : passe ton bac d’abord… Puis vient la fac, Lucas commence à jeter quelques chansons sur un quatre-pistes, juste pour voir, comme ça.
Mais le véritable élément déclencheur, c’est d’être renversé par un chauffard aussi courageux qu’anonyme et de devoir attendre pendant six mois à la maison que le corps se répare. Six mois qui ne seront que musique, musique et encore musique et qui s’achèvent sur un premier petit album maquette.
Une maîtrise d’économie en poche, et après avoir tout fait pour ne pas être pris dans un master (ouf, sa magnifique future carrière de contrôleur de gestion vient de prendre fin), Lucas part pour les Etats-Unis au Musician Institute de Los Angeles.
Il découvre alors que la musique est un « vrai » métier. Il y restera plus d’un an et demi. Pour tout voir, tout jouer, tout entendre. Un an après son retour en France, il ose son album. Il l’a composé, écrit, chanté, enregistré (studio at home), produit, mixé, changé les vis, fait la cuisine, passé le balai... Et a été rejoint par Augustin Marie pour les textes, Thierry Frébourg pour la prod, SCH pour le mix et d’Elmstreet pour la pochette.
Un album en français, avec « pleins de mélodies et des textes qui vont quelque part ». Du rock, de la pop et même du rap (ben oui, il vient de Saint-Denis le garçon) : tout ce qu’il a ingurgité pendant vingt ans, dans une même ambiance.
Le reste vous appartient : é
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