Influencée principalement par un certain rock seventies, la musique de Dolorosa se révèle planante, hypnotique, parfois même tribale. La voix oscille entre le « texte parlé » et un chant plus mélodique. Par son approche musicale et ses textes sombres et ironiques, Dolorosa se démarque résolument de la scène actuelle française.L’avant Dolorosa... Vincenzo Grosso :
1986 – 1988 : batteur au sein de Capricorn (speed rock). Nous enregistrons deux maquettes, la principale « Highest Hoodoo » est chroniquée dans de nombreux fanzines.
1989 – 1994 : Moohn (rock prog). La musique se professionnalise. Je tente d’assumer le rôle de batteur/chanteur. Deux albums autoproduits puis une compilation live (BBC radio one) enregistrée à Rome. Le bassiste quitte le groupe : Moohn ne s’en remet pas.
1995 – 1996 : Je rencontre pas mal de musiciens. L’expérience la plus marquante durant cette période reste Aksis (actuellement Norm?). De nombreux concerts et une maquette chroniquée dans le magasine Rage. Site Norm? : http://www.norm-music.com/
1997 – 2000 : j’intègre Moleskine (noisy rock) ; toujours insatisfait je quitte le groupe après trois maquettes et une poignée de concerts. Le groupe tourne actuellement sous le nom de Lucido. Son site : http://lucido.neuf.fr/
2000 – 2001 : nouvelle période de recherches… infructueuses. Je passe la plupart de mon temps en studio.
2001 – 2002 : ma jambe droite déconne… Adieu la batterie. J’ai la tête dans le sac.
2002 – 2004 : je reprends la guitare (mon premier instrument) et travaille sur les compos d’un projet qui, rapidement, prend le nom de Dolorosa.
2004 – 2006 : « Encore une fois : jeter les dés… ». Dolorosa est alors un one man band ce qui ne n’empêche pas d’autoproduire un mini-album de 6 titres paru en novembre 2004. Très « underground », la diffusion de ce mini est néanmoins encourageante, l’originalité de la démarche ne laisse pas indifférent. Dans le courant de l’année 2005, Nicolas Roger (guitare électrique, xaphoon) rejoint le projet. Le duo travaille, expérimente puis enregistre l’album « De mutation en mutation » durant l’été 2006. Il est disponible depuis décembre.
Depuis le mois de juin 2007 l’album est distribué en numérique via Wild Palms Music.« Une expérience sensorielle multiple » : P’tit Boy (the frenchtouch.org).
« Dolorosa dérange, Dolorosa fascine » : Progmonster (guts of darkness.com, Traverses).
« Un genre qui n’existait pas encore » : C.Manhès (progressia.net).
« Un art unique et universel » : F.Delforge (zicazic.com).