Les Américains ont inventé le rock’n’roll, les Anglais l’ont raffiné rendurci, glamourisé et pour finir ce sont de nouveau les Américains qui ont remis le rock basique au goût du jour : Des gamins en chemise à carreaux et en converse , venant du nord des Etats-Unis, s’éclatent avec 3 accords sur ce qu’on va appeler du " grunge ".Seulement voilà , depuis, plus rien, ni du coté Britannique, ni Américain.Quel plaisir se serait d'entendre à nouveau un album où aucun instrument ne se détache, ou plutôt, où tous les instruments sont mis en valeur dans une compactitude enveloppante, un sublime brouhaha à refaire avoir une érection à un fan des Stones de la 1ère heure !Un album qui swingue (où le coté blues n’est pas occulté), où les guitares sont déchirantes, les solos flamboyants sans être fastidieux, où le bassiste, qui ne sait même pas ce que veut dire " slapper " joue au médiator, où le chanteur, électrique, lie la sauce avec une hargne presque naïve.Le rock’n’roll est vivace, parce qu’il est magique. Le rock n’est pas " beau ", laissons ce qualificatif à la pop, le rock est " bon ", c’est juste une histoire viscérale.Laissez tomber les informaticiens-rockers ou les pseudos punk-skaters, et orientez-vous vers un rock qui vous laissera un goût d’éternité. Mais surtout, mettez les watts, comme le disait Ted Nugent : " Si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux " et nous rockers, on s’en fout, parce que de toutes façons, à 60 ans, on sera sourd ...
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