About Me
Charles Duchaussois, Né le 27 janvier 1940 de parents diplômâtes, je voyage et me déplace beaucoup. Je décide de partir dans le sud de la France après un ras le bol de la région parisienne. Après différents larcins, escroqueries et multiples séjours en prison, je pars au Liban rejoindre un ami.
Comme vous pourrez le lire dans mon roman, mon périple s'arrête dans certaines villes du monde où je rencontre la communauté hippie et la drogue. De ce fait je pars à Katmandou, haut lieu de la drogue. Je suis rapatrié le 10 janvier 1970 à Paris.
Jusque fin novembre 1970, je lutte contre cette drogue (expliqué dans la postface du livre), aidé de Jocelyne, celle qui m'a rejoint. Début 1971 nous nous installons en Suisse, à la Chaux de Fonds jusqu'à la fin de l'année. le 03 novembre 1971, est né Krishna-Romain (Krishna prénom choisi par nous deux et Romain choisi par moi-même pour l'ami laissé au Koweit).
Début 1972 c'est la rupture, je voulais encore voyager (en Amérique du sud) mais Jocelyne désirant se stabiliser pour élever Krishna-Romain, a préférée rompre.
Je repars sur Paris.
Je me remarie en 1974 avec Christiane, nous donnons naissance à une fille: V.
Fin 1978, alors que nous sommes séparés depuis un an, une tragédie arrive et je suis emprisonné pour homicide. Divorcé en 1983, je rencontre Fernanda et me remarie la même année dans la région parisienne. Je divorce en 1986 et décède d'un cancer des poumons le 27 février 1991 à l'hôpital Saint-Michel de Paris.
J'ai été reconnu par Monsieur S. directeur des pompes funèbres. Personne ne se serait occupé de mes funérailles, je suis inhumé dans un cimetière intercommunal avec deux personnes du même nom.
Je suis enterré dans le cimetière intercommunal de Valenton [94] dans une sépulture à l'abandon avec deux frères à mes cotés.
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Flash ou "Le Grand Voyage" a été édité en 1974 chez A.FAYARD et aurait été tiré à plus de 6 millions d'exemplaires.
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- LIVRE DE POCHE -
De Marseille au Liban, d'Istanbul à Bagdad, de Bombay à Bénarès, en bateau, à pied, en voiture, Charles peu à peu se rapproche de Katmandou, le haut lieu de la drogue et des hippies. Sa route est jalonnée d'aventures extraordinaires. A Beyrouth, il s'associe à des trafiquants d'armes, il participe dans les montagnes du Liban à la récolte du haschich. A Koweït, il dirige un night-club. Au Népal il devient pendant quelque temps le médecin et le chirurgien des paysans des contreforts de l'himalaya. C'est enfin l'épisode de Katmandou et l'évocation saisissante de l'univers des drogués / l'opium et le haschich qui font " planer ", le "flash" de la première piqûre, le "grand voyage" du L.S.D.
Jamais personne peut-être un homme, sauvé in extremis, n'était allé aussi loin et avait pu retourner pour dire ce qui se passe tout là -bas.
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"Ã BERNARD TOUCHAIS"
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- LA CARTE DE MON PARCOURS -
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PARIS : novembre 1962 - MARSEILLE / NICE : de novembre 1962 au 12 juin 1968 - départ en train vers - VENISE : en juin 1968 en auto-stop jusqu'à - THESSALONIQUE : juin 1968 départ en bateau vers - BEYROUTH : début juillet 1968 - visa de tourisme jusqu'au 7 janvier 1969 - récolte de haschich à Saliet en septembre 1968 - départ à pied par la montagne vers - DAMAS : décembre 1968 - visa obtenu le 26/07/1968 à Beyrouth jusqu'au 17 janvier 1969 - départ à pied vers - ANKARA - ISMIT: fin décembre 1968 toujours à pied vers - ISTANBUL: début janvier 1969 - visa obtenu à Beyrouth le 26 juillet 1969 jusqu'au 11 février 1969 - arrivée au Gulhane hôtel - premier shilom - départ en février 1969 en voiture avec René, Tarass et Yvon vers - ISMIT : février 1969 - escale pour attendre Romain et Guy - départ en voiture vers - ADANA : février 1969 - accident de voiture - départ vers - BAGDAD : arrivée le 16 février 1969 - visa de trois mois - KOWEÃT : 16 février 1969 visa de 7 jours délivré à Bagdad puis multiples renouvèlements jusqu'au 22 mars 1969 sur place - je tiens un night club jusqu'en avril 1969 jour du départ en voiture jusqu'à BAGDAD : avril 1969 - visa de trois mois à partir du 10 mars 1969 obtenu au Koweït (dernier visa noté sur mon passeport ) - départ en autocar vers ABADAN : avril 1969 - petite escale ZAHIDAN et non ZAHEDAN : avril 1969 - je recommence à me droguer - départ en car - QUETTA : avril 1969 - escale de 3 semaines visite des 3 villes à suivre - KANDAHAR : fin avril 1969 - KABOUL : mai 1969 - HERAT : mai 1969 - retour sur QUETTA et départ en chameau vers - KARACHI : mai-juin 1969 - départ en train pour New Delhi - LAHORE : aucune trace - DELHI : juin 1969 - BOMBAY : juin 1969 - BÉNARÈS : juin 1969 - KATMANDOU : arrivée le 04 juillet 1969 - MONTAGNE DE KALI KULA : départ le 07 septembre 1969 - KATMANDOU : octobre 1969 aidé de olivier - RAPATRIEMENT SUR PARIS : 10 janvier 1970.
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- JANVIER 1970 -
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Charles, "le drogué français de Katmandou", sauvé in extrémis, regagne la France. Les journaux lui consacrent de nombreux articles. Qui est ce garçon de 30 ans ? Qu'a-t-il fait ?
Un an plus tard, soigné, désintoxiqué, Charles Duchaussois nous livre lui-même son histoire dans un formidable roman d'aventures vécues. Son moteur : un gigantesque appétit de vivre et de connaitre. Son combustible : la drogue, toutes les drogues. Sa chance : un héros qui sait sauter à la gorge des occasions qui se présentent, aussi risquées soient-elles.
De Marseille à Beyrouth, d'Istanbul à Bagdad, de Bombay à Bénarès, en bateau, à pied, en voiture, Charles peu à peu se rapproche de Katmandou, le haut lieu de la drogue et des hippies. Sa route est jalonnée d'aventures extraordinaires. Au Liban, il s'associe à des trafiquants d'armes, il participe, dans les montagnes à la récolte du haschich. A Koweït, il dirige un night-club. Au Népal, il devient pendant quelques temps le médecin et le chirurgien des paysans des contreforts de l'Himalaya. C'est enfin l'épisode de Katmandou et l'évocation saisissante de l'univers des drogués : l'opium, le haschich qui font "planer", le "flash de la première piqure, le " grand voyage" du LSD.
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- L'ARRIVÉE DE CHARLES À KATMANDOU -
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"Nous sommes le 4 juillet 1969. Dans six mois, à six jours près exactement, je serai dans l'avion qui décollera pour Paris. A moitié mort. Pour l'instant, en sautant du camion, solide, confiant, j'ai tous les sens en éveil. Je suis dans une ville asiatique plate, pas très grande, à peine différente des autres, c'est-à -dire qu'elle grouille de monde, qu'on voit partout des coupoles, des temples. Mais celle-là a quelque chose de différent : l'air y est extraordinairement léger. C'est normal, Katmandou est à 1000 mètres d'altitude et au loin on voit les cimes enneigées de l'Himalaya. C'est cela, ma première impression, ce qui m'a tout de suite frappé : la légèreté de l'air. Il est vivifiant, très oxygéné, revigorant. Et, ironie, quand je pense aujourd'hui à ce qui m'est arrivé, je me dis : Au moins, ici, je vais m'oxygéner."(...)
"Je suis maintenant comme un vrai fou. Quand je m'arrête, toutes les heures, pour me shooter, je sors ma boîte à haschisch en fer, je l'ouvre et je me regarde dans la petite glace. J'ai un visage à faire peur. Mes cheveux sont devenus longs comme ceux d'un vrai hippie, ma barbe, jamais taillée, me mange le visage. Je suis d'une pâleur effrayante. Un jour, j'ai un accès de curiosité morbide. J'imagine quelque chose qui est bien un macabre caprice de drogué jusqu'au dents. Je place la boite sur une pierre bien calée, j'incline la couvercle en biais, je me déshabille. Entièrement. Je me rappelle, je vois les os de mes hanches, effroyablement saillants, et toutes mes côtes qui apparaissent."
"Flash, en anglais, ça veut dire éclair. Pour un drogué, ça veut dire spasme. Le flash, c'est ce qui ce passe dans le corps d'un drogué quand, poussée par le piston de la seringue, la drogue entre dans ses veines. (...) Il n'y a que la piqure - la piquouze, le shoot - le fixe qui donne le flash. Voilà pourquoi tout vrai drogué, un jour ou l'autre, en arrive fatalement à la piqure. Et devient un Junkie. Un Dieu. Ou une loque. Au choix."
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.CHARLES DUCHAUSSOIS.
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Rolling Stones - Jumpin' Jack Flash (live)
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