About Me
You should create your own MySpace Layouts like me by using nUCLEArcENTURy .COM's MySpace Profile Editor !Mannequin, chorégraphe, danseur, acteur, éducateur sportif, boxeur, chanteur… K-reem Chaker est un touche-à -tout. Petit, l’enfant algérien en s’installant avec sa famille à Paris, se découvre amoureux du rythme, du geste… Les années se sont succédé et le voilà intronisé comme l’un des grands artistes de sa génération grâce à un croisement intelligent entre la culture rap et la culture raï. Rencontre avec K-reem Chaker. * Que peut-on savoir sur K-reem Chaker, cet Algérien qui a bouleversé les scènes internationales par ses tubes raï-rap? - Je suis algérien et j’ai 36 ans. Mon histoire avec la musique ressemble beaucoup dans ses débuts à l’histoire d’une grande frange des chanteurs algériens. Enfant, je chantais dans les cérémonies de mariage et les fêtes familiales. Après mon départ en France, ma passion pour la musique et pour le chant a grandi. Chaque jour, de retour de l’école, je rejoins mes amis pour présenter des spectacles de danse; c’est ce qu’on appelle de la street-dance. Des productions aux Halles et au Trocadéro. Ensuite, je me suis dirigé vers les Etats-Unis pour poursuivre une formation approfondie dans la danse. J’ai passé un an et demi à fréquenter des écoles de danse à Harlem. Ce stage a été très bénéfique et il m’a ouvert la porte de plusieurs collaborations avec de grands artistes tels que Janet Jackson, Black Box, Ophélie Winter… en tant que chorégraphe. De retour en France, j’ai décidé de me lancer dans le chant et, précisément, dans le rap… puis c’était le raï-rap. * Compositeur, parolier, chanteur, danseur… (on touche du bois) mais pourquoi cette multiplicité de casquettes? - C’est très rare pour un chanteur de raï d’avoir recours à des paroliers ou des compositeurs. C’est du vécu, des problèmes quotidiens des immigrés que j’ai fréquentés que je m’inspire. Cette inspiration, j’essaye de la traduire telle quelle via la musique, les rythmes, les sons, via même ce mélange de dialecte algérien et de la langue de Voltaire et de Shakespeare. Je cherche à rapporter sur la scène ce qu’il y a dans la réalité sans retouches, sans fioritures. * Quels sont les artistes qui ont marqué votre parcours? - J’adore la musique orientale et surtout la voix de la grande Oum Kalthoum et de Férid Al Atrach. La musique arabe est très riche en sonorités. Cela n’empêche, je trouve qu’Idir est un grand chanteur; c’est un type particulier. Khaled me plaît aussi; je trouve qu’il est un super chanteur. Quand j’ai travaillé avec lui, je me suis éclaté au niveau de la chorégraphie et j’ai donné le meilleur de moi-même. Il y a d’autres voix qui m’attirent par la sincérité des messages qu’elles présentent. * Et le vidéo-clip? - Je pense sérieusement à ça, surtout que j’ai déjà l’expérience nécessaire pour réaliser des vidéo-clips de qualité. Après quatre albums à succès, je juge qu’il est temps d’offrir au public, à mes fans des vidéo-clips d’autant que nous sommes à l’ère de l’image. * De la danse au chant, comment s’est opérée la conversion? - En dansant avec plusieurs chanteurs, j’ai remarqué qu’ils avaient le mouvement lourd. Je suis habité par le chant et la danse. Alors pourquoi ne pas aller encore plus loin et monter sur scène en tant que chanteur. C’est simple, c’est un passage de l’arrière de la scène au devant de la scène. Interview