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William Vivanco

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"Les mondes bouleversés de William Vivanco" Le public qui remplissait, en juillet 2003, le theatre romain de Fourvière à Lyon, s’en souvient peut-être encore : en ouverture d’une nuit cubaine à l’affiche prestigieuse (Orquesta Aragon, Diego El Cigala avec Bebo Valdes), un jeune chanteur a dreadlocks et fines lunettes, totalement inconnu, avait mis tout le monde dans sa poche, au point d’obtenir un rappel... Quelques jours plus tard, au Paleo Festival de Nyon en Suisse, une foule encore plus vaste acclamait le Cubain. La raison d’un tel engouement ? Une musique acoustique avec des harmonies complexes, ancrée dans le « son » et la trova de Cuba mais largement ouverte aux courants d’air du Brésil ou de Jamaïque... Et un beau grain de voix soul. Faute de pouvoir étiqueter Vivanco, la presse se rabattait sur la ressemblance physique, évoquant Ben Harper ou Lenny Kravitz... A cette époque, William avait déjà publié son premier CD, réservé au marché cubain, et goutait à son premier succès avec la chanson « Cimarron ». Le producteur français Martin Meissonnier, gourou de la sono mondiale qui a fait découvrir à l’Occident Fela ou Khaled, se rend à Cuba pour travailler avec lui. Les démos qu’il en ramène circulent à travers l’Europe, beaucoup de labels sont intéressés mais la crise du disque les rend frileux, et l’isolement de l’île communiste n’arrange rien. A Cuba, pendant ce temps, la popularité de William va croissant, avec notamment la chanson « Café », extraite de son deuxième CD. Qui, lui aussi, ne parviendra en Europe qu’au compte-gouttes. Le chanteur élargit encore son horizon en intégrant le collectif de La Havane Interactivo, dont le nom banal cache une foisonnante créativité et une boulimie d’expérimentations, au carrefour du jazz, des traditions caraïbes et du rap. Un autre étranger ne tarde pas à suivre la piste Vivanco. C’est Robert Aaron qui, avant de travailler en France avec Raphael, a traversé comme musicien et producteur trente ans de révolutions musicales, passant de l’avant-garde new-yorkaise (James White and the Chances) à la période commercialement la plus brillante de David Bowie (le saxo de « Modern Love », c’était lui). Le fruit de cette collaboration, « El Mundo esta Cambiao » (« le monde est bouleversé »), enregistré à Cuba, porte, comme une mappemonde, les empreintes des voyages de son auteur, réels ou imaginaires : Haiti (« Palo Haitiano ») , le Brésil (« Samba de los Cotuntos »), l’Argentine (« Anaconda »), la Jamaïque (« De la Lluvia »), les Antilles françaises (« La Ouika »), le Venezuela (« Que guapanga »), l’Andalousie (« Como un tango gris ») ou un Orient poétique et imaginaire (« Del Oriente »). La production épurée de Robert Aaron fait respirer, sans concessions à l’électronique, ces douze titres écrits et composés par William qui surprennent, séduisent et s’enroulent dans la mémoire. Un peu comme Seu Jorge ou Keziah Jones: capable de s’adresser à un public rock en restant ancré dans leur tradition... Si William Vivanco est longtemps resté le secret musical le mieux gardé de Cuba, « El Mundo esta Cambiao » lui ouvre enfin les portes d’une carrière internationale.--------------------------------------------- ------------------------------------------------------------ -------------------------------------------------------« The world is changing « William Vivanco was born in 1975 in Santiago de Cuba, the musical heart and soul of the island. Like Compay Segundo, Sindo Garay, Emiliano Salvador, Eliades Ochoa and many other artists before him, William found inspiration and excitement in his hometown's vibrant city centre ,enjoying many a night at the Casa de la Trova, Cespedes square and the many lively cafes of Heredia street , listening to music, drinking rum and absorbing the culture. It was the time of the Trovadores, who combined the influences of Spanish Romantic music with Itallian bel canto . At 17 years old, William joined the prestigious Coro Madrigalists, whose repetoire ranges from Monteverdi to Pablo Milanes, but even then he already knew that the best way to express himself was through his own compositions, his own voice and his guitar. Armed with style and originality , he moved to Havana, to join the other young creative artists of his generation at the crossroads of Latin Jazz, Hip hop and La Nueva Trova. "El mundo esta Cambiao"is Williams third album. In 2002 he released "Tengo tu Pensao", from which the song "Cimarron" was popular . He followed up that success in 2006 with "La Isla Milagrosa", featuring the smash hit "Pilon",which became one of the years major musical events and remains well known until now... The new album, " el Mundo Esta Cambiao" is a collaboration with the New York Musican and Producer Robert Aaron . Robert's diverse past includes names like Wyclef Jean, Blondie, David Bowie, Eric Andersen and James Chance. The recording took place in Havana but it carries the spirit of a new generation and the sweet sounds of the carribean and the world beyond. Echos of Africa, Jamaica , Andalusia, Argentina, Brazil and Haiti can be heard on this album, Imprints of Williams journeys, real or imagined , throughout the planet and the universe. The opening track, "Palo Haitiano" is a nice example of this collaboration,combining both the singer and producer's love of Haitian culture and search for new ways to combine old influences. "We are the explorers of chance and went in search for pollen and love," sings William in “Anaconda” A beautiful summary of this record.

My Interests

Music:

Member Since: 19/04/2007
Band Website: www.planete-aurora.com
Band Members: Booking Agency: PLANETE AURORA - [email protected] - www.planete-aurora.com
Influences: El PILON "Live"
Sounds Like: "CIMARRON" Video Clip
Record Label: EGREM
Type of Label: Indie

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