François Borand, un Manga Boy… Et si, derrière son air sérieux d’auteur-compositeur-interprète, François Borand était en fait un héros de manga capable, tel un prince de Myspace, de se métamorphoser pour, tour à tour, envoûter, émouvoir ou émerveiller son auditoire avec sa voix de ténor ? Possible, tant cet enfant du soleil, gavé aux dessins animés japonais depuis les années 80, a su construire un univers bien à lui, multicolore, mêlant humour et mélancolie, moderne et nostalgie ; un univers débridé où, comme dans un certain pays, on s’amuse, on pleure (un peu) et on rit (beaucoup). François – ou F^^ pour les intimes – n’a toutefois pas eu besoin de gri-gri ou de bâton magique pour donner vie à sa musique. Il aura surtout suffi de deux déclics. D’abord, le rôle de Ziggy dans « Starmania », qu’il interprète au Casino de Hyères, qui l’amène en 2002 à quitter sa Provence natale pour Paris avec l’idée de foncer droit au but et de devenir comédien de théâtre musical. C’est avec « Parce que je vous aime » qu’il fait ses premiers pas dans un spectacle chanté sur les planches du cabaret La Nouvelle Eve, avant d’hériter du rôle de Michel Ardant, l’aventurier tout feu tout flamme, dans « Le Génie Jules Verne ». Quelques pas dans « l’Opéra des Gueux », puis un crochet par les personnages de Peter Pan, devenu peintre alcoolique et désabusé dans la création musicale « Peter 2033 », ou de Léon, le patron fantasque de « Chantons sous l’Occupation », et François s’illustre dans la peau de Jason, le lover tout de rouge vêtu qui hérisse le poil des déesses avec ses « Coups de Foudre ». Mais c’est dans les costumes à plumes ou à écailles du toucan Carton et du serpent piteux Coeur Froid, et sous le chapiteau de « Sol en Cirque », la comédie musicale très « bêtes » de Zazie, V. Baguian et J-M. Leau, que François voit son rêve se concrétiser. …aux desseins animés… Le second déclic a lieu en décembre 2004. François, qui présente pour la première fois ses compositions sur la péniche parisienne du Vaisseau Fantôme, éprouve l’envie de s’élancer sur d’autres flots. Au delà de l'écriture, la composition est possible, et François le prouve depuis cette date en travaillant pour lui comme pour les autres tout en sachant parfaitement s’adapter aux personnalités des différents compositeurs et interprètes avec lesquels il collabore. Son objectif : concilier la chanson à texte, bercée de l’expérience du quotidien, basée sur le parler vrai, et les sonorités d’aujourd’hui, qu’il s’agisse d’électro, de pop/rock, de funk ou d’ethnik. Et si François se permet de la jouer solo en composant les paroles et la mélodie de « N’attends plus rien de moi », c’est avec un arrangeur et ami au top, By-RC, qu’il donne naissance à des titres prometteurs. Mais arrêtons-là les présentations pour laisser s’exprimer le son. François nous propose à présent de partager son goût du voyage, de nous enfuir en parcourant le monde, « son » monde. Une chose est sûre : il risque de nous emmener très loin, et pour cela il mérite nos bravos. Arigatô, Manga Boy !Par Yvan-kun, journaliste à Japan VibesI edited my profile with Thomas' Myspace Editor V4.4
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