"QUARTIERS SENSIBLES " le premier recueil de textes de Dita MADRID
« "QUARTIERS SENSIBLES" : Disent les médias !
Rabâché,galvaudé cette définition en fait perdre au mot "sensible" son sens premier et littérale : Sensibilité.
Merci aux gens….. ces gens qui méritent quelques phrases, quelques mots... Je les croise dans le métro, dans la rue, dans ces quartiers…Je les entends,
je les écoute, je les sens… J’imagine leur vie, leurs envies, leurs amis, leurs ennemis… Je les film, je les dessine.
Ils me poussent, me donnent des coups.
J’ai le cÅ“ur plein de bleus…Alors j’écris !
A travers eux je m’exprime.
Je réveille mes "Quartiers Sensibles".»
Dita Madrid
"PRÉFACE"
Préface par Salvatore Adamo
«Chére Dita,
J’ai ouvert votre recueil de chansons-poemes et je m’y suis glissé sans savoir ni ou, ni chez qui vous m’emmeniez.
J’ai adoré le voyage.
Vous avez les mots qui touchent, qui désarconnent parfois, mais qui font toujours mouche. Et meme quand ils griffent, ils caressent toujours juste avant de se taire parce qu’ils viennent de l’âme. Vous savez les mots des petites gens qui revent. Ces personnages que vous nous présentez dans leur pathétique et dérisoire réalitéet que vous projetez en plein délire. Mais meme de l’autre coté du miroir, il restent eux-memes, trainant leur indéfectible sens de la vie et de la mort.
Monsieur Colas se serait bien laissé croquer par la gourmande Mademoiselle Suzack plutot que de se laisser abattre par sa solitude; mais non ! Vous lui avez laissé la libertéde choisir sa fin. Comme vous laissez a Samira, la jeune fille violée, le choix de pardonner ou de fuir encore plus loin, du coté de la lune. J’ai cueilli au passage quelques fleurs de mélancolie, j’ai pris en plein cÅ“ur la poésie fragile de quelques vies a deux sous, je me suis attendri a la vue d’un banc qui s’ennuie de sa clocharde absente pour toujours. Mais il n’y a pas que de la grisaille.Pour faire un pied de nez au malheur et nous tirer du coté du soleil, il y a votre belle sensualité ; et avec elle, vous avez les mots qui chantent, qui croquent sous la dent.
Soyez chantée chére Dita. La chanson francaise vous attend. Elle sera ravie de s’imprégner de vos parfums, de vos couleurs, et de vos émotions quand des musiciens inspirés donneront des ailes a vos paroles pour qu’elles puissent s’envoler sur des notes de guitares complices, d’accordéons festifs et de violons alanguis.»
Salvatore Adamo