About Me
Papa Kourand de son vrai nom Nkouka André est né le 10 novembre 1935 à Goma Tsé-Tsé dans la région du Pool au Congo Brazzaville. Ses débuts dans la musique remontent à 1943. Très jeune, on lui découvre un réel talent de compositeur lors des veillées religieuses et des soirées récréatives organisées par les prêtres. Encouragé par l’Abbé Batantou Barthélémy, musicologue, ancien Archevêque du Congo, il se pefectionnera aux côtés de ce dernier, et sera désormais le premier accompagnateur des chorales les plus pupulaires du Congo. En 1959, il s’associe au célèbre sanziste Moundanda Antoine et formera avec lui, un groupe traditionnel qui fera parler de lui tant sur le plan national que sur le plan international. Le succès remporté lors d’un spectacle organisé par l’Alliance Française à Brazzaville (Congo), sera pour eux, la porte ouverte, vers la participation au Festival Mondial des Arts Nègres de Dakar en 1966 : participation qui leur vaut de remporter le 1er Prix du Film Ocara de France. En 1973, avec Moudanda, où ils participent au 10ème Festival Mondial de la Jeunesse en RDA. En 1976, participation au 2ème Festival Mondial des Arts Négro-Africains à Lagos(Nigéria), ils obtiennent le 3ème Prix de Musique Traditionnelle avec le ballet national congolais. En 1985, Papa Kourand participe au 12ème Festival de la Jeunesse à Moscou et remporte le 1er Prix de musique traditionnelle. Suite à cette distinction, Papa Kourand est invité dans de nombreux pays européens ainsi que la Chine, la Russie et plusieurs grandes capitales africaines. En 1997, il participe au Festival des Artistes Vivants de la Francophonie à Hanoï au Vietnam et remporte le prix du lauréat du festival. Par la suite, Papa Kourand fait une tournée de plus de 40 dates, qui l’emmènera à travers l’Europe et les USA en 1998. A son retour au Congo, la guerre reprend dans les quartiers sud de Brazzaville, et il se réfugie dans les forêts du sud, où il séjournera six mois durant. Lorsque le calme revient, il repart à Brazzaville où il découvre qu’il a tout perdu. Il nous revient donc aujourd’hui avec un nouvel album « Les Merveilles de la Sanza » et porteur d’un message incitant la jeunesse à se mettre à l’œuvre pour assurer la succession, et diffuser à l’échelle internationale, la culture africaine typique. Son unique vœux de nos jours, est de pouvoir être témoin de l’expansion de cet art traditionnel. Pour cela, il continue de militer au cours de ses spectacles, et rêve de tourner encore à travers le monde, malgré son âge, avec pour compagne, sa Sanza.