Rencontre de trois univers, cette dizaine de titres délimite les contours de cette "Petite planète", de ce territoire émotionnel homogène dans lequel on progresse en toute confiance.Mondomix Juillet- Août 2009
Prenez un joueur de oud et de violon, également chanteur, venu de Tlemcen en Algérie, un percussionniste congolais créateur des "Tambours de Brazza" et ajoutez-y un pianiste de jazz français. Secouez le tout et vous obtiendrez "Ifriqiya". Ni jazz, ni "traditionnel" mais sacrément inspiré! Cet album acoustique, tout en douceur, nous offre tout au long des onze compositions un nectar sucré, follement attachant. Les mélodies arabo-andalouses, source d'inspiration du trio, appellent à la contemplation. Le mariage sonore fonctionne à merveille et l'ambiance est là . A l'écoute du CD, l'imagination de l'auditeur ne tarde pas à divaguer. Ne vous retenez pas et chaussez vos semelles de vent: après quelques notes de "Petite planète", vous vous retrouverez, peut-être, vous promenant à l'ombre d'une oliveraie, ou bien ailleurs, guidé par la musique du trio.Développement Magazine - J.-M. D.- Juin-Juillet 2009
Ce trio offre une relecture de la tradition arabo-andalouse et ouvre les musiques orientales à l'inprovisation jazzistique. Un voyage apaisant.World Sound - François-b - Juillet- Août 2009
Le trio IFRIQIYA réunit autour de Fayçal El Mezouar, formé à l’école El Kordobia de Tlemcen (Algérie), où il acquiert un répertoire de musique arabo-andalouse, de nouba et de poèmes médiévaux ainsi que la pratique de plusieurs instruments (violon, ûd, mandoline et percussions orientales), le pianiste-improvisateur Didier Fréboeuf, dont le dernier album “Drôles d’oiseaux†a été salué par le magazine “Jazzmanâ€, et le percussionniste Emile Biayenda, créateur des “Tambours de Brazzaâ€.
La musique du trio retient le caractère inattendu, presque involontaire de la rencontre. Elle participe d’un métissage qui suppose la discontinuité entre les matériaux, les émotions ou des formes hétérogènes qui ne s’étaient jamais rencontrées.
Par un travail de tissage, de tressage, de montage..., entre écriture et improvisation, elle s’appuie sur un espace musical éclectique - musique arabo-andalouse, musiques traditionnelles, jazz, contemporain ... - porté par les trois musiciens.
Elle souligne une sorte de "langage musical commun" dans lequel se croise ce qui vient d'Orient, d'Afrique et d'Europe.
Certaines pièces sont directement issues du répertoire arabo-andalou (école de Grenade): Ya Qalbi khelli el hal, Ahramtou bi'k nouassi, Hada el Gharam... D'autres sont des compositions s'inspirant de ce même répertoire: Les personnes de le personnes..., Meknès café, Petite planète, El chaabi... On y entend non seulement la voix, l'ûd, le violon, mais aussi le piano - jeu sur le clavier et jeu sur les cordes - les calebasses, l'udu, le cajon et diverses percussions d'Afrique centrale.
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