Jean-François Grabowski chante ses chansons en public depuis 2003, seul sur scène, tout d’abord, et depuis 3 ans, en trio avec Michel Marcos à la guitare et ses multiples dérivés et Svante « Sticky » Jacobsson à la « kontrabas », comme on dit par chez lui en buvant dans des crânes. Un premier album en 2003 (distribué par Nocturne) et un second, à paraître en 2009 (distribué par Mozaïc Muzic) son titre :
Le Grand Bousier.
Mais qu’est-ce que c’est que ce truc là ?
Le bousier c’est ce scarabée qui pond ses œufs dans une boule de bouse, il la pousse opiniâtrement jusqu’à ce qu’il trouve un terrier où il la laissera, s’en battant désormais les élytres. Ses œufs éclosent, les petits bousiers sortent de leur boule et courent maladroitement répéter la même histoire, il est dur d’être bousier !
Dans la mythologie Egyptienne il est symbole de création et de régénération, c’est d’ailleurs lui qui se coltine le soleil, le ramenant chaque nuit à son point de départ, sans lui on serait mal barré...
Dans l’argot des musiciens un bousier, c’est un orchestre de merde : belle analogie ! Dans cet « orchestre » ils sont trois, musicalement, ils jouent le folk imaginaire d’un pays aux frontières mouvantes Bâton Rouge, les collines du sud-ouest, un Hawaï de pacotille, les rues de Naples .
Pour ce qui est des influences et juste pour le plaisir d'une énumération aléatoire, incomplète et peut-être complètement fausse : Géo Cédille, Pierre Mac Orlan, Léonard Cohen, Brautigan, James Crumley, Barbara, Django, Victor Jara, Alain Peters, les Dubliners, les Clash, Philippe Forcioli, Maistrale, Mississipi John Hurt, Villon,Verlaine et Fritz Lang .
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