..
....Cria Da SENZALA Montpellier
..
Ajouter à mon profil | Plus de Vidéos..
D’origine montpelliéraine j’ai grandi ballotté dans plusieurs quartiers de ma ville (la Martelle, la Paillade, le Masdrevon, la Croix d’Argent)...
J’aime ma ville, ma famille y demeure depuis plus de quatre générations, et j’aspire à ce quelle devienne encore plus agréable qu’elle ne l’est déjà .
J'ais rencontrais Mestre Sorriso et le groupe Senzala en 1998.
Puis en 2001 sous l'attention de Mestre Sorriso j'ais commencer à développer un travail d'inicition à la capoeira au sein de son association "SENZALA MONTPELLIER" jusqu'en 2005...Enfin je décidais avec l'accord de mon Maitre de commencer mon propre travail de capoeira sous le nom de "CRIA DA SENZALA" au sein de l'association Brasil 40°.
La capoeira permet de s’exprimer de plusieurs formes, enrichissant ainsi la vision de nous même et des autres.
plus de renseignements association brasil 40°: http://brasil40.free.fr
ou www.myspace.com/cria_da_senzala..
CONCEPTION PLASTIQUE ET CHOREGRAPHIQUE: PATRICE BARTHESDANSE: ESPERTO (BONNIER JULIEN)CONCOMPSITION SONORE ET INTERPRETATION: DIDIER ASHOURSCENOGRAPHIE ET LUMIERE: PATRICE BARTHESPHOTOS: RANGETACHAMBRE.FR / VINCENT CAVAROCAu tout début était le cube ou plus précisement le cube de l' architecte Erno Rubick que nous avons tous jeté par la fenétre, agacés de ne pas réussir à réunir les 6 couleurs sur les 6 faces. Un cube seul sur un plateau de théâtre, ouvert au public. Etrange structure, reliée à des câbles, sortes de machine poulies qui lentement, subrepticement fera exploser le bloc en 27 blocs devenant particules, atomes, sculptures célestes...
Pendant 27 minutes, les manoeuvres mathématiques de Patrice Barthès nous entraénent malgré nous vers autre chose, faisant exploser nos certitudes de spectateurs avertis venus voir un spectacle de danse. Fascination de la machine ronronnante, le spectateur badaud s' approche, observe, cherche à comprendre, devient partie intégrante de la machine spectacle. Le mouvement est là , devant nous, en nous, l'explosion a lieu à l'interieur, à l'exterieure et de ce temps de non-danse naît une sensation de mouvement sacré, originel, celui de l'homme face à son incompréhensible existence.
Plus tard, le deuxiéme temps se joue au musée d'art contemporain. 4 cotés de spectateurs encadre un homme en noir, guerrier des temps modernes. A son tour, imperceptiblement, la machine humaine se met en route, sur ce carré blanc, dans une atmosphére sonore industrielle, mécanique, une partition chaotique et dérengeante ( de Didier Aschour ). Esperto (julien bonnier ) danse, s'agite, se bat, s'arréte et tente de comprendre ce qui lui arrive, ce qui nous arrive. Que faisons nous dans cette salle à regarder un homme en mouvement ? A regarder les autres spectateurs en arrét eux aussi et pourtant en mouvement à l'interieur ? Que nous raconte ce corps ? Contre qui, contre quoi ce combat que le capoeiriste livre seul sous la lumiére blafarde d'une vérité qui nous échappe ? La création plastique et chorégraphique de Patrice Barthès nous emporte, peu à peu vers la curiosité, le lâcher prise et réussit à transformer notre incompréhension agressive d'homme cynique du XXI siécle en capacité d'étonnement, il nous surprend au sens premier du terme "affecter, toucher une personne qui n'y était pas préparée".
Jo Lengagne