About Me
Serge Aimé Coulibaly, is a dancer and choreographer from Burkina Faso. He was part of Compagny FEEREN for 8 years under the direction of Amadou Bourou. He participated in the compagny’s creations as an actor, dancer and musician and toured with the compagny throughout Africa and Europe.
Through the Compagny, he created a choreography for the opening of the African Footbal Cup in Burkina Faso in 1998. And in 1999, for the opening of FESPACO, the Pan-African Film Festival in Ouagadougou .
During his collaboration with FEEREN, Serge Aimé worked with well-known artists such as Catherine Dasté, Jacques Jouet, Seydou Boro, Jonattan Fox, Alassane Congo, Dany Kouyaté, Claude Brumachon, Benjamin Lamarche and David Zombrano.
Serge Aimé started his own dance compagny FASO DANSE THÈÂTRE, in 2002 and created his own solo ‘Minimini’.
In the same year, he joined the celebrated Flemish compagny Les Ballets C de la B where he succesfully performed in‘Wolf’ by Alain Platel and in ‘Tempus Fugit’ by Sidi Larbi Cherkaoui. Both these productions were well received and toured succesfsfully throughout the world untill 2005.
Rachael Swain, founder of the Australian MARRUGEKU invited Serge Aimé in 2004 to research and confront traditional Aboriginal dance forms with contemporary dance. This work lead to the creation of ‘Burning Daylight’ for which he did the choreography, and which played in Australia in 2007 at the Zürcher Theater Spektakel Festival.
At the same time, Serge Aimé developed his own projfects for FASO DANSE THÈÂTRE. He created and performed the piece ‘Et demain… ‘ which was selected for ‘Lille 2004 – cultural capital of Europe’ and subsequently toured European festivals.
In 2006, he choreographed the piece ‘A benguer’ which was performed in many prestigious European dance festivals.
In 2007, the Liverpool Cultural Compagny invited Serge Aimé to collaborate with the Australian Rachael Swain, with whom he created ‘Sugar’ about urban culture and the place for youth in the city. This choreography , which included dancers and rappers and dealt with the world of hip hop, was at the heart of Liverpool 2008 – European Cultural Capital.
In 2007 he also created a piece which was particularly close to his heart because it deals with the revolutionairy policical figure Thomas Sankara. For this piece,called ‘Quand j’étais révolutionnaire’, he wrote the script, created the choreography and dramaturgy.
In April 2008, Les Subsistances in Lyon commissioned Serge Aimé to create a piece for their festival about language ‘Ça tchatche’. Together with the Indian dancer and choreographer Kalpana Raghuraman he created ‘J’ai perdu mon français / I lost my Enlgish’, a piece that explores the theme of language and how it creates cultural alienation.
In ‘Babemba’, a piece by FASO DANSE THÈÂTRE created in 2008, Serge Aimé takes historical figures from contemporary Africa such as Sankara, Lumumba and Mandela. Using them as examples and sources of inspiration he confronts the youth in Africa about their hopes and engagement.
With his different creations, Serge Aimé Coulibaly has developed an original contemporary language, which is rich and powerful. They are anchored in the African cultures and articulate strong themes where dance is the primary emotion.
Between 2004-2008, Serge Aimé was artist in residence for National Theater Grand Bleu, Lille France.Serge Aimé Coulibaly, danseur et chorégraphe burkinabè s’est formé pendant huit années au sein de la Compagnie FEEREN dirigée par Amadou Bourou. Comédien, danseur et musicien, il participe aux différentes créations qui tournent en Afrique et en Europe, et s’illustre notamment en chorégraphiant pour la compagnie le spectacle d’ouverture de la Coupe d’Afrique de football (CAN) au Burkina Faso en 1998, puis le spectacle d’ouverture du FESPACO (Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou) en 1999.
À l’issue de sa collaboration avec FEEREN et après avoir bénéficié des enseignements dispensés par Amadou Bourou puis dans le cadre de stages, des metteurs en scènes et chorégraphes Catherine Dasté, Jacques Jouet, Seydou Boro, Jonattan Fox, Alassane Congo, Dany Kouyaté, Claude Brumachon, Benjamin Lamarche, David Zombrano, Serge Aimé se lance dans ses projets personnels, en fondant en 2002 sa propre compagnie, le FASO DANSE THÈÂTRE, et en signant son premier solo, « Minimini ».
Cette même année, il intègre la célèbre compagnie flamande des BALLETS C DE LA B, où il sera successivement interprète des spectacles « Wolf », mis en scène par Alain Platel, puis « Tempus Fugit » de Sidi Larbi Cherkaoui, deux spectacles qui connaissent un succès retentissant et écument théâtres et opéras européens jusqu’en 2005.
Rachael Swain, metteur en scène de la compagnie australienne MARRUGEKU le sollicite en 2004 pour effectuer un travail de recherche et de confrontation des danses aborigènes traditionnelles à la danse contemporaine. Ce travail aboutit en 2006 à la création du spectacle « Burning Daylight » dont il signe la chorégraphie, joué en Australie puis présenté en 2007 au Zürcher Theater Spektakel Festival.
Parallèlement, Serge Aimé Coulibaly développe ses propres projets au sein de la compagnie FASO DANSE THÈÂTRE. Il est chorégraphe et interprète de la pièce « Et demain… », sélectionnée dans le cadre des émergences de Lille 2004 - Capitale européenne de la culture, qui tournera ensuite dans les festivals de danse européens. En 2006, il chorégraphie le spectacle « A benguer » dans lequel il est également interprète, présenté dans les festivals de danse européens les plus prestigieux et invité –hors compétition- par l’AFAA dans le cadre du festival Danse l’Afrique danse à Paris en 2006.
En 2007, sur une invitation de la LIVERPOOL CULTURE COMPANY, il retrouve la metteur en scène australienne Rachael Swain avec qui il crée le spectacle « Sugar », axé sur les cultures urbaines et la place des jeunes dans la ville. Cette chorégraphie, élaborée avec des interprètes (danseurs et rapeurs) issus du monde du hip hop est au cœur de l’événement Liverpool 2008 – Capitale européenne de la culture.
L’année 2007 est aussi celle qui lui permet de réaliser un projet qui lui tient particulièrement à cœur puisqu’il traite de l’immense espoir suscité par la révolution burkinabè emmenée par le capitaine Thomas Sankara : le spectacle pour un interprète « Quand j’étais révolutionnaire » dont il écrit le texte, qu’il met en scène et chorégraphie.
En avril 2008, LES SUBSISTANCES de Lyon commandent à Serge Aimé la réalisation d’une pièce dans le cadre du festival Ça tchatche. Ainsi il crée « J’ai perdu mon français » en collaboration avec la chorégraphe et danseuse indienne Kalpana Raghuraman, une pièce qui explore les thèmes du pouvoir, de la langue et des rapports de force, et de la rencontre.
Dans « Babemba », spectacle de la compagnie FASO DANSE THÈÂTRE créé en 2008, il convoque à nouveau Sankara parmi d’autres figures historiques et emblématiques de l’Afrique contemporaine telles que Lumumba et Mandela, qui sur scène posent à la jeunesse africaine la question de l’espoir, de l’engagement et du sursaut.
Au fil de ses différentes créations, Serge Aimé Coulibaly a su développer une parole artistique contemporaine originale, riche et puissante, ancrée dans les cultures Africaines et articulée autour de thématiques fortes, où la danse est surtout émotion. Sa sincérité, ses questionnements politiques et historiques, font de lui un chorégraphe engagé.