Disparition a l Opera

« Un chanteur, super star de la variété internationale, vient d’avoir une apparition : il va faire de l’opéra et chanter avec la célébrissime soprano Vadila Klein. C’est donc tout naturellement qu’il rencontre le directeur de l’Opéra. Ce dernier lui propose de monter pour lui Otello, le fameux opéra composé par Herbert Von Fisderich. Et tandis que le maestro Galoppi s’active à la baguette, le visionnaire Oscar Goldino nous livre le secret de toutes ses mises en scène : « disparaître pour mieux apparaître… » De leur côté, les agents Pierre Rougelette et Judith Violette, chargés d’auditionner le(s) chanteur(s), essayent, comme ils peuvent, de boucler le casting. Mais alors que l’on assiste enfin à la représentation générale, Vadila Klein disparaît mystérieusement pendant l’entracte. Tout porte à croire que le diabolique Iago n’y est pas pour rien… » ..................................Christophe Le Hazif et Mathieu El Fassi forment sur scène un duo exceptionnel en incarnant tour à tour différents personnages loufoques, dans une parodie jubilatoire du petit monde qui s’affaire dans les coulisses de l’opéra… ............................................................ .. Ce chanteur et ce pianiste inclassables se risquent à la déconstruction des codes gestuels et vocaux du théâtre lyrique classique, en l’ouvrant à d’autres aspects de la création contemporaine. L’interprétation singulière, intime et parfois délirante des plus belles pages du répertoire lyrique (Purcell, Puccini, Donizetti, Wagner…) dévoile l’extraordinaire richesse et malléabilité de la voix chantée. ........................................« Disparition à l’opéra » surgit telle une apparition décalée dans la scène musicale actuelle en échappant à tout style prédéfini. Ce spectacle aux mille facettes emprunte tout autant à la tradition lyrique et théâtrale qu’à la performance et au spectacle vivant, en apportant un soin particulier à la mise en scène, aux accessoires et aux somptueux costumes. Loin des représentations tant attendues, ce spectacle parfois émouvant, parfois hilarant, rend hommage à cet art qui, selon Oscar Goldino, « n’a cessé de passionner petits et grands depuis la nuit des temps : l’opéra »… **