About Me
Chez moi, l’écriture fut une dilettante. Depuis, devenu exutoire, elle me permet d’haïr, dénoncer, accuser, bannir, aduler et même d’aimer. Les mots sont des balles. Elles blessent, elles tuent. Suivant leurs arrangements, les mots constituent des phrases, des entités uniques quelques fois minables, parfois magiques. De ces entités naissent les idées, les théories, les concepts, les thèmes … et même les anathèmes.
Moi, je n’ai pas d’idées, je ne possède que mes mots. Rationnel dans la vie, sentimental seront mes mots. Au mépris de la bienséance et de leur bienveillance, je réclame la différence et proclame ma subjectivité. Elle, à contrario des existentialistes, n’a en elle aucun « humanisme » et ni « universalité ». Ce ne sont d’ailleurs pas mes mots, je les abhorre. Le genre humain est nauséabond. Qui se proclame humaniste, n’est qu’une vermine. Escroc, vandale et faussaire serait de bon ton pour décrire l’ « universaliste ». L’écriture, me permet d’exister. D’outrepasser ma banalité. Elle est une gnose, une genèse mystique en soit. Soit ! Elle ne me permettra d’atteindre le paradis ni l’enfer, mais soyez en sûre qu’en me lisant, vous verrez à travers mon cœur.
« Seul guérit la blessure, l’arme qui la fit », mon arme chargé, déchargé peut tour à tour blesser, séduire et aimer. Dans ce monde d’image, j’ai des convictions, des positions, des engagements. Devant la feuille, la main crispée, le stylo ayant fait les frais d’un constat honteux, des lacunes inhérentes à une vie passée peu glorieuse. Tout s’efface. Nettoyé.A venir "CHRONIQUE DU BITUME"